Dans l’ombre de ce vallon
Pointent les formes légères
Du Rêve. Entre les bourgeons
Et du milieu des fougères
Émergent des fronts songeurs
Dans leurs molles chevelures,
Et des mamelles plus pures
Que le calice des fleurs.
Ô rêve, de cette écorce
Dégage ton souple torse,
Tes deux seins roses et blancs,
Et laisse dans le branchage
Retomber le long feuillage
De tes cheveux indolents.
Ne sors jamais qu’à demi
De cette écorce native
Et reste à jamais captive
De ce silence endormi,
Ô Beauté triste et pensive.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Dans le parc de Thalcy Sonnet XXXI. Dans le parc de Thalcy, j’ai dressé deux plançons Sur qui le temps faucheur ni l’ennuyeuse estorse Des filles de la nuit jamais […]...
- Le vallon Mon coeur, lassé de tout, même de l’espérance, N’ira plus de ses voeux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance, Un asile […]...
- La tristesse dans le parc Entrons dans l’herbe florissante Où le soleil fait des chemins Que caressent, comme des mains, Les ombres des feuilles dansantes. Respirons les molles odeurs Qui […]...
- Bel arbre, pourquoi conserver Élégie III. Bel arbre, pourquoi conserver Ces deux noms qu’une main trop chère Sur ton écorce solitaire Voulut elle-même graver? Ne parle plus d’Eléonore ; […]...
- Dans le vieux cimetière Dans le vieux cimetière, où cette chaude pluie Sur l’aubépine en fleurs A versé, dans un flot que le soleil essuie, Des parfums et des […]...
- Dans la prison de la garde nationale (Vers écrits au-dessous d’une tête de femme dessinée sur le mur.) Qui que tu sois, je t’en conjure, Mets ton lit de l’autre côté. Ne […]...
- Parfois dans mon miroir Parfois dans mon miroir où larde l’indolence Je m’apparais songeant sur un fond de silence ; La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit […]...
- Un hémisphère dans une chevelure Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source, et les agiter avec […]...
- Dans le jardin La jeune dame qui marche sur la pelouse Devant l’été paré de pommes et d’appas, Quand des heures Midi comblé jette les douze, Dans cette […]...
- À un myrte Bel arbre, je viens effacer Ces noms gravés sur ton écorce, Qui par un amoureux divorce Se reprennent pour se laisser. Ne parle plus d’Éléonore […]...
- Dans cette ville où rien ne rit Dans cette ville où rien ne rit et ne palpite, Comme dans une femme aujourd’hui décrépite, On sent que quelque chose, hélas! a disparu! Les […]...
- Désir dans le spleen Tout vit, tout aime! et moi, triste et seul, je me dresse Ainsi qu’un arbre mort sur le ciel du printemps. Je ne peux plus […]...
- Le grand arbre Dans un parc oublié dont le silence amorce Les rêveurs, sentinelle ancienne du seuil, Le grand arbre muet isole son orgueil, Et vers le ciel […]...
- Dans la rue-des-Deux-Décadis Contrerime LVII. Dans la rue-des-Deux-Décadis Brillait en devanture Un citron plus beau que nature Ou même au Paradis ; Et tel qu’en mûrissait la terre […]...
- Dans le ciel clair Dans le ciel clair rayé par l’hirondelle alerte, Le matin qui fleurit comme un divin rosier Parfume la feuillée étincelante et verte Où les nids […]...
- Dans la forêt mouillée et verte Dans la forêt mouillée et verte, Comme deux rudes compagnons, Nous allions à la découverte Cueillir au loin des champignons. Nous n’y connaissions pas grand […]...
- Dans la clairière À Adolphe Willette. Pour plus d’agilité, pour le loyal duel, Les témoins ont jugé qu’Elles se battraient nues. Les causes du combat resteront inconnues ; […]...
- Séparés dans la vie Ainsi nous resterons séparés dans la vie, Et nos cœurs et nos corps s’appelleront en vain Sans se joindre jamais en un instant divin D’humaine […]...
- Dans ce cabriolet de place Dans ce cabriolet de place j’examine L’homme qui me conduit, qui n’est plus que machine Hideux, à barbe épaisse, à longs cheveux collés : Vice […]...
- Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison, Sans craindre que ma chair, vouée aux œuvres viles, Apporte le relent de luxure des villes A la […]...
- Dans ton décor naïf tu m’apparais Dans ton décor naïf tu m’apparais, Jenny, Doux fantôme où revit la romance, ouvrière Qui brodais en levant parfois sur l’infini Des cils rêveurs et […]...
- Regard jeté dans une mansarde I. L’ÉGLISE est vaste et haute. À ses clochers superbes L’ogive en fleur suspend ses trèfles et ses gerbes ; Son portail resplendit, de sa […]...
- Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle, Femme impure! L’ennui rend ton âme cruelle. Pour exercer tes dents à ce jeu singulier, Il te faut […]...
- Dans un baiser Dans un baiser, l’onde au rivage Dit ses douleurs ; Pour consoler la fleur sauvage L’aube a des pleurs ; Le vent du soir conte […]...
- Le Vrai dans le vin Jean Sévère était fort ivre. Ô barrière! ô lieu divin Où Surène nous délivre Avec l’azur de son vin! Un faune habitant d’un antre, Sous […]...
- J’ai croisé sur la route où je vais dans la vie J’ai croisé sur la route où je vais dans la vie La Mort qui cheminait avec la Volupté, L’une pour arme ayant sa faux inassouvie, […]...
- Te voilà dans les bois Te voilà dans les bois, Nuit douce et blanche, Et ton ombre se penche Autour de moi. Tout à l’heure, mauves de brume, Les pins […]...
- Je suis dans ma maison chérie Je suis dans ma maison chérie D’où je vois les jours s’écouler ; Tour à tour soleil, brume, pluie Vont rire, fondre et s’envoler. Ah! […]...
- Dans l’église de *** I. C’était une humble église au cintre surbaissé, L’église où nous entrâmes, Où depuis trois cents ans avaient déjà passé Et pleuré bien des âmes. […]...
- Comédie dans les feuilles Au fond du parc qui se délabre, Vieux, désert, mais encor charmant Quand la lune, obscur candélabre, S’allume en son écroulement, Un moineau-franc, que rien […]...