Il est nuit : la mer dans son lit repose,
Assoupie au loin si tranquillement
Que pas une brise à cette heure n’ose
Troubler d’un baiser son recueillement.
Sans murmure aucun, sans aucune ride,
Qu’elle est belle à voir cette mer qui dort,
Laissant admirer dans le flot limpide
A la claire nuit ses étoiles d’or!
Pour jouir ainsi de ce calme immense,
Quel est ton secret, ô mer? Dis-le-moi!
Car je sais un cœur, un cœur en démence,
Qui voudrait enfin dormir comme toi!
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