Verbe, égal au Très-Haut, notre unique espérance,
Jour éternel de la Terre et des Cieux,
De la paisible nuit nous rompons le silence :
Divin Sauveur, jette sur nous les yeux.
Répands sur nous le feu de ta grâce puissante ;
Que tout l’Enfer fuit au son de ta voix ;
Dissipe ce sommeil d’une âme languissante,
Qui la conduit dans l’oubli de tes lois.
Ô Christ, sois favorable à ce peuple fidèle,
Pour te bénir maintenant assemblé ;
Reçois les chants qu’il offre à ta gloire immortelle ;
Et de tes dons qu’il retourne comblé.
Exauce, Père saint, notre ardente prière,
Verbe son Fils, Esprit leur nœud divin,
Dieu qui, tout éclatant de ta propre lumière,
Règne au Ciel sans principe et sans fin.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)Poèmes similaires:
- Le mercredi à Matines Grand Dieu, par qui de rien toute chose est formée ; Jette les yeux sur nos besoins divers, Romps ce fatal sommeil, par qui l’âme […]...
- Le lundi à Matines Tandis que le sommeil réparant la Nature Tient enchaînés le travail et le bruit, Nous rompons ses liens, ô clarté toujours pure, Pour te louer […]...
- Le jeudi à Matines De toutes les couleurs que distinguait la vue ; L’obscure nuit n’a fait qu’une couleur : Juste Juge des cœurs, notre ardeur assidue Demande ici […]...
- Le vendredi à Matines Auteur de toute chose, essence en trois unique, Dieu tout-puissant, qui régis l’univers, Dans la profonde nuit nous t’offrons ce cantique ; Écoute-nous, et vois […]...
- Le samedi à Matines Ô Toi qui d’un œil de clémence Vois les égarements des fragiles humains, Toi dont l’être un en trois et le même en puissance A […]...
- Le mardi à Vêpres Ta sagesse, grand Dieu, dans tes œuvres tracée Débrouilla le chaos ; Et fixant sur son poids la terre balancée, La sépara des flots. Par-là, […]...
- À Laudes Source ineffable de lumière, Verbe en qui l’Eternel contemple sa beauté ; Astre dont le soleil n’est que l’ombre grossière, Sacré jour dont le jour […]...
- Puisqu’ici-bas toute âme Puisqu’ici-bas toute âme Donne à quelqu’un Sa musique, sa flamme, Ou son parfum ; Puisqu’ici toute chose Donne toujours Son épine ou sa rose A […]...
- Le samedi à Vêpres Source éternelle de lumière, Trinité souveraine et très simple unité, Le visible soleil va finir sa carrière : Fais luire dans nos cœurs l’invisible clarté. […]...
- Mon cœur et ma lyre Reçois ce qui fut mon partage, Ce que je puis t’abandonner, Mon cœur, mon luth, pas davantage ; Je n’ai rien autre à te donner […]...
- À ma Mère À Madame Élisabeth-Zélie de Banville. Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfants. […]...
- À Laudes (III) Sombre nuit, aveugles ténèbres, Fuyez, le jour s’approche, et l’olympe blanchit : Et vous, démons, rentrez dans vos prisons funèbres ; De votre empire affreux […]...
- In initio Chez mes pays, qui sont rustiques Dans tel cas simplement pieux, Voire un peu superstitieux, Entre autres pratiques antiques, Sur la tête du paysan, Rite […]...
- Aux poètes futurs Sonnet. Poètes à venir, qui saurez tant de choses, Et les direz sans doute en un verbe plus beau, Portant plus loin que nous un […]...
- La brebis et le chien La brebis et le chien, de tous les temps amis, Se racontaient un jour leur vie infortunée. Ah! Disait la brebis, je pleure et je […]...
- À Laudes (V) Astre que l’olympe révère, Doux espoir des mortels rachetés par ton sang, Verbe, Fils éternel du redoutable Père, Jésus, qu’une humble Vierge a porté dans […]...
- Un fou et un sage Certain Fou poursuivait à coups de pierre un Sage. Le Sage se retourne et lui dit : Mon ami, C’est fort bien fait à toi […]...
- Épigramme sur la mort Écrit au nom de M. Puget pour sa femme. 1614. Belle âme qui fus mon flambeau, Reçois l’honneur qu’en ce tombeau Je suis obligé de […]...
- Hébé Les yeux baissés, rougissante et candide, Vers leur banquet quand Hébé s’avançait, Les Dieux charmés tendaient leur coupe vide, Et de nectar l’enfant la remplissait. […]...
- N’étant de mes ennuis la fortune assouvie Sonnet XLI. N’étant de mes ennuis la fortune assouvie, Afin que je devinsse à moi-même odieux, M’ôta de mes amis celui que j’aimais mieux, Et […]...
- À M. Danloux, Peintre Grâces à ces couleurs dont Zeuxis eût fait choix Mon aimable Antigone existe donc deux fois ; Dans un même tableau vit notre double image. […]...
- Musique Sonnet. Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet pur s’élève et chante, […]...
- Épitaphe d’un paresseux Jean s’en alla comme il était venu, Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. Quant à son temps, bien le […]...
- Sur la vestale d’Aizelin Sous l’œil de la louve d’airain, Ne t’endors pas indifférente. Ranime la flamme mourante, Vestale, songe au feu divin. Car, s’il devait s’éteindre enfin, Rome […]...
- À Coquelin Tu ne nous connais pas, mais elle est bien connue Ta vogue et celle des Hading et des Patry. Donc, au rival de Got, salut! […]...
- Souhait Sonnet. Par moments je souhaite une esclave au beau corps, Sans ouïe et sans voix, pour toute bien-aimée. À son oreille close, aux rougeurs de […]...
- Séparés dans la vie Ainsi nous resterons séparés dans la vie, Et nos cœurs et nos corps s’appelleront en vain Sans se joindre jamais en un instant divin D’humaine […]...
- Naître, vivre, mourir Naître, vivre, mourir, c’est le destin des hommes, Le secret de la vie et le décret de Dieu ; Tout ce que nous étions et […]...
- À Auguste Brachet Sonnet. Ami, la passion du Verbe et de ses lois Nous obsède tous deux. Toi, d’une oreille austère, Tu scrutes savamment le son dépositaire Du […]...
- À Laudes (II) L’oiseau vigilant nous réveille, Et ses chants redoublés semblent chasser la nuit : Jésus se fait entendre à l’âme qui sommeille, Et l’appelle à la […]...