Es-tu brune ou blonde?
Sont-ils noirs ou bleus,
Tes yeux?
Je n’en sais rien, mais j’aime leur clarté profonde,
Mais j’adore le désordre de tes cheveux.
Es-tu douce ou dure?
Est-il sensible ou moqueur,
Ton cœur?
Je n’en sais rien, mais je rends grâce à la nature
D’avoir fait de ton cœur mon maître et mon vainqueur.
Fidèle, infidèle?
Qu’est-ce que ça fait.
Au fait?
Puisque, toujours disposé à couronner mon zèle
Ta beauté sert de gage à mon plus cher souhait.





Poèmes similaires:
- La fille blonde Au temps des senteurs Et de l’alouette, Fille joliette, Aux vives couleurs, En fraîche toilette, Qui t’en vas seulette, Narguant les railleurs, Un matin de […]...
- À une petite laveuse blonde Ô laveuse aux mignardes poses, Qui sur ta lèvre où rit ton cœur As le sang embaumé des roses Au pied d’enfants, à l’œil moqueur. […]...
- La fille brune I Vierge au pied leste, Au chant mutin, A la main preste, A l’œil lutin, Au front hautain, Au royal geste, Sois plus modeste, Songe […]...
- Toi qui fais rêver, ô brune Toi qui fais rêver, ô brune Si pâle, de clair de lune ; Des heures blanches et lentes Où les colombes lamentent ; Le jour […]...
- Pour couronner la blonde enfant Pour couronner la blonde enfant aux yeux d’azur, De toutes la plus chaste ensemble et la plus belle, Car sa gorge orgueilleuse a pour hôte […]...
- Je ne me mets pas en peine Xx(Pour Jeanne seule.) I. Je ne me mets pas en peine Du clocher ni du beffroi ; Je ne sais rien de la reine, Et […]...
- Sonnet sur une Dame blonde Sur la colline, Quand la splendeur Du ciel en fleur Au soir décline, L’air illumine Ce front rêveur D’une lueur Triste et divine. Dans un […]...
- Trois femmes à la tête blonde Trois femmes à la tête blonde Pour une mission féconde Ont rayonné sur notre monde : Ève, la Joie et la Beauté ; Maria, la […]...
- Un cri Hirondelle! hirondelle! hirondelle! Est-il au monde un coeur fidèle? Ah! s’il en est un, dis-le moi, J’irai le chercher avec toi. Sous le soleil ou […]...
- Choses du soir Le brouillard est froid, la bruyère est grise ; Les troupeaux de boeufs vont aux abreuvoirs ; La lune, sortant des nuages noirs, Semble une […]...
- Quel est celui qui veut faire croire de soi Sonnet LXIII. Quel est celui qui veut faire croire de soi Qu’il est fidèle ami, mais quand le temps se change, Du côté des plus […]...
- Laisse dire la calomnie Laisse dire la calomnie Qui ment, dément, nie et renie Et la médisance bien pire Qui ne donne que pour reprendre Et n’emprunte que pour […]...
- La remariée Le corps prostitué de la veuve infidèle Est maudit chaque nuit par un spectre blafard Dont l’œillade ironique et le baiser cafard Viennent la chatouiller […]...
- Compagne savoureuse et bonne Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je […]...
- Les caresses, ailes de l’âme Les caresses, ailes de l’âme, Par le chemin du souvenir, S’en vont, tremblantes, vers la femme Que l’on n’a pas su retenir. Ô caresses! choses […]...
- Dernier espoir Il est un arbre au cimetière Poussant en pleine liberté, Non planté par un deuil dicté, – Qui flotte au long d’une humble pierre. Sur […]...
- C’est parce qu’elle se taisait Son silence fut mon vainqueur ; C’est ce qui m’a fait épris d’elle. D’abord je n’avais dans le coeur Rien qu’un obscur battement d’aile. Nous […]...
- Vers sur Marie Poncher de Brétouville (Mis en musique par Lambert en 1671.) Voici les lieux charmants où mon âme ravie Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si doucement perdus. […]...
