Cortège
À M. Léon Bailby. Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air À la limite où notre sol brille déjà Baisse ta deuxième […]
À M. Léon Bailby. Oiseau tranquille au vol inverse oiseau Qui nidifie en l’air À la limite où notre sol brille déjà Baisse ta deuxième […]
C’est le printemps viens-t’en Pâquette Te promener au bois joli Les poules dans la cour caquètent L’aube au ciel fait de roses plis L’amour chemine […]
Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nébuleuses […]
Plus criminel que Barrabas Cornu comme les mauvais anges Quel Belzébuth es-tu là-bas Nourri d’immondice et de fange Nous n’irons pas à tes sabbats Poisson […]
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne […]
L’anémone et l’ancolie Ont poussé dans le jardin Où dort la mélancolie Entre l’amour et le dédain Il y vient aussi nos ombres Que la […]
Dans la Haute-Rue à Cologne Elle allait et venait le soir Offerte à tous en tout mignonne Puis buvait lasse des trottoirs Très tard dans […]
À Max Jacob. Vers le palais de Rosemonde au fond du Rêve Mes rêveuses pensées pieds nus vont en soirée Le palais don du roi […]
À Paul Léautaud. Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s’il meurt un soir […]
La première est toute d’argent Et son nom tremblant c’est Pâline Sa lame un ciel d’hiver neigeant Son destin sanglant gibeline Vulcain mourut en la […]
Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s’empoisonnent Les colchiques couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes […]
À Maurice Raynal. S’étendant sur les côtes du cimetière La maison des morts l’encadrait comme un cloître À l’intérieur de ses vitrines Pareilles à celles […]
Beaucoup de ces dieux ont péri C’est sur eux que pleurent les saules Le grand Pan l’amour Jésus-Christ Sont bien morts et les chats miaulent […]
À Mademoiselle Marie Laurencin. Frôlée par les ombres des morts Sur l’herbe où le jour s’exténue L’arlequine s’est mise nue Et dans l’étang mire son […]
Voie lactée ô sœur lumineuse Des blancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses Nageurs morts suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres nébuleuses […]
Sur la côte du Texas Entre Mobile et Galveston il y a Un grand jardin tout plein de roses Il contient aussi une villa Qui […]