Vous m’avez demandé quelques vers sur » Amour « .
Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse,
Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se presse
Et dévale, flot plus amer de jour en jour.
Qu’en dire, sinon : » Poor Yorick! » ou mieux » poor
Lelian! » et pauvre âme à tout faire, faiblesse,
Mollesse par des fois et caresse et paresse,
Ou tout à coup partie en guerre comme pour
Tout casser d’un passé si pur, si chastement
Ordonné par la beauté des calmes pensées.
Et pour damner tant d’heures en Dieu dépensées.
Puis il revient, mon Œuvre, las d’un tel ahan,
Pénitent, et tombant à genoux mains dressées…
Priez avec et pour le pauvre Lelian!
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Vous m’avez demandé quelques vers sur Amour Vous m’avez demandé quelques vers sur » Amour « . Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse, Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se […]...
- Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Et la blessure est encore vibrante, Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour. Ô mon Dieu, votre crainte […]...
- Je ne vous ferai pas de vers Sonnet. Je ne vous ferai pas de vers, Madame, blonde entre les blondes, Vous réduiriez trop l’univers, Vous seriez reine sur les mondes. Vos yeux […]...
- Le soir qu’Amour vous fit en la salle descendre Le soir qu’Amour vous fit en la salle descendre Pour danser d’artifice un beau ballet d’amour, Vos yeux, bien qu’il fût nuit, ramenèrent le jour, […]...
- Quelques mots à un autre On y revient ; il faut y revenir moi-même. Ce qu’on attaque en moi, c’est mon temps, et je l’aime. Certes, on me laisserait en […]...
- Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne […]...
- Vers pour être calomnié Ce soir je m’étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l’humble lit, Et j’ai vu, comme un qui s’applique et qui […]...
- Je ne demande pas autre chose aux forêts Je ne demande pas autre chose aux forêts Que de faire silence autour des antres frais Et de ne pas troubler la chanson des fauvettes. […]...
- Où que je tourne l’œil, soit vers le Capitole Sonnet CVII. Où que je tourne l’œil, soit vers le Capitole, Vers les bains d’Antonin ou Dioclétien. Et si quelque œuvre encor dure plus ancien […]...
- Je vous ai promis mon baiser Je vous ai promis mon baiser pour ce soir, En revanche vous m’avez promis la récompense Certes imméritée, et voici que j’y pense! Et depuis […]...
- Or, vous voici promus, petits amis Or, vous voici promus, petits amis, Depuis les temps de ma lettre première, Promus, disais-je, aux fiers emplois promis À votre thèse, en ces jours […]...
- Qu’en avez-vous fait Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur! Le vôtre est rendu, Je n’en ai […]...
- Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Ce Lierre qui coule et se glisse à l’entour Des arbres et des murs, lesquels, […]...
- Seigneur, vous m’avez laissé vivre Seigneur, vous m’avez laissé vivre Pour m’éprouver jusqu’à la fin. Vous châtiez cette chair ivre, Par la douleur et par la faim! Et Vous permîtes […]...
- L’amour de la Patrie L’amour de la Patrie est le premier amour Et le dernier amour après l’amour de Dieu. C’est un feu qui s’allume alors que luit le […]...
- Amour, Amour, donne-moi paix ou trêve Amour, Amour, donne-moi paix ou trêve, Ou bien retire, et d’un garrot plus fort Tranche ma vie et m’avance la mort : Douce est la […]...
- Vers en assonances Les variations normales De l’esprit autant que du cœur, En somme, témoignent peu mal En dépit de tel qui s’épeure, Parlent par contre, contre tel […]...
- Vers dorés L’art ne veut point de pleurs et ne transige pas, Voilà ma poétique en deux mots : elle est faite De beaucoup de mépris pour […]...
- Le son du cor s’afflige vers les bois Le son du cor s’afflige vers les bois D’une douleur on veut croire orpheline Qui vient mourir au bas de la colline Parmi la bise […]...
- Vers sans rimes Le bruit de ton aiguille et celui de ma plume Sont le silence d’or dont on parla d’argent. Ah! cessons de nous plaindre, insensés que […]...
- Que voulez-vous que je vous dise? Que voulez-vous que je vous dise? Cela vous coûterait bien peu, De délaisser enfin l’Église Et de vous rapprocher de Dieu. Vous écrasez les grandes […]...
- Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
- Quand vous vous assemblez Quand vous vous assemblez, bruyante multitude, Pour aller le traquer jusqu’en sa solitude, Vous excitant l’un l’autre, acharnés furieux, – Ne le sentez-vous pas? – […]...
- Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813 Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi, Bouches aux dents d’émail disant toujours : Pourquoi? Vous qui, m’interrogeant sur plus d’un grand problème, Voulez […]...
- Laisse-moi sommeiller, amour Laisse-moi sommeiller, Amour! Ne te suffit-il que de jour Les yeux trop cruels de ma dame Me tourmentent le corps et l’âme, Sans la nuit […]...
- Muses, souvenez-vous Dixain. Muses, souvenez-vous du guerrier, – de l’ancien Qui ne fut général ni polytechnicien, Mais qui charma dix ans les mânes du grand Hômme! Cet […]...
- Vous qui sur mon front toute en larmes Vous qui sur mon front, toute en larmes, Pressez vos yeux pour ne plus voir Les feuilles du berceau de charmes Sur le sable humide […]...
- Plus de vers Non, plus de vers, jamais ; ce monde où tout s’altère, Ma muse, a fait pâlir ton front pudique et saint, Ton aile s’est brisée […]...
- L’amour par terre Le vent de l’autre nuit a jeté bas l’Amour Qui, dans le coin le plus mystérieux du parc, Souriait en bandant malignement son arc, Et […]...
- Ô mes lettres d’amour Oh primavera! gioventù dell’ anno! Oh gioventù, primavera della vita! Ô mes lettres d’amour, de vertu, de jeunesse, C’est donc vous! Je m’enivre encore à […]...