- Quand tu me racontes les frasques Quand tu me racontes les frasques De ta chienne de vie aussi, Mes pleurs tombent gros, lourds, ainsi Que des fontaines dans des vasques, Et […]...
- La perdrix Sonnet. Hélas! celle qui, jeune en la belle saison, Causa dans les blés verts une ardente querelle Et suivit le vainqueur ensanglanté pour elle, La […]...
- Beaucoup de ces dieux ont péri Beaucoup de ces dieux ont péri C’est sur eux que pleurent les saules Le grand Pan l’amour Jésus-Christ Sont bien morts et les chats miaulent […]...
- Dépit Oui, pour jamais Chassons l’image De la volage Que j’adorais. À l’infidèle Cachons nos pleurs ; Aimons ailleurs ; Trompons comme elle. De sa beauté […]...
- Le remède dangereux Ô toi, qui fus mon écolière En musique, et même en amour, Viens dans mon paisible séjour Exercer ton talent de plaire. Viens voir ce […]...
- Elle est gaie et pensive Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer À tout ce qui reluit malgré de sombres voiles, Aux bois pleins de rayons, aux […]...
- Chant des femmes en Illyrie Pays enchanté, C’est la beauté Qui doit te soumettre à ses chaînes. Là-haut sur ces monts Nous triomphons : L’infidèle est maître des plaines. Chez […]...
- Paraboles Soyez béni, Seigneur, qui m’avez fait chrétien Dans ces temps de féroce ignorance et de haine ; Mais donnez-moi la force et l’audace sereine De […]...
- Mélodie Quand le plaisir brille en tes yeux Pleins de douceur et d’espérance, Quand le charme de l’existence Embellit tes traits gracieux, – Bien souvent alors […]...
- Ton cœur Voulant me croire aimé, vainqueur De mon âme triste et chagrine, Un jour que j’écoutais ton cœur Sous la rondeur de ta poitrine ; Loin […]...
- Tu dis que Du Bellay tient réputation LXXIV. Tu dis que Du Bellay tient réputation, Et que de ses amis il ne tient plus de compte : Si ne suis-je seigneur, prince, […]...
- Sonnet à sir Bob Sonnet à sir Bob. Chien de femme légère, braque anglais pur sang. Beau chien, quand je te vois caresser ta maîtresse, Je grogne malgré moi […]...
- Las où est maintenant ce mépris de Fortune Sonnet VI. Las où est maintenant ce mépris de Fortune Où est ce coeur vainqueur de toute adversité, Cet honnête désir de l’immortalité, Et cette […]...
- Mon cœur et ma lyre Reçois ce qui fut mon partage, Ce que je puis t’abandonner, Mon cœur, mon luth, pas davantage ; Je n’ai rien autre à te donner […]...
- Ton rire éclaire mon vieux cœur Ton rire éclaire mon vieux cœur Comme une lanterne une cave Où mûrirait tel cru vainqueur : Aï, Beaune, Sauterne, Grave. Ton rire éclaire mon […]...
- Le portrait Cet émail où de son visage Le pinceau n’a tracé qu’une imparfaite image, Sans me la rappeler charme encore mon regard ; Devais-je espérer davantage […]...
- Ambition Poète, dans les cœurs mettre un écho sonore, Remuer une foule avec ses passions, Écrire sur l’airain ses moindres actions, Faire luire son nom sur […]...
- Tu fus souvent cruelle Tu fus souvent cruelle, Même injuste parfois, Mais que fait, ô ma belle, Puisqu’en toi seule crois Et puisque suis ta chose. Que tu me […]...
- L’amour caché Sonnet. Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi […]...
- En partance Viens-t’en nous aimer ailleurs, N’importe où, mais loin des villes ; Viens-t’en sous des deux meilleurs. Ici les âmes sont viles, Ici le vent est […]...
- La bouderie Dans notre humaine comédie Viens donc jouer ton rôle, ami. On n’est en règle qu’à demi Quand soi-même on se congédie : Que l’on soit […]...
- Une lettre de femme Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire ; J’écris pourtant, Afin que dans mon coeur au loin tu puisses lire Comme en partant. […]...