La roue

Poèmes similaires:

1. La roue de moulin Les nuages traînant leurs blocs Autour du soleil qui les troue, On voit reflamboyer la roue Du moulin bâti dans les rocs. Et la chose […]...
2. M’introduire dans ton histoire M’introduire dans ton histoire C’est en héros effarouché S’il a du talon nu touché Quelque gazon de territoire À des glaciers attentatoire Je ne sais […]...
3. Marie Sonnet. Ainsi, quand la fleur printanière Dans les bois va s’épanouir, Au premier souffle du zéphyr Elle sourit avec mystère ; Et sa tige, fraîche […]...
4. L’automne Sonnet. L’azur n’est plus égal comme un rideau sans pli. La feuille, à tout moment, tressaille, vole et tombe ; Au bois, dans les sentiers […]...
5. Le coucou chante Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or. […]...
6. Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Que de rêver sous l’arbre où le ramier se pose ; Les chars passent, j’entends grincer […]...
7. Marine Les chars d’argent et de cuivre – Les proues d’acier et d’argent – Battent l’écume, – Soulèvent les souches des ronces. Les courants de la […]...
8. La fatalité Sur un groupe du Statuaire E. Christophe. L’épée en main, le pied sur la roue immortelle, Douce à l’homme futur, terrible au dieu dompté, Elle […]...
9. Acrobate Bras en sang Gai comme les sainfoins L’hyperbole retombe Les mains Les oiseaux sont des nombres L’algèbre est dans les arbres C’est Rousseau qui peignit […]...
10. Harmonie du soir Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du […]...
11. Consolation Ne sois pas étonné si la foule, ô poète, Dédaigne de gravir ton oeuvre jusqu’au faîte ; La foule est comme l’eau qui fuit les […]...
12. Mois de juillet Le ciel flambe et la terre fume, La caille frémit dans le blé ; Et, par un spleen lourd accablé, Je dévore mon amertume. Sous […]...
13. Le chemin de fer Quand l’homme avec le fer sur le champ des aïeux De ses nouveaux chemins aura tissu la trame, Et pour mettre à ses pieds les […]...
14. Le Silence À Mademoiselle A. H. Le silence est l’âme des choses Qui veulent garder leur secret. Il s’en va quand le jour paraît, Et revient dans […]...
15. Aux poètes futurs Sonnet. Poètes à venir, qui saurez tant de choses, Et les direz sans doute en un verbe plus beau, Portant plus loin que nous un […]...
16. La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Et […]...
17. La chanson d’avril Renais, renais ; ouvre et déploie Ta robe de fleurs et d’air pur ; Tressaille d’amour et de joie, Ô terre antique où me renvoie […]...
18. La Ferrade Les taureaux de Camargue, errant à l’aventure, Ardents comme autour d’eux la farouche nature, Heurtant leur corne aiguë au tronc des tamarins, Boivent à pleins […]...
19. Vous m’avez demandé quelques vers sur Amour Vous m’avez demandé quelques vers sur  » Amour « . Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse, Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se […]...
20. Vous m’avez demandé quelques vers sur Amour Vous m’avez demandé quelques vers sur  » Amour « . Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse, Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se […]...
21. La terre et l’enfant Enfant sur la terre on se traîne, Les yeux et l’âme émerveillés, Mais, plus tard, on regarde à peine Cette terre qu’on foule aux pieds. […]...
22. Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
23. Perspective Sur le Guadalquivir, en sortant de Séville, Quand l’oeil à l’horizon se tourne avec regret, Les dômes, les clochers font comme une forêt : A […]...
24. Le ravin Un ravin de ces monts coupe la noire crête ; Comme si, voyageant du Caucase au Cédar, Quelqu’un de ces Titans que nul rempart n’arrête […]...
25. Épitaphe de mademoiselle de Conti (À mademoiselle de Conti, Marie de Bourbon, Morte douze ou quatorze jours après sa naissance.) 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux […]...
26. Sur la dune Couchants marins, orgueil des ciels occidentaux! Pour mieux voir s’exalter leur lumière engloutie, Viens sur la dune à l’heure où rentrent les bateaux Et regarde […]...
27. Fleur solitaire À Madame de Bertha. Par un soir ténébreux de l’arrière-saison. Dans un coup de rafale une graine emportée, Tombant contre les murs d’une haute prison, […]...
28. Les Danaïdes Sonnet. Toutes, portant l’amphore, une main sur la hanche, Théano, Callidie, Amymone, Agavé, Esclaves d’un labeur sans cesse inachevé, Courent du puits à l’urne où […]...
29. À l’océan Sonnet. Océan, que vaux-tu dans l’infini du monde? Toi, si large à nos yeux enchaînés sur tes bords, Mais étroit pour notre âme aux rebelles […]...
30. Le désespoir Lorsque du Créateur la parole féconde, Dans une heure fatale, eut enfanté le monde Des germes du chaos, De son oeuvre imparfaite il détourna sa […]...