Aimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde!
Ni le flot de la mer, ni l’ouragan des monts,
Tant que nous nous aimons
Ne courbera ta tête blonde,
Car l’amour est plus fort
Que les Dieux et la Mort!
Le soleil s’éteindrait
Pour laisser ta blancheur plus pure.
Le vent, qui jusqu’à terre incline la forêt,
En passant n’oserait
Jouer avec ta chevelure,
Tant que tu cacheras
Ta tête entre mes bras!
Et lorsque nos deux cœurs
S’en iront aux sphères heureuses
Où les célestes lys écloront sous nos pleurs,
Alors, comme deux fleurs
Joignons nos lèvres amoureuses,
Et tâchons d’épuiser
La Mort dans un baiser!





Poèmes similaires:
- Aimons toujours! Aimons encore Aimons toujours! Aimons encore! Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit. L’amour, c’est le cri de l’aurore, L’amour c’est l’hymne de la nuit. Ce que le […]...
- Si tu veux nous nous aimerons Si tu veux nous nous aimerons Avec tes lèvres sans le dire Cette rose ne l’interromps Qu’à verser un silence pire Jamais de chants ne […]...
- Vrai, nous avons trop d’esprit Vrai, nous avons trop d’esprit. Chérie! Je crois que mal nous en prit, Chérie! D’ainsi lutter corps à corps Encore! Sans repos et sans remords […]...
- Ceux qui aiment toujours Chanson. Aimons-nous follement! C’est la chanson, ma mie, Que dit le cœur de ton amant À chaque battement. La plus belle folie Sous le ciel […]...
- Je ne suis plus de ces esprits philosophiques Je ne suis plus de ces esprits philosophiques, Et ce n’est pas de morale que tu te piques Deux admirables conditions pour l’amour Tel que […]...
- Nous nous rencontrerons Nous nous rencontrerons Quelquefois par la ville, Et nous cous salûrons D’une façon civile. Un souvenir tout bas Nous parlera peut-être, Ou bien nous n’aurons […]...
- L’amour nous fait trembler L’amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant. » Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je […]...
- Il faut nous pardonner les choses Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses : De cette façon nous serons bien heureuses Et si notre vie a des instants moroses, Du moins […]...
- Toute cette nuit nous avons Toute cette nuit nous avons Relu le vieil ami Shakspere Aux beaux endroits que nous savons, Et voici que la nuit expire. Nous avons longtemps […]...
- Nous sommes bien faits Nous sommes bien faits l’un pour l’autre ; Pourtant quand tu me rencontreras Menant mes derniers embarras D’homme grave et de bon apôtre, Ruine encore […]...
- Asseyons-nous tous deux près du chemin Asseyons-nous tous deux près du chemin, Sur le vieux banc rongé de moisissures, Et que je laisse, entre tes deux mains sûres, Longtemps s’abandonner ma […]...
- Que nous avons le doute en nous À mademoiselle Louise B. De nos jours, – plaignez-nous, vous, douce et noble femme! – L’intérieur de l’homme offre un sombre tableau. Un serpent est […]...
- Nous dormirons ensemble Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je […]...
- Nous sommes deux enfants Nous sommes deux enfants et nous sommes deux âmes ; Nos cœurs sont enlacés ; nous enlaçons nos mains, Toi, femme aux pleurs bénis, forte […]...
- À qui donc sommes-nous A qui donc sommes-nous? Qui nous a? qui nous mène? Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine? Oh! parlez, cieux vermeils, L’âme sans fond tient-elle aux […]...
- Oui, duc, nous sommes beaux Oui, duc, nous sommes beaux, et nous avons l’amour Dans les yeux, et l’esprit sur le front! Un beau jour, Car il faut bien que […]...
- Un jour nous étions en bateau Un jour nous étions en bateau : Elle voulut manger des mûres. – Le bord, c’est presque le coteau, Avec les bois pleins de murmures. […]...
