Fable VI, Livre II.
Le crocodile en pleurs, aux animaux surpris,
De la pitié vantait les charmes :
» Craignez ceux qui jamais ne se sont attendris ;
Fiez-vous à quiconque a répandu des larmes :
Frères, l’homme est croyable, et l’homme pense ainsi. »
» – Je le sais, dit le bœuf ; et même il pleure aussi. «
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Larmes Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d’automne épandues, Larmes de cors entendues Dans les grands bois […]...
- Le crocodile et l’esturgeon Sur la rive du Nil un jour deux beaux enfants S’amusaient à faire sur l’onde, Avec des cailloux plats, ronds, légers et tranchants, Les plus […]...
- Si les larmes servaient de remède au malheur Sonnet LII. Si les larmes servaient de remède au malheur, Et le pleurer pouvait la tristesse arrêter, On devrait, Seigneur mien, les larmes acheter, Et […]...
- Les larmes de Saint Pierre Au Roi Henri III. 1587. Ce n’est pas en mes vers qu’une amante abusée Des appas enchanteurs d’un parjure Thésée, Après l’honneur ravi de sa […]...
- Les larmes du monde À la mémoire de mon frère Émile Rollinat. Dans les yeux de l’Humanité La Douleur va mirer ses charmes. Tous nos rires, tous nos vacarmes […]...
- Le goût des larmes À ma Mère. L’Énigme désormais n’a plus rien à me taire, J’étreins le vent qui passe et le reflet qui fuit, Et j’entends chuchoter aux […]...
- Vous qui sur mon front toute en larmes Vous qui sur mon front, toute en larmes, Pressez vos yeux pour ne plus voir Les feuilles du berceau de charmes Sur le sable humide […]...
- Premières larmes Pâle sous la céruse et les cheveux trop noirs, L’illustre premier rôle encor jeune aux chandelles, L’homme à femmes, malgré son âge adoré d’elles, Obtient, […]...
- Le navrant sourire où monte un flot de larmes Ah! le navrant sourire où monte un flot de larmes, Et nos cœurs douloureux et lourds qui battent l’heure! Détourne ton visage et laisse-moi. Qu’il […]...
- Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes, Car nous pleurons, ce soir, de nous sentir trop vivre. La brume est chaude, la plus blanche […]...
- De Robin au grand nez Margot, qui en riant se mordait les oreilles, Tant la bouche elle avait d’une énorme grandeur, À Robin, qui avait le nez grand à merveilles, […]...
- Larmes À Suzanne de Lezay, la femme de l’auteur. J’ai couvert mes plaintes funèbres Sous le voile noir des ténèbres, La nuit a gardé mes ennuis, […]...
- Les larmes se ressemblent Dans le ciel gris des anges de faïence Dans le ciel gris des sanglots étouffés Il me souvient de ces jours de Mayence Dans le […]...
- À l’obéissance passive (III) III. Cet homme fait venir, à l’heure où la nuit voile Paris dormant encor. Des généraux français portant la triple étoile Sur l’épaulette d’or ; […]...
- La bouche pleine Fable XVI, Livre IV. » Demande-t-on la bouche pleine? » Disait ma femme à son marmot : » Fi! qu’il est laid! fi! qu’il est […]...
- Les bulles de savon Fable V, Livre III. Tous les jours on voit des marmots, Avec un peu de vent gonfler un peu d’écume ; Tous les jours, avec […]...
- Ma douce enfant, ma pauvre enfant Ma douce enfant, ma pauvre enfant, sois forte et calme. Pense à Dieu, pense à notre amour éternel. Lève Les yeux, souris, et vois, d’un […]...
- Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront Sonnet V. Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront, Ceux qui aiment l’honneur, chanteront de la gloire, Ceux qui sont près du roi, publieront sa […]...
- Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour Sonnet XXX. Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour Sous un ciel inconnu, et quiconque endure D’aller de port en port cherchant son aventure, Et peut […]...
- Les chiens qui dansent Fable II, Livre V. Je suis un peu badaud, je n’en disconviens pas. Tout m’amuse ; depuis ces batteurs d’entrechats, Depuis ces brillants automates, Dont […]...
- Le vieillard et ses enfants Toute puissance est faible, à moins que d’être unie. Ecoutez là-dessus l’esclave de Phrygie. Si j’ajoute du mien à son invention, C’est pour peindre nos […]...
- À Madame *** Vos narines qui vont en l’air, Non loin de vos beaux yeux quelconques, Sont mignonnes comme ces conques Du bord de mer de bains de […]...
- Rondeau – Je pense à vous Je pense à vous voir tant d’attraits, Qu’Amour vous a formée exprès Pour faire que sa fête on chôme, Car vous en avez une somme […]...
- Les vitres cassées Fable XVIII, Livre III. Toi, chez qui tant de sens à tant d’esprit s’allie, Chez qui les préjugés n’ont jamais eu d’accès ; Toi qui […]...
- Le cygne À Victor Hugo. I Andromaque, je pense à vous! Ce petit fleuve, Pauvre et triste miroir où jadis resplendit L’immense majesté de vos douleurs de […]...
- Qu’est-ce pour nous, mon coeur Qu’est-ce pour nous, mon coeur, que les nappes de sang Et de braise, et mille meurtres, et les longs cris De rage, sanglots de tout […]...
- L’arbre et le jardinier Fable X, Livre V. – Lève une tête un peu moins haute, Toi qui n’es bon qu’à me chauffer. Tes fruits sont affreux. – C’est […]...
- L’affiche rouge Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes Ni l’orgue ni la prière aux agonisants Onze ans déjà que cela passe vite onze ans Vous […]...
- L’aigle et le chapon Fable XVI, Livre I. On admirait l’oiseau de Jupiter, Qui déployant ses vastes ailes, Aussi rapide que l’éclair, Remontait vers son maître aux voûtes éternelles. […]...
- À quoi songeaient les deux cavaliers La nuit était fort noire et la forêt très-sombre. Hermann à mes côtés me paraissait une ombre. Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu! […]...