Je voudrais bien richement jaunissant
En pluie d’or goutte à goutte descendre
Dans le beau sein de ma belle Cassandre,
Lors qu’en ses yeux le somme va glissant.
Je voudrais bien en taureau blanchissant
Me transformer pour finement la prendre,
Quand en avril par l’herbe la plus tendre
Elle va, fleur, mille fleurs ravissant.
Je voudrais bien alléger ma peine,
Etre un Narcisse, et elle une fontaine,
Pour m’y plonger une nuit à séjour ;
Et voudrais bien que cette nuit encore
Durât toujours sans que jamais l’Aurore
Pour m’éveiller ne rallumât le jour.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Que je voudrais te voir Que je voudrais te voir, quand la tardive aurore Annonce le réveil de nos derniers beaux jours! Ces derniers jours si doux, bien que déjà […]...
- Je voudrais être Ixion et Tantale Je voudrais être Ixion et Tantale, Dessus la roue et dans les eaux là-bas, Et nu à nu presser entre mes bras Cette beauté qui […]...
- Je voudrais être un homme Je voudrais être un homme : or rien, dans mes poèmes, Ne touche au fond sacré de l’humanité même. Aux heures de paresse on s’arrête […]...
- Je voudrais, si ma vie était encore à faire Je voudrais, si ma vie était encore à faire, Qu’une femme très calme habitât avec moi Plus jeune de dix ans, qui portât sans émoi […]...
- La chanson de la bien-aimée La chanson de la Bien-Aimée, Comme un trille d’oiseau siffleur, Monte dans la nuit parfumée. L’entendez-vous sous la ramée, A travers les pommiers en fleur, […]...
- Bien qu’elle soit ta meilleure amie Bien qu’elle soit ta meilleure amie, C’est farce ce que nous la trompons Jusques à l’excès, sans penser mie À elle, tant nos instants sont […]...
- Écoutez la chanson bien douce Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire, Elle est discrète, elle est légère : Un frisson d’eau sur de la […]...
- Bien qu’à grand tort il te plaît d’allumer Bien qu’à grand tort il te plaît d’allumer Dedans mon cœur, siège à ta seigneurie, Non d’une amour, ainçois (1) d’une Furie Le feu cruel, […]...
- C’est bien ; puisqu’au sénat, puisqu’à la pourriture C’est bien ; puisqu’au sénat, puisqu’à la pourriture, Tu poses, calme, altier, fier, ta candidature, Puisque tu tends la main à l’argent de César, Puisque […]...
- L’espoir Je voudrais aimer autrement, Hélas! Je voudrais être heureuse! Pour moi l’amour est un tourment, La tendresse m’est douloureuse. Ah! Que je voudrais être heureuse! […]...
- Celui vraiment était et sage et bien appris Sonnet CXVII. Celui vraiment était et sage et bien appris, Qui, connaissant du feu la semence divine Être des animants la première origine, De substance […]...
- Bien que les champs, les fleuves et les lieux Bien que les champs, les fleuves et les lieux, Les monts, les bois, que j’ai laissés derrière, Me tiennent loin de ma douce guerrière, Astre […]...
- Le retour de la bien-aimée I Que ces vallons déserts, que ces vastes prairies Où j’allais promener mes tristes rêveries, Que ces rivages frais, que ces bois, que ces champs, […]...
- J’ai fait ce rêve bien souvent J’ai fait ce rêve bien souvent, Qui mettait mon cœur en détresse : L’amour, soufflant comme le vent, Avait emporté ma maîtresse. Mais au matin […]...
- Quand vous serez bien vieille Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, devisant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : […]...
- Bien qu’aux arts d’Apollon le vulgaire n’aspire Sonnet XI. Bien qu’aux arts d’Apollon le vulgaire n’aspire, Bien que de tels trésors l’avarice n’ait soin, Bien que de tels harnais le soldat n’ait […]...
- J’ai perdu mon jeune bien-aimé Il est né, j’ai perdu mon jeune bien-aimé, Je le tenais si bien dans mon âme enfermé, Il habitait mon sein, il buvait mes tendresses, […]...
- Bien souvent je revois Bien souvent je revois sous mes paupières closes, La nuit, mon vieux Moulins bâti de briques roses, Les cours tout embaumés par la fleur du […]...
- La vie est bien sévère La vie est bien sévère A cet homme trop gai : Plus le vin dans le verre Pour le sang fatigué, Plus l’huile dans la […]...
- Du temps que tu fus tout mon bien Du temps que tu fus tout mon bien, Ô tête bien-aimée et folle, Par caprice tu voulais bien Voir à mon front une auréole. Dans […]...
- Je sais bien qu’il est d’usage Je sais bien qu’il est d’usage D’aller en tous lieux criant Que l’homme est d’autant plus sage Qu’il rêve plus de néant ; D’applaudir la […]...
- Qui, toi, mon bien-aimé Qui, toi, mon bien-aimé, t’attacher à mon sort, Te parer d’une fleur que la tombe t’envie! Lier tes jours de gloire à ma tremblante vie, […]...
- L’habitude La goutte d’eau de l’Habitude Corrode notre liberté Et met sur notre volonté La rouille de la servitude. Elle infiltre une quiétude Pleine d’incuriosité : […]...
- Le Breton est savant et sait fort bien écrire Sonnet LVIII. Le Breton est savant et sait fort bien écrire En français et toscan, en grec et en romain, Il est en son parler […]...
- Bien perdu Entre quinze et vingt ans, le cœur tout neuf, qui sort De sa torpeur première et qui commence à vivre, S’enflamme quelquefois tout de bon, […]...
- Si tu le veux bien, divine Ignorante Si tu le veux bien, divine Ignorante, Je ferai celui qui ne sait plus rien Que te caresser d’une main errante. En le geste expert […]...
- Nous sommes bien faits Nous sommes bien faits l’un pour l’autre ; Pourtant quand tu me rencontreras Menant mes derniers embarras D’homme grave et de bon apôtre, Ruine encore […]...
- Reprends ton bien Quand l’amitié tremblante T’abandonna mon sort, Que ta main bienfaisante Me sauva de la mort, Pour la reconnaissance Je pris l’amour, Et, moins que ta […]...
- Quand bien même une amère souffrance Sonnet. Non, quand bien même une amère souffrance Dans ce cœur mort pourrait se ranimer ; Non, quand bien même une fleur d’espérance Sur mon […]...
- Tu peux bien ne pas revenir Tu peux bien ne pas revenir Si c’est à présent ton envie ; Mais redoute mon souvenir, Qui, malgré toi, t’aura suivie Dans les songes […]...