- Nous sommes en des temps infâmes Nous sommes en des temps infâmes Où le mariage des âmes Doit sceller l’union des cœurs ; À cette heure d’affreux orages, Ce n’est pas […]...
- Petits amis qui sûtes nous prouver Petits amis qui sûtes nous prouver Par A plus B que deux et deux font quatre, Mais qui depuis voulez parachever Une victoire où l’on […]...
- Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux Sonnet XX. Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux : J’en serai laboureur, vous dame et gardienne. Vous donnerez le champ, je fournirai de peine, […]...
- Il pleut, nous pleurons Il pleut, nous pleurons,… Vive le soleil! Nous sommes le ciel, essayons de luire ; Nous sommes enfants, essayons de rire ; Le rire est […]...
- Quand au temple nous serons Quand au temple nous serons Agenouillés, nous ferons Les dévots selon la guise De ceux qui pour louer Dieu Humbles se courbent au lieu Le […]...
- Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine Sonnet CI. Que dirons-nous, Melin, de cette cour romaine, Où nous voyons chacun divers chemins tenir, Et aux plus hauts honneurs les moindres parvenir, Par […]...
- D’où vient que nous voyons à Rome si souvent Sonnet XCVIII. D’où vient que nous voyons à Rome si souvent Ces garces forcener, et la plupart d’icelles N’être vieilles, Ronsard, mais d’âge de pucelles, […]...
- Nous n’irons plus au bois Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés. Les Amours des bassins, les Naïades en groupe Voient reluire au soleil en cristaux découpés Les […]...
- Que nous en faisons de telles manières Que nous en faisons De telles manières, Et douces et fières, Selon les saisons! En champs ou maisons, Par bois et rivières, Que nous en […]...
- Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse Sonnet CXXIII. Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse : Car bien que nous soyons de la France bien loin, Si est chacun […]...
- Qu’est-ce pour nous, mon coeur Qu’est-ce pour nous, mon coeur, que les nappes de sang Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris De rage, sanglots de tout […]...
- Ne nous plaignons pas Va, ne nous plaignons pas de nos heures d’angoisse. Un trop facile amour n’est pas sans repentir ; Le bonheur se flétrit, comme une fleur […]...
- T’aimer est le bonheur suprême Oui, j’en atteste la nuit sombre Confidente de nos plaisirs, Et qui verra toujours son ombre Disparaître avant mes désirs ; J’atteste l’étoile amoureuse Qui […]...
- L’art sauveur Sonnet. S’il n’était rien de bleu que le ciel et la mer, De blond que les épis, de rose que les roses, S’il n’était de […]...
- Viens! – une flûte invisible Viens! – une flûte invisible Soupire dans les vergers. – La chanson la plus paisible Est la chanson des bergers. Le vent ride, sous l’yeuse, […]...
- Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher, Tant de fois rompre ensemble et puis se renoüer, Tantost blasmer Amour et tantost le loüer, […]...
- Nous venions de voir le taureau Chanson. Nous venions de voir le taureau, Trois garçons, trois fillettes. Sur la pelouse, il faisait beau, Et nous dansions un boléro Au son des […]...
- Nous allions au verger Nous allions au verger cueillir des bigarreaux. Avec ses beaux bras blancs en marbre de Paros Elle montait dans l’arbre et courbait une branche ; […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait […]...
- Avril, dont l’odeur nous augure Contrerime I. Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure. Ah, verse le myrte à Myrtil, L’iris […]...
- Nous jetâmes l’ancre, Madame Contrerime XLVII. Nous jetâmes l’ancre, Madame, Devant l’île Bourbon A l’heure où la nuit sent si bon Qu’elle vous troublait l’âme. (Ô monts, ô barques […]...
- Nous n’irons plus au bois Nous n’irons plus au bois, les vivres sont coupés! Prud’homme déclarait immorale et cynique Ma longue extase aux pieds d’une maîtresse unique, Dont la grâce […]...
- Oh! quand la mort Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser, Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser Et jettera sur nous le manteau de […]...