Pourtant, si j’ai le chef plus blanc
Que n’est d’un lis la fleur éclose,
Et toi le visage plus franc
Que n’est le bouton d’une rose
Pour cela, cruelle, il ne faut
Fuir ainsi ma tête blanche ;
Si j’ai la tête blanche en haut,
J’ai en bas la queue bien franche.
Ne sais-tu pas, toi qui me fuis,
Que pour bien faire une couronne,
Ou quelque beau bouquet, d’un lis
Toujours la rose on environne?
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Odelette à sa maîtresse Je veux aimer ardemment, Aussi veux-je qu’également On m’aime d’une amour ardente : Toute amitié froidement lente Qui peut dissimuler son bien Ou taire son […]...
- Odelette anacréontique Pour que je t’aime, ô mon poète, Ne fais pas fuir par trop d’ardeur Mon amour, colombe inquiète, Au ciel rose de la pudeur. L’oiseau […]...
- Odelette à une jeune maîtresse Pourquoi, comme une jeune Poutre, De travers guignes-tu vers moi? Pourquoi, farouche, fuis-tu outre, Quand je veux approcher de toi? Tu ne veux pas que […]...
- À Marguerite En mon cœur n’est point escrite La rose ny autre fleur, C’est toy, blanche Marguerite, Par qui j’ay cette couleur. N’es-tu celle dont les yeux […]...
- Pren ceste rose aimable comme toy Pren ceste rose aimable comme toy, Qui sers de rose aux roses les plus belles, Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles, Qui […]...
- À une fille Ma petite Nymphe Macée, Plus blanche qu’ivoire taillé, Plus blanche que neige amassée. Plus blanche que le lait caillé, Ton beau teint ressemble les lis […]...
- Adieux à la poésie Allons, ange déchu, ferme ton aile rose ; Ôte ta robe blanche et tes beaux rayons d’or ; Il faut, du haut des cieux où […]...
- La jeune fille Brune à la taille svelte, aux grands yeux noirs, brillants, À la lèvre rieuse, aux gestes sémillants, Blonde aux yeux bleus rêveurs, à la peau […]...
- Ô si chère de loin Ô si chère de loin et proche et blanche, si Délicieusement toi, Méry, que je songe À quelque baume rare émané par mensonge Sur aucun […]...
- La jambe Comme pâlit la joue au baiser de l’amant, Une invisible lèvre a touché la peau rose Aux chevilles ; le sang glorieux les arrose Sans […]...
- La rose-thé La plus délicate des roses Est, à coup sûr, la rose-thé. Son bouton aux feuilles mi-closes De carmin à peine est teinté. On dirait une […]...
- À m’avouer pour son amant A m’avouer pour son amant Il faudra bien qu’on s’habitue. – Du marbre pur, rose et charmant. J’ai fait jaillir une statue. J’ai taillé le […]...
- Que ton âme soit blanche ou noire Que ton âme soit blanche ou noire, Que fait? Ta peau de jeune ivoire Est rose et blanche et jaune un peu. Elle sent bon, […]...
- À Madame G (I) Sonnet. C’est mon avis qu’en route on s’expose à la pluie, Au vent, à la poussière, et qu’on peut, le matin, S’éveiller chiffonnée avec un […]...
- Les baisers Sonnez, sonnez haut sur la joue, Baisers de la franche amitié, Comme un fils de neuf ans qui joue, Petit tapageur sans pitié. Baiser du […]...
- Les cartes C’était en octobre, un dimanche, Je revenais de déjeuner ; Vous jouiez au lit, toute blanche, Vos cartes dans votre main… franche, Qui commence à […]...
- Blanche Blanche a de grands yeux bleus d’une douceur insigne, Qu’elle ferme à demi, d’un air tendre et mourant. Son petit nez mutin est rose et […]...
- À M. Antony Bruno Vous avez, compagnon dont le cœur est poète, Passé dans quelque bourg tout paré, tout vermeil, Quand le ciel et la terre ont un bel […]...
- L’aumône Chanson. C’est le soir, l’heure du poète, Le laboureur quitte son champ, La nature devient muette Aux splendeurs du soleil couchant. Là-bas, au pied de […]...
- Versons ces roses près ce vin Verson ces roses pres ce vin, De ce vin verson ces roses, Et boyvon l’un à l’autre, afin Qu’au coeur noz tristesses encloses Prennent en […]...
- La rose sans épines Sur nos rochers se cache un doux trésor, Qu’ailleurs en vain cherchent les hommes ; Plus haut en prix que l’argent et que l’or Il […]...
- Au bord de la mer La lune de ses mains distraites A laissé choir, du haut de l’air, Son grand éventail à paillettes Sur le bleu tapis de la mer. […]...
- À une fleur Que me veux-tu, chère fleurette, Aimable et charmant souvenir? Demi-morte et demi-coquette, Jusqu’à moi qui te fait venir? Sous ce cachet enveloppée, Tu viens de […]...
- Tu te moques, jeune ribaude Tu te moques, jeune ribaude : Si j’avais la tête aussi chaude Que tu es chaude sous ta cotte, Je n’aurais besoin de calotte, Non […]...
- Les réparties de Nina LUI. – Ta poitrine sur ma poitrine, Hein? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous […]...
- Le chasseur Je suis enfant de la montagne, Comme l’isard, comme l’aiglon ; Je ne descends dans la campagne Que pour ma poudre et pour mon plomb […]...
- À la princesse Roukhine C’est une laide de Boucher Sans poudre dans sa chevelure Follement blonde et d’une allure Vénuste à tous nous débaucher. Mais je la crois mienne […]...
- Quand, au matin, je vois tes persiennes Quand, au matin, je vois tes persiennes s’ouvrir Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en fleurir, Rose blanche, les vieilles pierres, Mon […]...
- Sur le Carnaval de Venise III Carnaval. Venise pour le bal s’habille. De paillettes tout étoilé, Scintille, fourmille et babille Le carnaval bariolé. Arlequin, nègre par son masque, Serpent par ses […]...
- Beams Elle voulut aller sur les bords de la mer, Et comme un vent bénin soufflait une embellie, Nous nous prêtâmes tous à sa belle folie, […]...