Comme on voit sur la branche, au mois de Mai, la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le Ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube, de ses pleurs, au point du jour, l’arrose :
La Grâce dans sa feuille, et l’Amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur :
Mais battue ou de pluie ou d’excessive ardeur,
Languissante, elle meurt feuille à feuille déclose.
Ainsi, en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le Ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tué, et cendre tu reposes.
Pour obsèques reçoit mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses.
(2 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Les Amours de Marie (VI) Vous méprisez nature, êtes-vous si cruelle De ne vouloir aimer? voyez les Passereaux, Qui démènent (1) l’Amour, voyez les Colombeaux, Regardez le Ramier, voyez la […]...
- Comme on voit sur la branche au mois de may la rose Comme on voit sur la branche au mois de may la rose, En sa belle jeunesse, en sa premiere fleur, Rendre le ciel jaloux de […]...
- Anne-Marie Elle est née un joli dimanche de printemps. Son père qui croyait en Dieu, comme au bon temps, Et sa mère, cœur simple et plein […]...
- Marie Sonnet. Ainsi, quand la fleur printanière Dans les bois va s’épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ; Et sa tige, fraîche […]...
- Marie, que je sers en trop cruel destin Marie, que je sers en trop cruel destin, Quand d’un baiser d’amour votre bouche me baise, Je suis tout éperdu, tant le coeur me bat […]...
- Marie, vous avez la joue aussi vermeille Marie, vous avez la joue aussi vermeille Qu’une rose de mai, vous avez les cheveux De couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds, Gentement tortillés tout […]...
- Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d’Amour, Ore l’une me plaît, ore l’autre à son tour : […]...
- Marie, vous passez en taille, et en visage Marie, vous passez en taille, et en visage, En grâce, en ris, en yeux, en sein, et en téton, Votre moyenne soeur, d’autant que le […]...
- A Marie Alors que je fuyais nos arides campagnes Pour égarer mes pas au milieu des montagnes, Chercher l’obscurité de leurs bois ténébreux, Et franchir les hauteurs […]...
- Amours De tout temps mes amours furent des songes vagues ; Je n’ai causé tout bas qu’aux nymphes, dans les bois, Et, sur le bord des […]...
- Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Là, la gaie alouette au ciel a fredonné, Et là le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte […]...
- Le meilleur moment des amours Le meilleur moment des amours N’est pas quand on a dit : » Je t’aime. » Il est dans le silence même À demi rompu […]...
- Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Que je suis trop léger, et me dites toujours, Quand je vous veux baiser, que j’aille […]...
- Amours d’oiseaux À Philippe Gille. I. Deux ramiers voyageurs, emperlés de rosée, Ont abattu leur vol au bord de ma croisée Ouverte à l’orient… Je les ai […]...
- À Madame Marie M Ave, Maria, gratia plena. Oh! votre oeil est timide et votre front est doux. Mais quoique, par pudeur ou par pitié pour nous, Vous teniez […]...
- Marie, qui voudrait votre beau nom tourner Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie, Faites cela vers moi dont votre nom vous prie, Votre amour […]...
- Dieu des amours Élégie IV. Dieu des amours, le plus puissant des dieux, Le seul du moins qu’adora ma jeunesse ; Il m’en souvient, dans ce moment heureux […]...
- Les amours terrestres Sonnet. Nos yeux se sont croisés et nous nous sommes plu. Née au siècle où je vis et passant où je passe, Dans le double […]...
- Toutes les amours de la terre Toutes les amours de la terre Laissant au cœur du délétère Et de l’affreusement amer, Fraternelles et conjugales, Paternelles et filiales, Civiques et nationales. Les […]...
- À l’auteur des Amours épiques Chantre aimable, sur plus d’un ton, Sous vos habiles doigts votre lyre résonne ; Virgile, Homère, et le Tasse, et Milton, De leurs lauriers détachent […]...
- Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie, Pour qui je fus trois ans en servage à Bourgueil, L’une vit, l’autre est morte, et ores, de […]...
- Les fourriers d’Amours m’ont logé Les fourriers d’Amours m’ont logé En ung lieu bien à ma plaisance, Dont les mercy de ma puissance, Et m’en tiens à eux obligé. Afin […]...
- Ces passions qu’eux seuls nomment encore amours Ces passions qu’eux seuls nomment encore amours Sont des amours aussi, tendres et furieuses, Avec des particularités curieuses Que n’ont pas les amours certes de […]...
- Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront Sonnet V. Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront, Ceux qui aiment l’honneur, chanteront de la gloire, Ceux qui sont près du roi, publieront sa […]...
- À la Reine Marie de Médicis (Sur sa bienvenue en France.) Peuples, qu’on mette sur la tête Tout ce que la terre a de fleurs ; Peuples, que cette belle fête […]...
- Marie-Bleue En vain je cherche un mot charmant qui vous désigne, Un mot qui réunisse en sa simplicité Votre blanche jeunesse et votre pureté ; Aucun […]...
- À la Reine Marie de Médicis (II) (Sur la mort de Mgr. le duc d’Orléans, son second fils.) 1611. Consolez-vous, madame ; apaisez votre plainte : La France, à qui vos yeux […]...
- Je ne veux plus aimer que ma mère Marie Je ne veux plus aimer que ma mère Marie. Tous les autres amours sont de commandement. Nécessaires qu’ils sont, ma mère seulement Pourra les allumer […]...
- Les mains de Jeanne-Marie Jeanne-Marie a des mains fortes, Mains sombres que l’été tanna, Mains pâles comme des mains mortes. – Sont-ce des mains de Juana? Ont-elles pris les […]...
- Le mal marié Que le bon soit toujours camarade du beau, Dès demain je chercherai femme ; Mais comme le divorce entre eux n’est pas nouveau, Et que […]...