Si vous ne voulez plus danser,
Si vous ne faites que passer
Sur ce grand théâtre si sombre,
Ne courez pas après votre ombre,
Tâchez de nous la laisser.





Poèmes similaires:
- À Mademoiselle *** Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, […]...
- À Mademoiselle de Guise (Sur son mariage avec M. le duc de Richelieu.) Un prêtre, un oui, trois mots latins A jamais fixent vos destins ; Et le célébrant […]...
- À Mademoiselle Augustine Brohan (Au bas d’un portrait.) J’ai vu ton sourire et tes larmes, J’ai vu ton cœur triste et joyeux : Qui des deux a le plus […]...
- À Mademoiselle Le Couvreur L’heureux talent dont vous charmez la France Avait en vous brillé dès votre enfance ; Il fut dès lors dangereux de vous voir, Et vous […]...
- À mademoiselle J Chantez! chantez! jeune inspirée! La femme qui chante est sacrée Même aux jaloux, même aux pervers! La femme qui chante est bénie! Sa beauté défend […]...
- À mademoiselle Louise B I L’année en s’enfuyant par l’année est suivie. Encore une qui meurt! encore un pas du temps ; Encore une limite atteinte dans la vie! […]...
- À Mademoiselle Serment Madrigal. Mes deux mains a l’envi disputent de leur gloire, Et dans leurs sentiments jaloux Je ne sais ce que j’en dois croire. Philis, je […]...
- Pour mademoiselle *** Amours des bas-reliefs, ô Nymphes et Bacchantes, Qui, sur l’Ida nocturne, au bruit d’un tambourin, Les fronts échevelés en tresses provocantes, Dansiez en agitant vos […]...
- À Mademoiselle *** Rustique beauté Qu’on a dans les coins, Tu sens bon les foins, La chair et l’été. Tes trente-deux dents De jeune animal Ne vont point […]...
- À Mademoiselle Anna Travers Dans la maison aux murs par les livres couverts, Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ; Le père me témoigne une amitié […]...
- Le déchiffrement des esprits L’homme vain dit ce qu’il veut faire, L’homme fort dit ce qu’il a fait ; Inconnu, si tu veux me plaire, Révèle-moi ce qui te […]...
- À Mademoiselle Mars De Thalie, Plus jolie, Quand Mars enchante les jeux, Cette Muse Qui s’amuse Semble rire dans ses yeux. L’amour même D’un emblème Entoure son front […]...
- Éventail de Mademoiselle Mallarmé Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, Garder mon aile dans ta main. Une fraîcheur de […]...
- À Mademoiselle Jane Sabatery J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clair, Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas! aux côtes d’Algérie, […]...
- Épitaphe de mademoiselle de Conti (À mademoiselle de Conti, Marie de Bourbon, Morte douze ou quatorze jours après sa naissance.) 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux […]...
- À Mademoiselle Annette Baudrit Je suis ton vieux parent et je sais ton histoire ; Je te vis naître, Annette, et je te vis grandir. Te voilà mariée, et […]...
- Vers pour Mademoiselle Lamoignon (Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.) Aux sublimes vertus nourrie en sa famille, Cette admirable et sainte fille En tous […]...
- Le lion Sultan Léopard autrefois Eut, ce dit-on, par mainte aubaine, Force bœufs dans ses prés, force Cerfs dans ses bois, Force moutons parmi la plaine. Il […]...
- Dieu pleure avec les innocents Il fallait la laisser, solitaire et pieuse, S’abreuver de prière et d’indigentes fleurs : Si peu lui semblait tout ; misère harmonieuse, Sédentaire à l’église […]...
- Élégie aux Nymphes de Vaux Pour M. Fouquet. Remplissez l’air de cris en vos grottes profondes ; Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes, Et que l’Anqueuil enflé ravage […]...
- À George Sand III Puisque votre moulin tourne avec tous les vents, Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ; Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ; […]...
- Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
- Ne leur en veuillons pas Ne leur en veuillons pas : Nos pauvres amoureuses Suivent à petits pas Des routes plus heureuses. Paris ne leur vaut rien : On y […]...
- Ha pensers trop pensés Ha pensers trop pensés, donnez quelque repos Quelque trêve à mon âme, et d’espérances vaines Favorisez au moins mes emprises hautaines, Et me faites changer […]...
- La classe Allez, enfants de nos entrailles, nos enfants À tous qui souffririons de vous savoir trop braves Ou pas assez, allez, vaincus ou triomphants Et revenez […]...
- Michel et Christine Zut alors, si le soleil quitte ces bords! Fuis, clair déluge! Voici l’ombre des routes. Dans les saules, dans la vieille cour d’honneur, L’orage d’abord […]...
- Mon ombre, ô compagne légère Mon ombre, ô compagne légère Comme l’ombre d’une fougère… Ombre, fantôme de ma vie Qui partout me suit en chemin, Souvenir et mélancolie De mon […]...
- Printemps Tout rayonne, tout luit, tout aime, tout est doux ; Les oiseaux semblent d’air et de lumière fous ; L’âme dans l’infini croit voir un […]...
- Ô mes lettres d’amour Oh primavera! gioventù dell’ anno! Oh gioventù, primavera della vita! Ô mes lettres d’amour, de vertu, de jeunesse, C’est donc vous! Je m’enivre encore à […]...
- Promenade Dans ces bois qu’un nuage dore, Que l’ombre est lente à s’endormir! Ce n’est pas le soir, c’est l’aurore, Qui gaîment nous semble s’enfuir ; […]...