Pour voir, pour juger, pour sentir
Sachons nous mettre au point de vue :
Ainsi l’on peut faire sortir
De tout quelque grâce imprévue.
Sottise, erreur, tort ou bévue,
Que de mal nous eût épargné
Cet art, par nous moins dédaigné!
(2 votes, average: 2,50 out of 5)
Poèmes similaires:
- Pantoum négligé Trois petits pâtés, ma chemise brûle. Monsieur le Curé n’aime pas les os. Ma cousine est blonde, elle a nom Ursule, Que n’émigrons-nous vers les […]...
- L’imitation Jaloux bien à tort, chacun cède A l’erreur commune ici-bas : N’estimant que ce qu’il n’a pas, Il méconnaît ce qu’il possède. On croit beaucoup […]...
- Mes yeux, vous m’êtes superflus Chanson pour M. le duc de Bellegarde, amoureux d’une dame De la plus haute condition qui fût en France, et même en Europe. 1616. Mes […]...
- L’oiseleur, l’autour et l’alouette Les injustices des pervers Servent souvent d’excuse aux nôtres. Telle est la loi de l’Univers : Si tu veux qu’on t’épargne, épargne aussi les autres. […]...
- L’homme de désir Par crainte, erreur ou poésie Nous compliquons tout à plaisir ; Les éclairs de la jalousie, Les prismes de la fantaisie Font tout mal voir […]...
- Le chien enragé Fable II, Livre IV. A. Epargne ce pauvre animal. B. Un bâton fera son affaire. A. Mais il ne t’a fait aucun mal. B. A […]...
- Aux femmes Noyez dans un regard limpide, aérien, Les douleurs. Ne dites rien de mal, ne dites rien de bien, Soyez fleurs. Soyez fleurs : par ces […]...
- Au lecteur La sottise, l’erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur […]...
- Nous venions de voir le taureau Chanson. Nous venions de voir le taureau, Trois garçons, trois fillettes. Sur la pelouse, il faisait beau, Et nous dansions un boléro Au son des […]...
- Tu bois, c’est hideux presque autant que moi Tu bois, c’est hideux! presque autant que moi. Je bois, c’est honteux, presque plus que toi, Ce n’est plus ce qu’on appelle une vie… Ah! […]...
- L’aigle et l’escarbot L’Aigle donnait la chasse à maître Jean Lapin, Qui droit à son terrier s’enfuyait au plus vite. Le trou de l’Escarbot se rencontre en chemin. […]...
- Conseil Jeune fille, crois-moi, s’il en est temps encore, Choisis un fiancé joyeux, à l’œil vivant, Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas […]...
- L’alouette et ses petits avec le maître d’un champ Ne t’attends qu’à toi seul, c’est un commun Proverbe. Voici comme Esope le mit En crédit. Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand […]...
- La cendre De la sorte – parlant par la voix du Curé – La cendre de l’âtre interpelle La chambrière antique à l’air dur et madré Qui […]...
- Après la chose faite, après le coup porté Après la chose faite, après le coup porté Après le joug très dur librement accepté, Et le fardeau plus lourd que le ciel et la […]...
- À Don Quichotte Ô Don Quichotte, vieux paladin, grand Bohème, En vain la foule absurde et vile rit de toi : Ta mort fut un martyre et ta […]...
- Chanson – Cette Anne si belle Chantée au ballet du triomphe de Pallas. 1615. Cette Anne si belle, Qu’on vante si fort, Pourquoi ne vient-elle? Vraiment elle a tort. Son Louis […]...
- Nature ornant la dame Nature ornant la dame qui devait De sa douceur forcer les plus rebelles, Lui fit présent des beautés les plus belles, Que dès mille ans […]...
- Toujours l’extase des baisers Toujours l’extase des baisers! Ne boire que la fleur des choses! Les printemps sont malavisés ; Les roses ont tort d’être roses. Avoir toujours un […]...
- La devise Puisque Vous vîntes en ce monde, Sur la Normandie au sol fier, Dans une ville gaie et blonde, Entre les pommiers et la mer ; […]...
- Quoi donc! c’est un arrêt qui n’épargne personne (À l’occasion de la goutte dont Henri le Grand Fut attaqué au mois de janvier 1609.) Quoi donc! c’est un arrêt qui n’épargne personne, Que […]...
- Un mot amical Vous désirez donc que sur ce volume Le poète écrive un mot amical. Mais je tremble presque, en prenant la plume, Que mon souvenir tourne […]...
- Le jour de son mariage A Eulalie Tu quittes ta douce patrie ; Mais c’est pour suivre un tendre époux : Qu’importe où s’écoule la vie, Lorsque l’amour est avec […]...
- Quelqu’un Donc un homme a vécu qui s’appelait Varron, Un autre Paul-Emile, un autre Cicéron ; Ces hommes ont été grands, puissants, populaires, Ont marché, précédés […]...
- Le délire du fantassin L’ENFANT fantôme fend de l’homme Entre les piliers de pierre : 2ΠR, son tour de tête. (La tour monte, attention au ciel) Comme il mue, […]...
- L’astrologue qui se laisse tomber dans un puits Un Astrologue un jour se laissa choir Au fond d’un puits. On lui dit : « Pauvre bête, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux […]...
- La visite des anges LA MÈRE. Canari, Doux chéri, Chante un peu moins fort, Sur ta gaîté fais quelque effort. Mon pauvre enfant, comme il est blême! Déjà cinq […]...
- Le navrant sourire où monte un flot de larmes Ah! le navrant sourire où monte un flot de larmes, Et nos cœurs douloureux et lourds qui battent l’heure! Détourne ton visage et laisse-moi. Qu’il […]...
- L’examen de minuit La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage A nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : – Aujourd’hui, date fatidique, Vendredi, treize, […]...
- Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux, Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou vicieux ; Du bon ou […]...