Puisque le hasard m’y ramène,
Pour mon malheur ou pour mon bien,
Je veux que tu saches combien
Ma maîtresse fut inhumaine.
Pour l’oublier, j’ai tour à tour
Tenté de noyer dans l’ivresse.
Avec mon présent, ma détresse.
Avec mon passé, mon amour.
Et depuis trois mois je suis ivre,
Et ces trois mois d’indignité,
Hélas! je n’en ai rapporté
Qu’un immense dégoût de vivre.
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