Dans les nuits d’automne, errant par la ville,
Je regarde au ciel avec mon désir,
Car si, dans le temps qu’une étoile file,
On forme un souhait, il doit s’accomplir.
Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes.
Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi,
Je fais de grands vœux afin que tu m’aimes
Et qu’en ton exil tu penses à moi.
À cette chimère, hélas! je veux croire,
N’ayant que cela pour me consoler.
Mais voici l’hiver, la nuit devient noire,
Et je ne vois plus d’étoiles filer.
(2 votes, average: 2,50 out of 5)
Poèmes similaires:
- Les étoiles filantes (III) III. Les deux amants, sous la nue, Songent, charmants et vermeils… – L’immensité continue Ses semailles de soleils. À travers le ciel sonore, Tandis que, […]...
- Les étoiles filantes (II) II. Mais qu’importe! l’herbe est verte, Et c’est l’été! Ne pensons, Jeanne qu’à l’ombre entrouverte, Qu’aux parfums et qu’aux chansons. La grande saison joyeuse Nous […]...
- Les étoiles filantes I. À qui donc le grand ciel sombre Jette-t-il ses astres d’or? Pluie éclatante de l’ombre, Ils tombent…? – Encor! encor! Encor! – lueurs éloignées, […]...
- Étoiles Étoiles, qui d’en haut voyez valser les mondes, Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes, Vos pleurs de diamant ; Lune, lis de la […]...
- Les étoiles bleues Sonnet. Au creux de mon abîme où se perd toute sonde, Maintenant, jour et nuit, je vois luire deux yeux, Amoureux élixirs de la flamme […]...
- Les étoiles À Mme de P***. Il est pour la pensée une heure… une heure sainte, Alors que, s’enfuyant de la céleste enceinte, De l’absence du jour […]...
- Étoiles Ses yeux, tout un printemps, éclairèrent ma vie Je marchais ébloui, la tenant par la main. Elle était le rayon, l’étoile du chemin, Et tant […]...
- Il pleuvait. Les tristes étoiles Contrerime VI. Il pleuvait. Les tristes étoiles Semblaient pleurer d’ennui. Comme une épée, à la minuit, Tu sautas hors des toiles. – Minuit! Trouverai-je une […]...
- Les étoiles ne me sont rien Les étoiles ne me sont rien, Et je ne saurais rien leur dire. Un même éclat qui les vaut bien Fait ton regard et ton […]...
- Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes Le ciel profond reflète en étoiles nos larmes, Car nous pleurons, ce soir, de nous sentir trop vivre. La brume est chaude, la plus blanche […]...
- Portes et fenêtres N’entends-tu pas? – Sang et guitare! – Réponds!… je damnerai plus fort. Nulle ne m’a laissé, Barbare, Aussi longtemps me crier mort! Ni faire autant […]...
- Chanson Si je perds bien des maîtresses, J’en fais encor plus souvent, Et mes vœux et mes promesses Ne sont que feintes caresses, Et mes vœux […]...
- Le vendredi à Vêpres Créateur des humains, grand Dieu, souverain maître De ce vaste univers! Qui du sein de la terre à ton ordre vis naître Tant d’animaux divers […]...
- L’homme et la puce Par des voeux importuns nous fatiguons les Dieux, Souvent pour des sujets même indignes des hommes. Il semble que le Ciel sur tous tant que […]...
- Douce Maîtresse Douce Maîtresse, touche, Pour soulager mon mal, Ma bouche de ta bouche Plus rouge que coral ; Que mon col soit pressé De ton bras […]...
- Le puits mystérieux À travers la forêt de folles arabesques Que le doigt du sommeil trace au mur de mes nuits, Je vis, comme l’on voit les Fortunes […]...
- À Jeanne Lemerre (Pour le jour de son mariage) Poète de vingt ans, je t’ai vue au berceau. Qu’elle est loin, la chanson du Passant à Silvie! Que […]...
- Ballade de la vie en rouge L’un toujours vit la vie en rose, Jeunesse qui n’en finit plus, Seconde enfance moins morose, Ni vœux, ni regrets superflus. Ignorant tout flux et […]...
- Le cheval et le pourceau Fable XV, Livre II. » Que fais-tu donc en ce bourbier, Où je te vois vautré sans cesse? » Au pourceau disait le coursier. » […]...
- Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête Sonnet CXXIX. Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête, Je vois le vieux Protée son troupeau renfermer, Je vois le vert Triton s’égayer sur […]...
- Va ton chemin sans plus t’inquiéter Va ton chemin sans plus t’inquiéter! La route est droite et tu n’as qu’à monter, Portant d’ailleurs le seul trésor qui vaille, Et l’arme unique […]...
- Ton beau front Que de ses blonds anneaux ton beau front se dégage ; Au ciel, jeune Mary, lève tes grands yeux bleus! Vois-tu sur l’horizon monter ce […]...
- Le château de l’espérance Ta pâle chevelure ondoie Parmi les parfums de ta peau Comme folâtre un blanc drapeau Dont la soie au soleil blondoie. Las de battre dans […]...
- Pitié des choses La douleur aiguise les sens, – Hélas! ma mignonne est partie! – Et dans la nature je sens Une secrète sympathie. Je sens que les […]...
- Le samedi à Matines Ô Toi qui d’un œil de clémence Vois les égarements des fragiles humains, Toi dont l’être un en trois et le même en puissance A […]...
- À son Page Fais rafraîchir mon vin, de sorte Qu’il passe en froideur un glaçon ; Fais venir Jeanne, qu’elle apporte Son Luth pour dire une chanson ; […]...
- Toi pour qui les dieux du mystère Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre, Comme en […]...
- Quand je cause avec toi » Quand je cause avec toi paisiblement, Ce m’est vraiment charmant, tu causes si paisiblement! Quand je dispute et te fais des reproches, Tu disputes, […]...
- Épigramme sur la mort Écrit au nom de M. Puget pour sa femme. 1614. Belle âme qui fus mon flambeau, Reçois l’honneur qu’en ce tombeau Je suis obligé de […]...
- La vie de loin Sonnet. Ceux qui ne sont pas nés, les peuples de demain, Entendent vaguement, comme de sourds murmures, Les grands coups de marteaux et les grands […]...