Sonnet.
Tes yeux, impassibles sondeurs
D’une mer polaire idéale,
S’éclairent parfois des splendeurs
Du rire, aurore boréale.
Ta chevelure, en ces odeurs
Fines et chaudes qu’elle exhale,
Fait rêver aux tigres rôdeurs
D’une clairière tropicale.
Ton âme a ces aspects divers :
Froideur sereine des hivers,
Douceur trompeuse de la fauve.
Glacé de froid, ou déchiré
À belles dents, moi, je mourrai
À moins que ton cœur ne me sauve.
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