Oh! pour remplir de moi
Oh! pour remplir de moi ta rêveuse pensée, Tandis que tu m’attends, par la marche lassée, Sous l’arbre au bord du lac, loin des yeux […]
Oh! pour remplir de moi ta rêveuse pensée, Tandis que tu m’attends, par la marche lassée, Sous l’arbre au bord du lac, loin des yeux […]
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut. […]
Aimons toujours! Aimons encore! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit. L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le […]
Heureux l’homme, occupé de l’éternel destin, Qui, tel qu’un voyageur qui part de grand matin, Se réveille, l’esprit rempli de rêverie, Et, dès l’aube du […]
I. Toujours lui! Lui partout! – Ou brûlante ou glacée, Son image sans cesse ébranle ma pensée. Il verse à mon esprit le souffle créateur. […]
Je ne te cache pas que j’aime aussi les bêtes ; Cela t’amuse et moi cela m’instruit ; je sens Que ce n’est pas pour […]
Un vase, flanqué d’un masque, En faïence de Courtrai, Vieille floraison fantasque Où j’ai mis un rosier vrai, Sur ma fenêtre grimace, Et, quoiqu’il soit […]
(Sur l’air de Malbrouck.) Dans l’affreux cimetière, Paris tremble, ô douleur, ô misère! Dans l’affreux cimetière Frémit le nénuphar. Castaing lève sa pierre, Paris tremble, […]
Parfois c’est un devoir de féconder l’horreur. Il convient qu’un feu sombre éclaire un empereur. J’ai fait Les Châtiments. J’ai dû faire ce livre. Moi […]
J’ai mal dormi. C’est votre faute. J’ai rêvé que, sur des sommets, Nous nous promenions côte à côte, Et vous chantiez, et tu m’aimais. Mes […]
Booz s’était couché de fatigue accablé ; Il avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place […]
C’est l’abbé qui fait l’église ; C’est le roi qui fait la tour ; Qui fait l’hiver? C’est la bise. Qui fait le nid? C’est […]
» Vraiment, notre siècle est étrangement délicat. S’imagine-t-il donc que la Cendre des bûchers soit totalement éteinte? qu’il n’en soit pas resté le plus petit […]
Quien no ama, no vive. Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage, Si jamais vous n’avez épié le passage, Le soir, […]
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise Où brise La brise, Tout dort. Dans la plaine Naît un bruit. C’est l’haleine De la […]
À un ami. C’est vrai, pour un instant je laisse Tous nos grands problèmes profonds ; Je menais des monstres en laisse, J’errais sur le […]
Au poète Mérante. I. Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L’aube des paysans. Paris, morne et farouche, […]
Nain qui me railles, Gnome aperçu Dans les broussailles, Ailé, bossu ; Face moisie, Sur toi, boudeur, La poésie Tourne en laideur. Magot de l’Inde, […]
Domremy, 182… Moi, que je sois royaliste! C’est à peu près comme si Le ciel devait rester triste Quand l’aube a dit : Me voici! […]
Cette nuit-là Trois amis l’entouraient. C’était à l’Elysée. On voyait du dehors luire cette croisée. Regardant venir l’heure et l’aiguille marcher, Il était là, pensif […]