» Donner, donner! vite appauvrit ;
Gardons-nous de toute largesse ;
S’enrichir, voilà la sagesse
Gagner pour soi, voilà l’esprit! «
– Vous le croyez, troupe gloutonne,
Mais aux grands cœurs l’amour apprit
Qu’on n’a vraiment qu’autant qu’on donne.





Poèmes similaires:
- Donner et avoir (2) À nos enfants, à nos élèves, À nos amis, à tous pécheurs, Nous voudrions, fougueux prêcheurs, Donner les vertus de nos rêves ; Mais en […]...
- Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté Plût-il à Dieu n’avoir jamais tâté Si follement le tétin de m’amie! Sans lui vraiment l’autre plus grande envie, Hélas! ne m’eût, ne m’eût jamais […]...
- Avoir vu dévaler une triple montagne Sonnet CXIII. Avoir vu dévaler une triple montagne, Apparaître une biche et disparaître soudain, Et dessus le tombeau d’un empereur romain Une vieille carafe élever […]...
- Après avoir souffert Après avoir souffert, après avoir vécu, Tranquille, et du néant de l’homme convaincu, Tu dis je ne sais rien! – Et je te félicite, Ô […]...
- Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse Sonnet XLIV. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse, Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison, Si pour n’avoir commis homicide ou trahison, Si […]...
- Après avoir longtemps erré sur le rivage Sonnet XVII. Après avoir longtemps erré sur le rivage Où l’on voit lamenter tant de chétifs de cour, Tu as atteint le bord où tout […]...
- Le bonheur Stances irrégulières. À Madame la princesse D’Hatzfeld. Le bonheur ici-bas tient à bien peu de chose. Vous ne l’ignorez pas ; vous savez, d’après vous, […]...
- Chanson de Fortunio Si vous croyez que je vais dire Qui j’ose aimer, Je ne saurais, pour un empire, Vous la nommer. Nous allons chanter à la ronde, […]...
- Sonnet boiteux Ah! vraiment c’est triste, ah! vraiment ça finit trop mal, Il n’est pas permis d’être à ce point infortuné. Ah! vraiment c’est trop la mort […]...
- Charité Si vous croyez que j’ai l’âme assez abaissée Pour porter vos dédains sans me lever un jour Si vous croyez en moi tuer toute pensée, […]...
- Plan d’études De vos projets je blâme l’imprudence : Trop de savoir dépare la beauté. Ne perdez point votre aimable ignorance, Et conservez cette naïveté Qui vous […]...
- À la Reine Marie de Médicis (II) (Sur la mort de Mgr. le duc d’Orléans, son second fils.) 1611. Consolez-vous, madame ; apaisez votre plainte : La France, à qui vos yeux […]...
- La guenon, le singe et la noix Une jeune guenon cueillit Une noix dans sa coque verte ; Elle y porte la dent, fait la grimace… ah! Certes, Dit-elle, ma mère mentit […]...
- À Alfred Dehodencq Tenir la lumière asservie Lorsqu’elle voudrait s’envoler, Et voler A Dieu le secret de la vie ; Pour les mélanger sur des toiles Dérober même […]...
- À vingt ans Sonnet. À vingt ans on a l’œil difficile et très fier : On ne regarde pas la première venue, Mais la plus belle! Et, plein […]...
- La brume Le Saint-Laurent, mordu par les souffles d’automne, S’exaspère. Partout sur le fleuve dément L’âme des bois brûlés flotte languissamment. Affolé, mon canot plonge dans l’eau […]...
- Les regrets d’une coquette Adieu beauté, parure du jeune âge, Bientôt l’hiver va neiger sur mon front ; La main du temps qui ride mon visage, Chaque matin me […]...
- Albertus (I) Sur le bord d’un canal profond dont les eaux vertes Dorment, de nénuphars et de bateaux couvertes, Avec ses toits aigus, ses immenses greniers, Ses […]...
- Se fâcher tout le jour d’une fâcheuse chasse Sonnet CXXI. Se fâcher tout le jour d’une fâcheuse chasse, Voir un brave taureau se faire un large tour. Étonné de se voir tant d’hommes […]...
