Ce qui m’arrive est affreux

Ce qui m’arrive est affreux :
Elle est morte, je l’enterre.
L’adieu fut très douloureux ;
Mais je commence à me taire.

J’ai, comme on jette des fleurs
Sur les blancs cercueils des mortes,
Versé sur elle des pleurs
Et des fleurs de toutes sortes.

Je demeure seul, hélas!
Avec ma mélancolie.
– Voici venir les lilas
Dont le parfum dit : oublie.


1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (1 votes, average: 5,00 out of 5)

Verset Ce qui m’arrive est affreux - Albert Mérat