Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.
Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s’aimerait, en se sentant vieillir.
Votre voix m’enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre coeur brûlait si tranquillement beau
Qu’en ce moment, j’aurais pu voir s’ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.
(2 votes, average: 4,50 out of 5)
Poèmes similaires:
- Le soir qu’Amour vous fit en la salle descendre Le soir qu’Amour vous fit en la salle descendre Pour danser d’artifice un beau ballet d’amour, Vos yeux, bien qu’il fût nuit, ramenèrent le jour, […]...
- Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Ce Lierre qui coule et se glisse à l’entour Des arbres et des murs, lesquels, […]...
- Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne […]...
- Madame, autour de vous tant de grâce étincelle Mens blanda in corpore blando. Madame, autour de vous tant de grâce étincelle, Votre chant est si pur, votre danse recèle Un charme si vainqueur, […]...
- Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage Sonnet XCIV. Si vous voyiez mon coeur ainsi que mon visage, Vous le verriez sanglant, transpercé mille fois, Tout brûlé, crevassé, vous seriez sans ma […]...
- Ô laissez-vous aimer À Madame ***. Ô laissez-vous aimer!… ce n’est pas un retour, Ce n’est pas un aveu que mon ardeur réclame ; Ce n’est pas de […]...
- Que voulez-vous que je vous dise? Que voulez-vous que je vous dise? Cela vous coûterait bien peu, De délaisser enfin l’Église Et de vous rapprocher de Dieu. Vous écrasez les grandes […]...
- Hier au soir Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse, Nous apportait l’odeur des fleurs qui s’ouvrent tard ; La nuit tombait ; l’oiseau dormait dans […]...
- Quand vous serez bien vieille Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, devisant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : […]...
- Souvenez-vous de moi Grâce au hasard qui sur nous règne en maître, Ici nos pas ont pu se rencontrer. Je pars demain, et pour jamais peut-être Dans son […]...
- Le premier soir Ce premier soir, pourquoi, pourquoi M’avais-tu dit, tout abattue, Qu’avant de te donner à moi Un autre que moi t’avait eue? Et comment, comment, ce […]...
- Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
- Qu’en avez-vous fait Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur! Le vôtre est rendu, Je n’en ai […]...
- Marie, vous passez en taille, et en visage Marie, vous passez en taille, et en visage, En grâce, en ris, en yeux, en sein, et en téton, Votre moyenne soeur, d’autant que le […]...
- Cher ange, vous êtes belle Élégie VII. Cher ange, vous êtes belle A faire rêver d’amour, Pour une seule étincelle De votre vive prunelle, Le poète tout un jour. Air […]...
- Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux, Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou vicieux ; Du bon ou […]...
- Vous reviendrez bientôt, les bras pleins de pardons Vous reviendrez bientôt, les bras pleins de pardons Selon votre coutume, Ô Pères excellents qu’aujourd’hui nous perdons Pour comble d’amertume. Vous reviendrez, vieillards exquis, avec […]...
- Que n’êtes-vous lassées mes tristes pensées Pour Henri le Grand, sur la dernière Absence de la princesse de Condé. 1609. Que n’êtes-vous lassées, Mes tristes pensées, De troubler ma raison, Et […]...
- Le soir de la jeunesse À mon ami ***. Oui, vous avez franchi la jeunesse brûlante ; Vous avez passé l’âge où chaque heure est trop lente, Où, tout rêvant, […]...
- Quand vous vous assemblez Quand vous vous assemblez, bruyante multitude, Pour aller le traquer jusqu’en sa solitude, Vous excitant l’un l’autre, acharnés furieux, – Ne le sentez-vous pas? – […]...
- Un soir, au temps du sombre équinoxe d’automne Un soir, au temps du sombre équinoxe d’automne Où la mer forcenée et redoublant d’assauts Se cambre et bat d’un lourd bélier le roc qui […]...
- Un soir au coucher du soleil C’était encore un soir au coucher du soleil. Je menais sur le bord murmurant d’une grève Mon cœur qui te répond, ô mer, et qui […]...
- Que me conseillez-vous, mon coeur Que me conseillez-vous, mon coeur? Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur? Pour votre bien et […]...
- Oh! qui que vous soyez Oh! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres, Je vous plains. Vils, méchants, féroces, lâches, traîtres, Vous périrez par ceux que vous croyez tenir. […]...
- Quand vous exagérez même la vérité Quand vous exagérez même la vérité, Mon aimable Zoé, vous vous éloignez d’elle. Vous altérez, hélas! la grâce naturelle, Et l’heureuse simplicité Qui vous rendent […]...
- Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Là, la gaie alouette au ciel a fredonné, Et là le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte […]...
- Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Et la blessure est encore vibrante, Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour. Ô mon Dieu, votre crainte […]...
- Au passant d’un soir Dites, quel est le pas Des mille pas qui vont et passent Sur les grand’routes de l’espace, Dites, quel est le pas Qui doucement, un […]...
- Chanson Paimpolaise Les marins ont dit aux oiseaux de mer : Nous allons bientôt partir pour l’Islande, Quand le vent du Nord sera moins amer Et quand […]...
- Qu’aimez-vous? J’aime un œil noir sous un sourcil d’ébène, Sur un front blanc j’aime de noirs cheveux : Et vous avez de longs cheveux d’ébène Sur […]...