Le pressoir
Sans doute elles vivaient, ces grappes mutilées Qu’une aveugle machine a sans pitié foulées! Ne souffraient-elles pas lorsque le dur pressoir À déchiré leur chair […]
Sans doute elles vivaient, ces grappes mutilées Qu’une aveugle machine a sans pitié foulées! Ne souffraient-elles pas lorsque le dur pressoir À déchiré leur chair […]
Auguste, mon très bon, qui toujours as fléchi Pour les yeux en amande, Sais-tu qu’hier matin j’ai beaucoup réfléchi Et que je me demande Pourquoi […]
Que de fois sous les tilleuls, Tous deux seuls Avec ma maîtresse blonde, Ton livre m’a fait songer, Étranger A tout le reste du monde! […]
Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser, Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser Et jettera sur nous le manteau de […]
Oui, pour le moins, laissez-moi, jeune Ismène, Pleurer tout bas ; si jamais, inhumaine, J’osais vous peindre avec de vrais accents Le feu caché qu’en […]
Je veux vous peindre, ô belle enchanteresse, Dans un fauteuil ouvrant ses bras dorés, Comme Diane, en jeune chasseresse, L’arc à la main et les […]
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés. Les Amours des bassins, les Naïades en groupe Voient reluire au soleil en cristaux découpés Les […]
Vainement tu lui fais affront, Votre brouille m’amuse, Car je reconnais sur ton front Le baiser de la Muse. Tout est fini, si tu le […]
Lecteur, prompt à nous consoler, Toi qui sais encore voler, Comme l’abeille, au miel attique, Ton enthousiaste rumeur Encourage le doux rimeur, Ô voix émue […]