À Victor Hugo

Dors, Maître, dans la paix de ta gloire! Repose, Cerveau prodigieux, d’où, pendant soixante ans, Jaillit l’éruption des concerts éclatants! Va! la mort vénérable est […]



Épiphanie

Elle passe, tranquille, en un rêve divin, Sur le bord du plus frais de tes lacs, ô Norvège! Le sang rose et subtil qui dore […]



La résurrection d’Adonis

L’aurore désirée, ô filles de Byblos, A déployé les plis de son riche péplos! Ses yeux étincelants versent des pierreries Sur la pente des monts […]



La chasse de l’aigle

L’aigle noir aux yeux d’or, prince du ciel mongol, Ouvre, dès le premier rayon de l’aube claire, Ses ailes comme un large et sombre parasol. […]



La fatalité

Sur un groupe du Statuaire E. Christophe. L’épée en main, le pied sur la roue immortelle, Douce à l’homme futur, terrible au dieu dompté, Elle […]



Kléarista

Kléarista s’en vient par les blés onduleux Avec ses noirs sourcils arqués sur ses yeux bleus, Son front étroit coupé de fines bandelettes, Et, sur […]



L’apothéose de Mouça-al-Kébyr

La royale Damas, sous les cieux clairs et calmes, Dans la plaine embaumée et qui sommeille encor, Parmi les caroubiers, les jasmins et les palmes, […]



Les roses d’Ispahan

Les roses d’Ispahan dans leur gaîne de mousse, Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins […]



Églogue

Gallus Chanteurs mélodieux, habitants des buissons, Le ciel pâlit, Vénus à l’horizon s’éveille ; Cynthia vous écoute, enivrez son oreille ; Versez-lui le flot d’or […]



Pantouns Malais

I. L’éclair vibre sa flèche torse À l’horizon mouvant des flots. Sur ta natte de fine écorce Tu rêves, les yeux demi-clos. À l’horizon mouvant […]



Toi par qui j’ai senti

Toi par qui j’ai senti, pour des heures trop brèves, Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir, Sois bénie à jamais! J’aime, je puis mourir […]



Le chapelet des Mavromikhalis

Les Mavromikhalis, les aigles du vieux Magne, Ont traqué trois cents Turks dans le défilé noir, Et, de l’aube à midi, font siffler et pleuvoir […]



Symphonie

Ô chevrier! ce bois est cher aux Piérides. Point de houx épineux ni de ronces arides ; À travers l’hyacinthe et le souchet épais Une […]



L’aigu bruissement

L’aigu bruissement des ruches naturelles, Parmi les tamarins et les manguiers épais, Se mêlait, tournoyant dans l’air subtil et frais, À la vibration lente des […]



L’illusion suprême

Quand l’homme approche enfin des sommets où la vie Va plonger dans votre ombre inerte, ô mornes cieux! Debout sur la hauteur aveuglément gravie, Les […]



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