Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre, Des fermes, des vallons, par delà les coteaux, Par delà les forêts, les tapis de verdure, […]

Sonnet. Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant. – Hélas! tout est abîme, – action, désir, rêve, Parole! et sur mon poil qui tout […]

Sonnet. Lecteur paisible et bucolique, Sobre et naïf homme de bien, Jette ce livre saturnien, Orgiaque et mélancolique. Si tu n’as fait ta rhétorique Chez […]

Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer […]

Tout homme digne de ce nom A dans le coeur un Serpent jaune, Installé comme sur un trône, Qui, s’il dit :  » Je veux! […]

Vous êtes un beau ciel d’automne, clair et rose! Mais la tristesse en moi monte comme la mer, Et laisse, en refluant sur ma lèvre […]

Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j’étais placé était d’une grandeur et d’une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque […]

Sonnet. Que le soleil est beau quand tout frais il se lève, Comme une explosion nous lançant son bonjour! – Bienheureux celui-là qui peut avec […]

Sonnet. Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un […]

Sonnet. Le poète au cachot, débraillé, maladif, Roulant un manuscrit sous son pied convulsif, Mesure d’un regard que la terreur enflamme L’escalier de vertige où […]

Comme la voiture traversait le bois, il la fit arrêter dans le voisinage d’un tir, disant qu’il lui serait agréable de tirer quelques balles pour […]

Sonnet. C’est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre ; C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir Qui, comme […]

Sonnet. De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent? Réponds, libertin. – Insatiablement avide De l’obscur […]

Sonnet. Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe […]

Mère des jeux latins et des voluptés grecques, Lesbos, où les baisers, languissants ou joyeux, Chauds comme les soleils, frais comme les pastèques, Font l’ornement […]

Sonnet. Amina bondit, – fuit, – puis voltige et sourit ; Le Welche dit :  » Tout ça, pour moi, c’est du prâcrit ; Je […]

Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde, Tigre adoré, monstre aux airs indolents ; Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants Dans l’épaisseur de […]

Mon berceau s’adossait à la bibliothèque, Babel sombre, où roman, science, fabliau, Tout, la cendre latine et la poussière grecque, Se mêlaient. J’étais haut comme […]

Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures Les persiennes, abri des secrètes luxures, Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés Sur la […]

Sonnet. Ah! ne ralentis pas tes flammes ; Réchauffe mon coeur engourdi, Volupté, torture des âmes! Diva! supplicem exaudi! Déesse dans l’air répandue, Flamme dans […]