Je suis née au milieu du jour,
La chair tremblante et l’âme pure,
Mais ni l’homme ni la nature
N’ont entendu mon chant d’amour.
Depuis, je marche solitaire,
Pareille à ce ruisseau qui fuit
Rêveusement dans les fougères
Et mon cœur s’éloigne sans bruit.





Poèmes similaires:
- Quand je me suis levée avec le petit jour Quand je me suis levée avec le petit jour, Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle velours Penchait sa […]...
- Si c’est aimer, Madame, et de jour, et de nuit Si c’est aimer, Madame, et de jour, et de nuit Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire, Oublier toute chose, et ne vouloir rien […]...
- Ô mes fougères, j’ai passé Ô mes fougères, j’ai passé Dans votre vallon immobile ; Le jour lentement effacé Inclinait son azur tranquille Dans le ramage des bouleaux Et sur […]...
- Ni voir flamber au point du jour les roses Ni voir flamber au point du jour les roses, Ni lys planté sur le bord d’un ruisseau, Ni son de luth, ni ramage d’oiseau, Ni […]...
- Un jour d’hiver Sonnet. Arqué haut sur les monts et d’un bleu sans nuages Qu’un triomphant soleil embrase éblouissant, Le ciel, par la vallée où la chaleur descend, […]...
- Le jour des morts Voici le jour des morts, l’âme croit les entendre ; Mais au lieu d’un jour sombre et d’un ciel attriste, Une heure de printemps se […]...
- Le jour du mariage Le jour du mariage Bien gravement s’engage L’amour malin ; Mais souvent, pour se rendre, On le contraint d’attendre Au lendemain. Dans ce jour d’épouvante, […]...
- J’arrive où je suis étranger Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où […]...
- Quand je suis vingt ou trente mois Quand je suis vingt ou trente mois Sans retourner en Vendômois, Plein de pensées vagabondes, Plein d’un remords et d’un souci, Aux rochers je me […]...
- Je me suis dit les mots câlins Je me suis dit les mots câlins Que personne ne peut me dire, Ceux qui ne parlent pas en vain Au cœur qui se ronge […]...
- Ô Beauté nue Ô Beauté nue à jamais solitaire, Élève ton corps blanc du milieu des fougères Et laisse que le souffle ingénu du matin Caresse ton épaule […]...
- Je me suis affranchi de prison Or je me suis affranchi de prison, Où me tenait cruellement en ferre L’enfant Amour, je vais libre sur terre Sauvé des flots, et repris […]...
- Je suis dans ma maison chérie Je suis dans ma maison chérie D’où je vois les jours s’écouler ; Tour à tour soleil, brume, pluie Vont rire, fondre et s’envoler. Ah! […]...
- Oui, je suis proprement à ton nom immortel Sonnet XCVII. Oui, je suis proprement à ton nom immortel Le temple consacré, tel qu’en Tauroscytie Fut celui où le sang apaisait ton envie : […]...
- Je ne suis pas jaloux Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie, Et même je t’en aime et t’en admire mieux. Il montre ton grand cœur et la […]...
- Je suis homme né pour mourir Je suis homme né pour mourir, Je suis bien seur que du trespas Je ne me sçaurois secourir Que poudre je n’aille là-bas. Je cognois […]...
- Oui, je suis le rêveur Oui, je suis le rêveur; je suis le camarade Des petites fleurs d’or du mur qui se dégrade, Et l’interlocuteur des arbres et du vent. […]...
- N’étant, comme je suis, encore exercité Sonnet III. N’étant, comme je suis, encore exercité Par tant et tant de maux au jeu de la fortune, Je suivais d’Apollon la trace non […]...
- Je fus mystique et je ne le suis plus Je fus mystique et je ne le suis plus (La femme m’aura repris tout entier), Non sans garder des respects absolus Pour l’idéal qu’il fallut […]...
- Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie, Et même je t’en aime et t’en admire mieux. Il montre ton grand coeur et la […]...
- Je suis venu calme orphelin Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m’ont pas trouvé malin. À […]...
- Je ne suis plus de ces esprits philosophiques Je ne suis plus de ces esprits philosophiques, Et ce n’est pas de morale que tu te piques Deux admirables conditions pour l’amour Tel que […]...
- Je suis plus pauvre que jamais Je suis plus pauvre que jamais Et que personne ; Mais j’ai ton cou gras, tes bras frais. Ta façon bonne De faire l’amour, et […]...
- Non, je ne suis pas gaie Sonnet à Madame G. » Non, je ne suis pas gaie en mes fuites volages. Autant qu’on croirait bien, disait-elle en jouant ; Je sens […]...
- Quand je suis tout baissé sur votre belle face Quand je suis tout baissé sur votre belle face, Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc, Je ne sais quoi de […]...
- Vu le soin ménager dont travaillé je suis Sonnet XII. Vu le soin ménager dont travaillé je suis, Vu l’importun souci qui sans fin me tourmente, Et vu tant de regrets desquels je […]...
- Au jour le jour XÀ Emmanuel Des Essarts. Quand d’une perte irréparable On garde au coeur le souvenir, On est parfois si misérable Qu’on délibère d’en finir. La vie […]...
- Je m’en suis venu seul Je m’en suis venu seul revoir notre vallée ; Elle est déserte, elle est muette, c’est l’hiver. Dans ses bois dépouillés comme elle est désolée! […]...
- Gordes, il m’est avis que je suis éveillé Sonnet LXXXIX. Gordes, il m’est avis que je suis éveillé, Comme un qui tout ému d’un effroyable songe Se réveille en sursaut et par le […]...
- Cependant que tu suis le lièvre par la plaine Sonnet LVII. Cependant que tu suis le lièvre par la plaine, Le sanglier par les bois et le milan par l’air, Et que voyant le […]...
- Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d’Amour, Ore l’une me plaît, ore l’autre à son tour : […]...
- Il avait dit un jour Il avait dit un jour : » Que ne puis-je auprès d’elle, ( Elle, alors, c’était moi! ) que ne puis-je chercher Ce bonheur entrevu […]...
- Ce jour de Mai qui a la tête peinte Ce jour de Mai qui a la tête peinte, D’une gaillarde et gentille verdeur, Ne doit passer sans que ma vive ardeur Par votre grâce […]...
- Je suis comme le roi d’un pays pluvieux Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec […]...
- Un jour d’absence Quand l’horloge a sonné le moment du départ, Aucune larme, ami, n’a voilé ton regard! Tu m’as pressé la main… j’ai cru voir un sourire […]...
- Le jour de son mariage A Eulalie Tu quittes ta douce patrie ; Mais c’est pour suivre un tendre époux : Qu’importe où s’écoule la vie, Lorsque l’amour est avec […]...
- Le mauvais jour N’entend-elle jamais une voix me défendre, Un conseil attendri rappeler son devoir, Une larme furtive, un feu sous cette cendre, Un reproche d’en haut lui […]...
- Le jour de ton anniversaire A sa naissance Flore a fait naître aussi les fleurs ; Le printemps doit son influence, A sa naissance. A ta naissance, Pour nous prouver […]...
- Les fleurs Des avalanches d’or du vieil azur, au jour Premier et de la neige éternelle des astres Jadis tu détachas les grands calices pour La terre […]...
- Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Toute flamber d’amour, d’honneur et de vertu, Le regret, comme un trait mortellement […]...