Je suis dans ma maison chérie
D’où je vois les jours s’écouler ;
Tour à tour soleil, brume, pluie
Vont rire, fondre et s’envoler.
Ah! que de soirs dont je recueille
Le dernier soupir plein d’azur
Et que d’abeilles, que de feuilles
Tombent mortes le long du mur.
(2 votes, average: 4,50 out of 5)
Poèmes similaires:
- Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie, Et même je t’en aime et t’en admire mieux. Il montre ton grand coeur et la […]...
- Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison Entrerai-je, ce soir, Seigneur, dans ta maison, Sans craindre que ma chair, vouée aux œuvres viles, Apporte le relent de luxure des villes A la […]...
- Un bon bourgeois dans sa maison » Mais que je suis donc heureux d’être né en Chine! Je possède une maison pour m’abriter, j’ai de quoi manger et boire, j’ai toutes […]...
- Le jardin et la maison Voici l’heure où le pré, les arbres et les fleurs Dans l’air dolent et doux soupirent leurs odeurs. Les baies du lierre obscur où l’ombre […]...
- La maison solitaire Seule, en un coin de terre où plane la tristesse Et le mélancolique et vague ennui des soirs, La vieille maison blanche, aux grands contrevents […]...
- Ô nature chérie Ne me sois pas marâtre, ô nature chérie, Redonne un peu de sève à la plante flétrie Qui ne veut pas mourir ; Les torrents […]...
- Voici dans le couvent voisin Voici dans le couvent voisin qui se recueille Le rosaire et le bruit d’abeilles des Avé Voici le vent du soir qui joue avec la […]...
- La maison des morts À Maurice Raynal. S’étendant sur les côtes du cimetière La maison des morts l’encadrait comme un cloître À l’intérieur de ses vitrines Pareilles à celles […]...
- Ô terre, dans ta course immense Ô terre, dans ta course immense et magnifique, L’Amérique, et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique Se présentent aux feux du Soleil tour à tour ; […]...
- Le paysage dans le cadre des portières Le paysage dans le cadre des portières Court furieusement, et des plaines entières Avec de l’eau, des blés, des arbres et du ciel Vont s’engouffrant […]...
- Dans la clairière À Adolphe Willette. Pour plus d’agilité, pour le loyal duel, Les témoins ont jugé qu’Elles se battraient nues. Les causes du combat resteront inconnues ; […]...
- La maison sur la montagne Notre maison est seule au creux de la montagne Où le chant d’une source appelle des roseaux, Où le bout de jardin plein de légumes […]...
- Oui, je suis le rêveur Oui, je suis le rêveur; je suis le camarade Des petites fleurs d’or du mur qui se dégrade, Et l’interlocuteur des arbres et du vent. […]...
- Je suis plus pauvre que jamais Je suis plus pauvre que jamais Et que personne ; Mais j’ai ton cou gras, tes bras frais. Ta façon bonne De faire l’amour, et […]...
- Autour de ma maison Pour vivre clair, ferme et juste, Avec mon coeur, j’admire tout Ce qui vibre, travaille et bout Dans la tendresse humaine et sur la terre […]...
- Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d’Amour, Ore l’une me plaît, ore l’autre à son tour : […]...
- Je ne suis plus de ces esprits philosophiques Je ne suis plus de ces esprits philosophiques, Et ce n’est pas de morale que tu te piques Deux admirables conditions pour l’amour Tel que […]...
- Je me suis dit les mots câlins Je me suis dit les mots câlins Que personne ne peut me dire, Ceux qui ne parlent pas en vain Au cœur qui se ronge […]...
- Je suis née au milieu du jour Je suis née au milieu du jour, La chair tremblante et l’âme pure, Mais ni l’homme ni la nature N’ont entendu mon chant d’amour. Depuis, […]...
- Hiver Le ciel pleure ses larmes blanches Sur les jours roses trépassés ; Et les amours nus et gercés Avec leurs ailerons cassés Se sauvent, frileux, […]...
- La maison serait blanche La maison serait blanche et le jardin sonore De bruits d’eaux vives et d’oiseaux, Et le lierre du mur qui regarde l’aurore Broderait d’ombres les […]...
- Quand je me suis levée avec le petit jour Quand je me suis levée avec le petit jour, Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle velours Penchait sa […]...
- La maison vide Petite maison basse, au grand chapeau pointu, Qui, d’hiver en hiver, semble s’être enfoncée Dans la terre sans fleurs, autour d’elle amassée. Petite maison grise, […]...
- Un enfant de bonne maison (Épigramme.) Quand quelque riche fait folie, Le monde dit cela n’est rien ; Mais quand quelque pauvre s’oublie, Croyez qu’on le redresse bien....
- J’imagine souvent ta maison J’imagine souvent ta maison ; je t’y vois Usant dans le devoir une âme encore fervente ; Je reconnais ton bruit de pas j’entends ta […]...
- La maison dort La maison dort au cœur de quelque vieille ville Où des dames s’en vont, lasses de bonnes œuvres, S’assoupir en suivant l’office de six heures, […]...
- Maison abandonnée Audacieusement sise à cette hauteur, Cette maison proprette et d’une vigne ornée Est au milieu d’un tel déploiement de splendeur Que l’on devrait, il semble, […]...
- La petite maison La porte encor fermée et les fenêtres closes, À peine la maison sort des taillis couverts. Un paysage exquis borne cet univers Où l’on rêve, […]...
- Vu le soin ménager dont travaillé je suis Sonnet XII. Vu le soin ménager dont travaillé je suis, Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je […]...
- Je suis comme le roi d’un pays pluvieux Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec […]...