Je suis née au milieu du jour,
La chair tremblante et l’âme pure,
Mais ni l’homme ni la nature
N’ont entendu mon chant d’amour.
Depuis, je marche solitaire,
Pareille à ce ruisseau qui fuit
Rêveusement dans les fougères
Et mon cœur s’éloigne sans bruit.
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