Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace.
» Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir
Qu’avec déplaisir? «
L’homme épouvantable me répond : » – Monsieur, d’après les immortels
Principes de 89, tous les hommes sont égaux en droits ; donc je possède le droit de
Me mirer ; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience. «
Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison ; mais, au point de vue de la loi,
Il n’avait pas tort.





Poèmes similaires:
- Elsa au miroir C’était au beau milieu de notre tragédie Et pendant un long jour assise à son miroir Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir Ses […]...
- Le chat et le miroir Philosophes hardis, qui passez votre vie A vouloir expliquer ce qu’on n’explique pas, Daignez écouter, je vous prie, Ce trait du plus sage des chats. […]...
- L’enfant et le miroir Un enfant élevé dans un pauvre village Revint chez ses parents, et fut surpris d’y voir Un miroir. D’abord il aima son image ; Et […]...
- Elle prend un miroir Elle prend un miroir, s’y regarde, le jette avec horreur, souffle Son flambeau, et tombe à genoux auprès de son lit. Oh! je suis monstrueuse […]...
- Le miroir de la vérité Dans le beau siècle d’or, quand les premiers humains, Au milieu d’une paix profonde, Coulaient des jours purs et sereins, La vérité courait le monde […]...
- Sur un miroir Toutes les fois, miroir, que tu lui serviras À se mettre du noir aux yeux ou sur sa joue La poudre parfumée, ou bien dans […]...
- L’enfant au miroir À Mlle Emilie Bascans. Si j’étais assez grande, Je voudrais voir L’effet de ma guirlande Dans le miroir. En montant sur la chaise, Je l’atteindrais […]...
- Parfois dans mon miroir Parfois dans mon miroir où larde l’indolence Je m’apparais songeant sur un fond de silence ; La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit […]...
- Les larmes du monde À la mémoire de mon frère Émile Rollinat. Dans les yeux de l’Humanité La Douleur va mirer ses charmes. Tous nos rires, tous nos vacarmes […]...
- La conscience La Conscience voit dans nous Comme le chat dans les ténèbres. Tous! les obscurs et les célèbres, L’impie et le moine à genoux, Nous cachons […]...
- La génisse, la chèvre, et la brebis, en société avec le lion La Génisse, la Chèvre, et leur soeur la Brebis, Avec un fier Lion, seigneur du voisinage, Firent société, dit-on, au temps jadis, Et mirent en […]...
- Qu’autres que vous soient désirées Fait conjointement avec la duchesse De Bellegarde et le marquis de Racan. 1606. Qu’autres que vous soient désirées, Qu’autres que vous soient adorées, Cela se […]...
- Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore, Puisque, après m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien Revoler devers moi qui l’appelle et l’implore, Puisque tout ce bonheur […]...
- Sur la vestale d’Aizelin Sous l’œil de la louve d’airain, Ne t’endors pas indifférente. Ranime la flamme mourante, Vestale, songe au feu divin. Car, s’il devait s’éteindre enfin, Rome […]...
- Chagrin Sonnet. Usez moins avec moi du droit de tout charmer ; Vous me perdrez bientôt si vous n’y prenez garde. J’aime bien a vous voir, […]...
- Dans la grotte Là! Je me tue à vos genoux! Car ma détresse est infinie, Et la tigresse épouvantable d’Hyrcanie Est une agnelle au prix de vous. Oui, […]...
- À une boudeuse Un jour entier peut-on bouder! Cela passerait raillerie. Si j’ai cherché la brouillerie, C’était pour le plaisir de nous raccommoder. Pour notre utilité commune, Déride […]...
- Le parricide Un fils avait tué son père. Ce crime affreux n’arrive guère Chez les tigres, les ours ; mais l’homme le commet. Ce parricide eut l’art […]...
- Écrit sur la première page d’un livre de Joseph de Maistre Cathédrale monstre! Bâtie Contre le droit et le devoir! Plan incliné. La sacristie, Glissante, devient l’abattoir. Ici les cierges, là les torches. Dans ce temple, […]...