- À George Sand III Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; […]...
- Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré Sonnet LXXXI. Il fait bon voir, Paschal, un conclave serré, Et l’une chambre à l’autre également voisine D’antichambre servir, de salle et de cuisine, En […]...
- Et les voilà mentant, inventant, misérables Et les voilà mentant, inventant, misérables! Les voilà, fronts sans honte et bouches incurables, Calomniant l’honneur du pays, flétrissant Tous les lutteurs, ceux-ci qui versèrent […]...
- Oh! comme ils sont goulus – Oh! comme ils sont goulus! dit la mère parfois. Il faut leur donner tout, les cerises des bois, Les pommes du verger, les gâteaux […]...
- La grand-mère Romance. Dansez, fillettes du village, Chantez vos doux refrains d’amour : Trop vite, hélas! un ciel d’orage Vient obscurcir le plus beau jour. En vous […]...
- Il y a longtemps Sonnet. Vous me donniez le bras, nous causions seuls tous deux, Et les cœurs de vingt ans se font signe bien vite ; J’en suis […]...
- Myson Myson fut connu dans la Grèce Par son amour pour la sagesse ; Pauvre, libre, content, sans soins, sans embarras, Il vivait dans les bois, […]...
- Les phares Rubens, fleuve d’oubli, jardin de la paresse, Oreiller de chair fraîche où l’on ne peut aimer, Mais où la vie afflue et s’agite sans cesse, […]...
- Le petit poisson et le pêcheur Petit poisson deviendra grand, Pourvu que Dieu lui prête vie ; Mais le lâcher en attendant, Je tiens pour moi que c’est folie : Car […]...
- Visite à l’Arsenal de Toulon La forge retentit de longs fracas d’enclume ; Tout hurle, tout gémit, et, dans l’antre infernal, Sous le soufflet robuste un noir brasier qui fume […]...
- Le départ Il est donc vrai? Je garde en quittant la patrie, Ô profonde douleur! un cœur indifférent. Pas de regard aimé, pas d’image chérie, Dont mon […]...
- À Albert Mérat Et nous voilà très doux à la bêtise humaine, Lui pardonnant vraiment et même un peu touchés De sa candeur extrême et des torts très […]...
- Les poissons et le berger qui joue de la flûte Tircis, qui pour la seule Annette Faisait résonner les accords D’une voix et d’une musette Capables de toucher les morts, Chantait un jour le long […]...
- De plus, cette ignorance de Vous! De plus, cette ignorance de Vous! Avoir des yeux et ne pas vous voir, Une âme et ne pas vous concevoir. Un esprit sans nouvelles […]...
- Pandore Quand Pandore eut reçu la vie, Chaque dieu de ses dons s’empressa de l’orner. Vénus, malgré sa jalousie, Détacha sa ceinture et vint la lui […]...
- De la bienfaisance et de la reconnaissance Deux déités, qui de leur main féconde Versent la paix et le bonheur au monde, Servant dans ses desseins le dieu de l’univers, Joignent d’un […]...
- Les compagnons d’Ulysse Ulysse était trop fin pour ne pas profiter D’une pareille conjoncture : Il obtint qu’on rendrait à ces Grecs leur figure. » Mais la voudront-ils […]...
- À un homme partant pour la chasse Oui, l’homme est responsable et rendra compte un jour. Sur cette terre où l’ombre et l’aurore ont leur tour, Sois l’intendant de Dieu, mais l’intendant […]...
- Le mulot et l’éléphant Fable XI, Livre II. Un jour, tout en philosophant, Tout en promenant ses pensées, Une bête des plus sensées… Un homme?… non, un éléphant, D’un […]...
- Le baiser Couples fervents et doux, ô troupe printanière! Aimez au gré des jours. – Tout, l’ombre, la chanson, le parfum, la lumière Noue et dénoue l’amour. […]...
- Le portrait Riant portrait, tourment de mon désir, Muet amour, si loin de ton modèle! Ombre imparfaite du plaisir, Tu seras pourtant plus fidèle. De ta gaîté […]...