Tandis qu’au restaurant en face : Aux barreaux verts
On prépare, au salon. de cinquante couverts,
Un de ces longs repas que l’argenteuil arrose
Et qu’orne un grand nougat surmonté d’une rose,
Toute la noce, avec de gros rires grivois,
Monte joyeusement sur les chevaux de bois
Et tourne, au son de l’orgue, en enfilant des bagues ;
Et c’est dans la banlieue, auprès de terrains vagues,
Où le beau-père et les gens mûrs, à quelques pas,
Vont jouer au bouchon et mettent habit bas.





Poèmes similaires:
- Noces et festins La salle est magnifique et la table est immense. Toujours par quelque bout le banquet recommence, Un magique banquet, sans cesse amoncelé Dans l’or et […]...
- La veille de Noël Entre mes doigts guide ce lin docile, Pour mon enfant tourne, léger fuseau ; Seul tu soutiens sa vie encore débile, Tourne sans bruit auprès […]...
- Chevaux de bois Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Tournez cent tours, tournez mille tours, Tournez souvent et tournez toujours, Tournez, tournez au son des hautbois. Le gros […]...
- Bruxelles (Chevaux de bois) Tournez, tournez, bons chevaux de bois, Tournez cent tours, tournez mille tours, Tournez souvent et tournez toujours, Tournez, tournez au son des hautbois. Le gros […]...
- Chanson de fou (I) Le crapaud noir sur le sol blanc Me fixe indubitablement Avec des yeux plus grands que n’est grande sa tête ; Ce sont les yeux […]...
- Dedans des Prez je vis une Dryade Dedans des Prez je vis une Dryade, Qui comme fleur s’assisoyt par les fleurs, Et mignotoyt un chappeau de couleurs, Echevelée en simple verdugade. Des […]...
- La roue de moulin Les nuages traînant leurs blocs Autour du soleil qui les troue, On voit reflamboyer la roue Du moulin bâti dans les rocs. Et la chose […]...
- Chevaux de bois Contrerime XXXII. À Pau, les foires Saint-Martin, C’est à la Haute Plante. Des poulains, crinière volante, Virent dans le crottin. Là-bas, c’est une autre entreprise. […]...
- Celle du jardin Je vis l’Ange gardienne en tel jardin s’asseoir Sous des nimbes de fleurs irradiantes Et des vignes comme en voussoir ; Auprès d’elle montaient des […]...
- Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison Pour soustenir le camp d’un si rude adversaire. Va, badine Raison, tu te laisses desfaire […]...
- Avant que tu ne t’en ailles Avant que tu ne t’en ailles, Pâle étoile du matin, – Mille cailles Chantent, chantent dans le thym. Tourne devers le poète, Dont les yeux […]...
- Le coche et la mouche Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au Soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un Coche. Femmes, Moine, vieillards, tout était […]...
- La valse Dans un flot de gaze et de soie, Couples pâles, silencieux, Ils tournent, et le parquet ploie, Et vers le lustre qui flamboie S’égarent demi-clos […]...
- Se voir le plus possible Sonnet. Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un […]...
- Le Lys Hors du coffret de laque aux clous d’argent, parmi Les fleurs du tapis jaune aux nuances calmées, Le riche et lourd collier, qu’agrafent deux camées, […]...
- Bottom La réalité étant trop épineuse pour mon grand caractère, – je me trouvai néanmoins chez ma dame, en gros oiseau gris bleu s’essorant vers les […]...
- Quand l’amour arrive, quand l’amour s’en va Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée : Du pétulant jeune homme à la […]...
- Clydie Sur le vieux banc qu’ombrage un vert rideau de vigne Clydie aux bandeaux purs, Clydie au col de cygne Dévide, pour broder des oiseaux et […]...
- Casino des lumières crues Un soir des plages à la mode on joue un air Qui fait prendre aux petits chevaux un train d’enfer Et la fille se pâme […]...
- Auprès de ce beau teint Sonnet XLII. Auprès de ce beau teint, le lys en noir se change, Le lait est basané auprès de ce beau teint, Du cygne la […]...
- Tandis qu’à l’argile au flanc vert Contrerime XXXI. Tandis qu’à l’argile au flanc vert, Dessus ton front haussée, Perlait le pleur d’une eau glacée, Les dailleurs, à couvert : » Enfant, […]...
- L’allée Fardée et peinte comme au temps des bergeries Frêle parmi les noeuds énormes de rubans, Elle passe sous les ramures assombries, Dans l’allée où verdit […]...
- Les vierges au crépuscule – Naïs, je ne vois plus la couleur de tes bagues… – Lydé, je ne vois plus les cygnes sur les vagues… – Naïs, n’entends-tu […]...
- Comte, qui ne fis onc compte de la grandeur Sonnet XXI. Comte, qui ne fis onc compte de la grandeur, Ton Du Bellay n’est plus : ce n’est plus qu’une souche Qui dessus un […]...
- À quoi songeaient les deux cavaliers La nuit était fort noire et la forêt très-sombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu! […]...
- Le lendemain du premier jour de mai Le lendemain du premier jour de may, Dedens mon lit ainsi que je dormoye, Au point du jour m’avint que je songay Que devant moy […]...
- Sonnet impressionniste (4) Les haches sonnent dur, le sol est presque nu, A la terre, les gels d’automne se font rudes. – Amante qui chassa l’amant par lassitude, […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait […]...
- Carmen Camille, en dénouant sur votre col de lait Vos cheveux radieux plus beaux que ceux d’Hélène, Égrenez tour à tour, ainsi qu’un chapelet, Ces guirlandes […]...
- La ruche Mon compagnon de jeux me disait quelquefois : » Viens aux abeilles, viens! » Et dans le petit bois Nous allions, curieux et troublés, en […]...
- Jours lointains Nous recevions sa visite assidue ; J’étais enfant. Jours lointains! Depuis lors La porte est close et la maison vendue : Les foyers vendus sont […]...
- Oh! les charmants oiseaux joyeux Oh! les charmants oiseaux joyeux! Comme ils maraudent! comme ils pillent! Où va ce tas de petits gueux Que tous les souffles éparpillent? Ils s’en […]...
- Sultanerie Au comte de Chousy. Dans tes cheveux, flot brun qui submerge le peigne Sur tes seins frissonnants, ombrés d’ambre, que baigne L’odeur des varechs morts […]...
- Orphée, au bois du Caystre Orphée, au bois du Caystre, Ecoutait, quand l’astre luit, Le rire obscur et sinistre Des inconnus de la nuit. Phtas, la sibylle thébaine, Voyait près […]...
- Chanson Paimpolaise Les marins ont dit aux oiseaux de mer : Nous allons bientôt partir pour l’Islande, Quand le vent du Nord sera moins amer Et quand […]...
- Chanson Si vous n’avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi? Si vous […]...
- Lune d’hiver A travers le réseau des branches que l’hiver Trace avec la vigueur des dessins à la plume, La lune, comme un feu qui dans le […]...
- Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée Where should I steer? BYRON. Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée, Quand l’air de la maison, les soucis du foyer, Quand le […]...
- Le chartier embourbé Le Phaéton d’une voiture à foin Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin De tout humain secours : c’était à la campagne Près […]...
- L’aire Sur l’aire, dont on a brûlé l’herbe et les mousses Qui poussèrent, tout l’an, entre les briques rousses, Et dont un parapet décrépi fait le […]...