- Si par peine et sueur et par fidélité Sonnet XLVI. Si par peine et sueur et par fidélité, Par humble servitude et longue patience, Employer corps et biens, esprit et conscience, Et du […]...
- Dangereuse Vous dangereuse? mais sans doute! Très dangereuse, c’est certain ; Comme la peur que l’on écoute, Comme le bois près de la route Vers les […]...
- Tous les bas âges sont épars Tous les bas âges sont épars sous ces grands arbres. Certes, l’alignement des vases et des marbres, Ce parterre au cordeau, ce cèdre résigné, Ce […]...
- Enfantillage Madame, vous étiez petite, J’avais douze ans ; Vous oubliez vos courtisans Bien vite! Je ne voyais que vous au jeu Parmi les autres ; […]...
- L’invitation au voyage (II) Il est un pays superbe, un pays de Cocagne, dit-on, que je rêve de visiter avec une vieille amie. Pays singulier, noyé dans les brumes […]...
- Quel astre malheureux X(Sur l’absence de la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Quel astre malheureux ma fortune a bâtie? À quelles dures lois m’a le Ciel attaché, Que l’extrême regret […]...
- Destin Quand j’aurai bien souffert de mon âme muette Qui contenait le rythme et les rayons humains, Sans l’avoir jamais vue, en des planches secrètes, Des […]...
- Tes cheveux Elle est charmante, elle est aussi brune que blonde. Vous la reconnaîtrez, perfide comme l’onde, A ses cheveux changeant de tons et de parfums. Lorsque […]...
- Étoiles filantes Dans les nuits d’automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoile file, On forme […]...
- Nous sommes deux enfants Nous sommes deux enfants et nous sommes deux âmes ; Nos cœurs sont enlacés ; nous enlaçons nos mains, Toi, femme aux pleurs bénis, forte […]...
- Ruse du cœur Sans briser l’idole qu’on aime, S’accuser ou se repentir, C’est le moyen de pervertir Notre conscience elle-même : Mal faire en disant Peccavi! Oh! l’habile […]...
- Le renard, le singe et les animaux Les Animaux, au décès d’un Lion, En son vivant Prince de la contrée, Pour faire un Roi s’assemblèrent, dit-on. De son étui la couronne est […]...
- Ne t’ébahis, Ronsard, la moitié de mon âme Sonnet VIII. Ne t’ébahis, Ronsard, la moitié de mon âme, Si de ton Du Bellay France ne lit plus rien, Et si avec l’air du […]...
- Le squelette laboureur I Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreux Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité Et […]...
- À Pérrine Sonnet. On dit que Pasiphæ s’accoupla d’un taureau Dont naqui sur la terre un monstre épouvantable Pérrine, qu’as tu fait du monstre abominable Que jadis […]...
- Le cheval s’étant voulu venger du cerf De tout temps les Chevaux ne sont nés pour les hommes. Lorsque le genre humain de gland se contentait, Âne, Cheval, et Mule, aux forêts […]...
- À ceux qui font de petites fautes Sois avare du moindre écart d’honnêteté. Sois juste en détail. Voir des deuils, rire à côté, Mentir pour un plaisir, tricher pour un centime, Cela […]...
- Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Je fu en fleur ou temps passé d’enfance Et puis après devins fruit en jeunesse ; Lors m’abaty de l’arbre de plaisance, Vert et non […]...
- Ferrum est quod amant Sous les pleurs du jet d’eau qui bruit dans la vasque, Armide étreint les flancs du héros enchaîné. Près d’Ares, qui de sang ruisselle, Dioné […]...
- Pour endormir l’enfant Ah! Si j’étais le cher petit enfant Qu’on aime bien, mais qui pleure souvent, Gai comme un charme, Sans une larme, J’écouterais chanter l’heure et […]...
- C’est l’hiver C’est l’hiver. Ô villes folles, Dansez! Dans le bal béant Tourbillonnent les paroles De la joie et du néant. L’homme flotte dans la voie Où […]...