C’est le printemps viens-t’en Pâquette
Te promener au bois joli
Les poules dans la cour caquètent
L’aube au ciel fait de roses plis
L’amour chemine à ta conquête
Mars et Vénus sont revenus
Ils s’embrassent à bouches folles
Devant des sites ingénus
Où sous les roses qui feuillolent
De beaux dieux roses dansent nus
Viens ma tendresse est la régente
De la floraison qui paraît
La nature est belle et touchante
Pan sifflote dans la forêt
Les grenouilles humides chantent.
(2 votes, average: 4,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Aubade parisienne Pour venir t’aimer, ma chère, Je franchis les blancs ruisseaux, Et j’ai l’âme si légère Que j’ai pitié des oiseaux. Quel temps fait-il donc? Il […]...
- Aubade L’aube est bien tardive à naître, Il a gelé cette nuit ; Et déjà sous ta fenêtre Mon fol amour m’a conduit. Je tremble, mais […]...
- Le passé À M. A. de V***. Arrêtons-nous sur la colline A l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline Semble précipiter son cours! En […]...
- Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps Sonnet XV. Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps? Je songe au lendemain, j’ai soin de la dépense Qui se fait chacun jour, et si […]...
- Le passé Oh! comment retenir cet ange qui s’enfuit? Comme il est sombre et pâle! il ressemble à la nuit. Comme il s’envole vite!… et de ma […]...
- Scènes du Passé Verts gazons où fleurit la blanche marguerite, Ombrage qu’au printemps la violette habite, Vallons, bocage, humble sentier, Dont la mousse reçoit cette pluie argentine Qui […]...
- Passe-port Nez moyen. Œil très-noir. Vingt ans. Parisienne Les cheveux bien plantés sur un front un peu bas. Nom simple et très joli, que je ne […]...
- Printemps passé Comme elle était si jeune et qu’elle était si blonde, Comme elle avait la peau si blanche et l’œil si noir, Je me laissai mener, […]...
- Le passé Telle qu’une vapeur s’épaississant toujours, La nuit grave s’étend sur les îles boisées ; Les plus belles au loin, déjà semblent rasées Et les rives […]...
- Un corbillard passe Voici la mort dans son faste lourd. Un corps de plus qu’il faut engloutir! Et la coutume, avant d’en finir, Veut qu’on le traîne insensible […]...
- Ô mes fougères, j’ai passé Ô mes fougères, j’ai passé Dans votre vallon immobile ; Le jour lentement effacé Inclinait son azur tranquille Dans le ramage des bouleaux Et sur […]...
- Aimez-vous le passé Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés? Les vieilles chambres Veuves de pas Qui sentent tout bas L’iris et l’ambre ; La […]...
- Colloque sentimental Dans le vieux parc solitaire et glacé Deux formes ont tout à l’heure passé. Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles, Et l’on […]...
- Contentement passe richesse Bon pied, bon œil et bonne dent C’est toute ma fortune ; Des grâces dont chacun veut tant, Je n’ai demandé qu’une : Un cœur […]...
- Sur les bois oubliés quand passe l’hiver (Pour votre chère morte, son ami.) – » Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre, Tu te plains, ô captif solitaire du seuil, Que […]...
- Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie, Et même je t’en aime et t’en admire mieux. Il montre ton grand coeur et la […]...
- Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Et puis après devins fruit en jeunesse ; Lors m’abaty de l’arbre de plaisance, Vert et non […]...
- Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse Sonnet XLIV. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse, Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison, Si pour n’avoir commis homicide ou trahison, Si […]...
- Les paysages Les paysages froids sont des chants de Noëls, Et les jardins de mai de languides romances Qui chantent doucement les péchés véniels Et mènent les […]...
- Myrtil et Palémone Myrtil et Palémone, enfants chers aux bergers, Se poursuivent dans l’herbe épaisse des vergers, Et font fuir devant eux, en de bruyantes joies, La file […]...
- Paysage aimé Hanté de souvenirs, l’âme pleine d’images, Je viens à ta beauté, seul, en pèlerinage, Pays qui me fus bon. De gradin en gradin, de pensée […]...
- Lever d’aube L’horloge a tinté quatre fois. Qu’est-ce donc, ces folles risées? Comme un cygne aux ailes rosées, L’aurore glisse au ras des bois. Ce sont les […]...
- Fleurs d’avril À André Theuriet. Le bouvreuil a sifflé dans l’aubépine blanche ; Les ramiers, deux à deux, ont au loin roucoulé, Et les petits muguets, qui […]...
- L’enlèvement pour rire Ainsi c’est vous que l’on marie Au mois prochain? Qui donc épousez-vous, Marie? Chose ou Machin? Chose ou Machin, il ne m’importe. La vérité, C’est […]...
- Soir Je viens de voir ma bien-aimée Et vais au hasard, sans desseins, La bouche encor tout embaumée Du tiède contact de ses seins. Mes yeux […]...
- Le désir Je sais la vanité de tout désir profane. A peine gardons-nous de tes amours défunts, Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se […]...
- Le remède dangereux Ô toi, qui fus mon écolière En musique, et même en amour, Viens dans mon paisible séjour Exercer ton talent de plaire. Viens voir ce […]...
- L’idéal Sonnet. Ce ne seront jamais ces beautés de vignettes, Produits avariés, nés d’un siècle vaurien, Ces pieds à brodequins, ces doigts à castagnettes, Qui sauront […]...
- Magie de la nature Sonnet. Béant, je regardais du seuil d’une chaumière De grands sites muets, mobiles et changeants, Qui, sous de frais glacis d’ambre, d’or et d’argent, Vivaient […]...
- Le Temps pascal Chrétien, la cloche t’appelle, Viens donc, viens donc, Viens prier à la chapelle, Viens chercher le saint pardon. C’est pour l’Église romaine L’instant du deuil […]...