À la très chère, à la très belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
À l’ange, à l’idole immortelle,
Salut en l’immortalité!
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l’éternel.
Sachet toujours frais qui parfume
L’atmosphère d’un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
Comment, amour incorruptible,
T’exprimer avec vérité?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité!
À la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
À l’ange, à l’idole immortelle,
Salut en l’immortalité!
(2 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Hymne à la beauté Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme, Ô Beauté! ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l’on peut […]...
- Hymne Amour qui voles dans les nues, Baisers blancs, fuyant sur l’azur, Et qui palpites dans les mues, Au nid sourd des forêts émues ; Qui […]...
- Hymne à la paix La paix sereine et radieuse Fait resplendir l’or des moissons ; La nature est blonde et joyeuse, Le ciel est plein de grands frissons. Hosanna […]...
- Hymne au soleil Vous avez pris pitié de sa longue douleur! Vous me rendez le jour, Dieu que l’amour implore! Déjà mon front couvert d’une molle pâleur, Des […]...
- L’hymne de la nuit Le jour s’éteint sur tes collines, Ô terre où languissent mes pas! Quand pourrez-vous, mes yeux, quand pourrez-vous, hélas! Saluer les splendeurs divines Du jour […]...
- Hymne Hymne aux morts de juillet. Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les […]...
- Hymne Le monde et sa vaine sagesse De l’homme éblouissent les yeux ; Sourire et pleurs, bonheur, tristesse, Tout passe et fuit avec vitesse : Il […]...
- À Louis II de Bavière Roi, le seul vrai roi de ce siècle, salut, Sire, Qui voulûtes mourir vengeant votre raison Des choses de la politique, et du délire De […]...
- Hymne des transportés Prions! voici l’ombre sereine. Vers toi, grand Dieu, nos yeux et nos bras sont levés. Ceux qui t’offrent ici leurs larmes et leur chaîne Sont […]...
- Hymne à la nuit Nuit, des amours ministre et sergente fidèle Des arrêts de Venus, et des saintes lois d’elle, Qui secrète accompagne L’impatient ami de l’heure accoutumée, Ô […]...
- Hymne de l’enfant à son réveil Ô père qu’adore mon père! Toi qu’on ne nomme qu’à genoux! Toi, dont le nom terrible et doux Fait courber le front de ma mère! […]...
- Que diras-tu ce soir Sonnet. Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire, Que diras-tu, mon coeur, coeur autrefois flétri, A la très-belle, à la très-bonne, à la très-chère, Dont […]...
- À l’enfant malade pendant le siège Si vous continuez d’être ainsi toute pâle Dans notre air étouffant, Si je vous vois entrer dans mon ombre fatale, Moi vieillard, vous enfant ; […]...
- Le chêne du parc détruit (III) III. J’ai vu comment, d’une patte, En ce siècle sans pareil, On épouse un cul-de-jatte, Et de l’autre, le soleil. J’ai vu comment grince et […]...
- Sur une absence Stance. Depuis qu’un malheureux adieu Rendit vers vous ma flamme criminelle, Tout l’univers, prenant votre querelle, Contre moi conspire en ce lieu. Ayant osé me […]...
- À Albert Mérat Et nous voilà très doux à la bêtise humaine, Lui pardonnant vraiment et même un peu touchés De sa candeur extrême et des torts très […]...
- Autre guitare Comment, disaient-ils, Avec nos nacelles, Fuir les alguazils? – Ramez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Oublier querelles, Misère et périls? – Dormez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Enchanter les […]...
- Métamorphoses Ô salubre et fécond engrais des trépassés! Ferment mystérieux des sèves éternelles, Nous te composerons, pourritures charnelles, Sous les gazons plus verts pêle-mêle entassés. Quand […]...
- Gloria in excelsis Gloire à Dieu dans les hauteurs, Paix aux hommes sur la terre! Aux hommes qui l’attendaient Dans leur bonne volonté. Le salut vient sur la […]...
- Rouge ou Noire Sonnet. Pascal! pour mon salut à quel dieu dois-je croire? – Tu doutes? crois au mien, c’est le moins hasardeux, Il est ou non : […]...
- Vilain J’ai connu, Madame, une Dame, Moi vilain petit paysan, Aussi grande de cœur et d’âme Que… la plus grande et… fine lame Et… pleine d’esprit… […]...
- Embrassez-moi, petite fille Contrerime XXIX. » – Embrassez-moi, petite fille, Là, bien. Quoi de nouveau? As-tu retrouvé le cerveau Qui manque à ta famille? Dis-moi, c’est vrai que […]...
- À vingt ans Sonnet. À vingt ans on a l’œil difficile et très fier : On ne regarde pas la première venue, Mais la plus belle! Et, plein […]...
- Ces liens d’or, cette bouche vermeille Ces liens d’or, cette bouche vermeille, Pleine de lis, de roses et d’oeillets, Et ces coraux chastement vermeillets, Et cette joue à l’Aurore pareille ; […]...
- Qui? quoi? comment? a qui? pourquoi Qui? quoy? comment? a qui? pourquoy? Passez, presens ou avenir, Quant me viennent en souvenir, Mon cueur en penser n’est pas coy. Au fort, plus […]...
- Claire fontaine Claire fontaine où rossignole Un rossignol jamais lassé, N’es-tu pas le charmant symbole D’un cher passé? Source de fraîche mélodie, Qui fait fleurir, sous nos […]...
- Aux imbéciles Quant nous irisons Tous nos horizons D’émeraudes et de cuivre, Les gens bien assis Exempts de soucis Ne doivent pas nous poursuivre. On devient très […]...
- Te regardant assise auprès de ta cousine Te regardant assise auprès de ta cousine, Belle comme une Aurore, et toi comme un Soleil, Je pensai voir deux fleurs d’un même teint pareil, […]...
- Le monstre I. Tu n’es certes pas, ma très-chère, Ce que Veuillot nomme un tendron. Le jeu, l’amour, la bonne chère, Bouillonnent en toi, vieux chaudron! Tu […]...
- À celle que j’aime Dans ta mémoire immortelle, Comme dans le reposoir D’une divine chapelle, Pour celui qui t’est fidèle, Garde l’amour et l’espoir. Garde l’amour qui m’enivre, L’amour […]...