Ô mes fougères, j’ai passé
Dans votre vallon immobile ;
Le jour lentement effacé
Inclinait son azur tranquille
Dans le ramage des bouleaux
Et sur vos feuilles de dentelle
Que des reflets bleus comme une eau
Couvraient d’une teinte irréelle :
Mes tristes mains ont caressé
Lentement dans le soir tranquille,
Larges fougères immobiles,
Votre feuillage et j’ai passé.
(2 votes, average: 3,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Ô Beauté nue Ô Beauté nue à jamais solitaire, Élève ton corps blanc du milieu des fougères Et laisse que le souffle ingénu du matin Caresse ton épaule […]...
- Le passé Telle qu’une vapeur s’épaississant toujours, La nuit grave s’étend sur les îles boisées ; Les plus belles au loin, déjà semblent rasées Et les rives […]...
- Sur les bois oubliés quand passe l’hiver (Pour votre chère morte, son ami.) – » Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre, Tu te plains, ô captif solitaire du seuil, Que […]...
- Scènes du Passé Verts gazons où fleurit la blanche marguerite, Ombrage qu’au printemps la violette habite, Vallons, bocage, humble sentier, Dont la mousse reçoit cette pluie argentine Qui […]...
- Printemps passé Comme elle était si jeune et qu’elle était si blonde, Comme elle avait la peau si blanche et l’œil si noir, Je me laissai mener, […]...
- Passe-port Nez moyen. Œil très-noir. Vingt ans. Parisienne Les cheveux bien plantés sur un front un peu bas. Nom simple et très joli, que je ne […]...
- Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse Sonnet XLIV. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse, Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison, Si pour n’avoir commis homicide ou trahison, Si […]...
- Le passé Oh! comment retenir cet ange qui s’enfuit? Comme il est sombre et pâle! il ressemble à la nuit. Comme il s’envole vite!… et de ma […]...
- Dans l’ombre de ce vallon Dans l’ombre de ce vallon Pointent les formes légères Du Rêve. Entre les bourgeons Et du milieu des fougères Émergent des fronts songeurs Dans leurs […]...
- Aimez-vous le passé Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés? Les vieilles chambres Veuves de pas Qui sentent tout bas L’iris et l’ambre ; La […]...
- Le passé À M. A. de V***. Arrêtons-nous sur la colline A l’heure où, partageant les jours, L’astre du matin qui décline Semble précipiter son cours! En […]...
- Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps Sonnet XV. Panjas, veux-tu savoir quels sont mes passe-temps? Je songe au lendemain, j’ai soin de la dépense Qui se fait chacun jour, et si […]...
- Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie Je ne suis pas jaloux de ton passé, chérie, Et même je t’en aime et t’en admire mieux. Il montre ton grand coeur et la […]...
- Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Et puis après devins fruit en jeunesse ; Lors m’abaty de l’arbre de plaisance, Vert et non […]...
- Je suis née au milieu du jour Je suis née au milieu du jour, La chair tremblante et l’âme pure, Mais ni l’homme ni la nature N’ont entendu mon chant d’amour. Depuis, […]...
- Échos forestiers À Léonce Bénédite. Dans ma vieille forêt, au canton des fougères, Sur un chêne tombé je m’arrête souvent ; Le regard se complaît à ces […]...
- Un corbillard passe Voici la mort dans son faste lourd. Un corps de plus qu’il faut engloutir! Et la coutume, avant d’en finir, Veut qu’on le traîne insensible […]...
- Contentement passe richesse Bon pied, bon œil et bonne dent C’est toute ma fortune ; Des grâces dont chacun veut tant, Je n’ai demandé qu’une : Un cœur […]...
- Aubade chantée à Lætare un an passé C’est le printemps viens-t’en Pâquette Te promener au bois joli Les poules dans la cour caquètent L’aube au ciel fait de roses plis L’amour chemine […]...
- Jusques aux pervers nonchaloirs Jusques aux pervers nonchaloirs De ces yeux noirs, Jusques, depuis ces flemmes blanches De larges hanches Et d’un ventre et de beaux seins Aux fiers […]...
- L’habitude À Léon Chailley. La tranquille Habitude aux mains silencieuses Panse, de jour en jour, nos plus grandes blessures ; Elle met sur nos cœurs ses […]...
- Les oiseaux déguisés Tous ceux qui parlent des merveilles Leurs fables cachent des sanglots Et les couleurs de leur oreille Toujours à des plaintes pareilles Donnent leurs larmes […]...
- Le jet d’eau Tes beaux yeux sont las, pauvre amante! Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t’a surprise le plaisir. Dans la cour le […]...
- Circonspection Donne ta main, retiens ton souffle, asseyons-nous Sous cet arbre géant où vient mourir la brise En soupirs inégaux sous la ramure grise Que caresse […]...
- La bouche Ô lèvres, fleurs de sang qu’épanouit le rire, Frais calice du souffle et rose du baiser, Où, malgré moi, revient mon rêve se poser, Si […]...
- Les cloches du soir Quand les cloches du soir, dans leur lente volée, Feront descendre l’heure au fond de la vallée ; Quand tu n’auras d’amis, ni d’amours près […]...
- Je me suis dit les mots câlins Je me suis dit les mots câlins Que personne ne peut me dire, Ceux qui ne parlent pas en vain Au cœur qui se ronge […]...
- Hier au soir Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse, Nous apportait l’odeur des fleurs qui s’ouvrent tard ; La nuit tombait ; l’oiseau dormait dans […]...
- À Vénus de Milo Ô Vénus de Milo, guerrière au flanc nerveux, Dont le front irrité sous vos divins cheveux Songe, et dont une flamme embrase la paupière, Calme […]...
- Je t’apporte ma joie Je t’apporte, ce soir, comme offrande, ma joie D’avoir plongé mon corps dans l’or et dans la soie Du vent joyeux et franc et du […]...