Parfois dans mon miroir où larde l’indolence
Je m’apparais songeant sur un fond de silence ;
La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit
Son feuillage d’été que la brise conduit ;
Une bruine d’or s’effrite sur mes tempes.
J’ai le cadre fumeux et léger des estampes.
Alors de ce tableau de rêve où peu à peu
Les formes et le jour s’accusent moins ombreux,
Je palpe en hésitant la prochaine atmosphère
Comme un pan d’horizon détaché de la terre ;
Et mon âme indécise et qui se débattait
Entre mon être morne et mon pâle reflet
Me fuit. Je sens soudain que sa chaleur me quitte
Et que c’est le reflet seulement qu’elle habite.





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