Février. Le blé monte aux tiédeurs hivernales.
En hiver nos midis sont des matins d’été ;
Mais parfois méchamment, aux heures matinales,
Un souffle d’hiver glace Avril épouvanté.
Il sent alors que tout s’est trop hâté d’éclore,
Que tout s’est revêtu de trop claires couleurs,
Et, dans les champs déserts, en attendant l’aurore,
Avril frileux et blanc frissonne sous les fleurs.
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