Fable X, Livre V.
– Lève une tête un peu moins haute,
Toi qui n’es bon qu’à me chauffer.
Tes fruits sont affreux. – C’est ta faute.
Ne devais-tu pas me greffer?





Poèmes similaires:
- Le jardinier et son seigneur Un amateur de jardinage, Demi-Bourgeois, demi-Manant, Possédait en certain village Un jardin assez propre, et le clos attenant. Il avait de plant vif fermé cette […]...
- La montagne qui accouche Une Montagne en mal d’enfant Jetait une clameur si haute, Que chacun au bruit accourant Crut qu’elle accoucherait, sans faute, D’une Cité plus grosse que […]...
- À mon jardinier Laborieux valet du plus commode maître Qui pour te rendre heureux ici-bas pouvait naître, Antoine, gouverneur de mon jardin d’Auteuil, Qui diriges chez moi l’if […]...
- Le vieux arbre et le jardinier Un jardinier, dans son jardin, Avait un vieux arbre stérile ; C’était un grand poirier qui jadis fut fertile : Mais il avait vieilli, tel […]...
- Les deux pincettes Fable III, Livre IV. Madame était au bal, monsieur était au jeu, Et leurs gens, comme on l’imagine, Sur le poêle assoupis, s’inquiétaient fort peu […]...
- Le peigne La serviette est une servante, Le savon est un serviteur, Et l’éponge est une savante ; Mais le peigne est un grand seigneur. Oui, c’est […]...
- À la nue accablante À la nue accablante tu Basse de basalte et de laves À même les échos esclaves Par une trompe sans vertu Quel sépulcral naufrage (tu […]...
- L’écureuil qui tourne dans sa cage Fable VIII, Livre V. » Laridon, soit dit sans reproche, C’est un sot métier que le tien, » Disait un écureuil à certain citoyen Qui […]...
- C’était ores, c’était qu’à moi je devais vivre Sonnet XXXVII. C’était ores, c’était qu’à moi je devais vivre, Sans vouloir être plus que cela que je suis, Et qu’heureux je devais de ce […]...
- La fumée Fable VI, Livre III. Pendant mille ans et plus, Jupiter fut fêté. C’était justice : alors il portait le tonnerre ; Il était immortel : […]...
- Pour la vicomtesse d’Auchy STANCES. 1608. Laisse-moi, Raison importune, Cesse d’affliger mon repos, En me faisant mal-à-propos Désespérer de ma fortune ; Tu perds temps de me secourir, Puisque […]...
- Beau ciel par qui mes jours sont troubles Stances pour M. le duc de Montpensier Qui demandait en mariage Madame Catherine, La princesse de Navarre, sœur d’Henri IV. 1591 ou 1592. Beau ciel, […]...
- Le hareng saur À Guy. Il était un grand mur blanc? nu, nu, nu, Contre le mur une échelle? haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur? […]...
- Cent mille hommes Cent mille hommes, criblés d’obus et de mitraille, Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille, Tombés pour leur pays par leur mort agrandi, […]...
- Les querelles des chiens Fable IV, Livre III. Un dogue se battait avec un chien danois, Pour moins qu’un os, pour rien ; dans le temps où nous sommes, […]...
- Les cygnes et les dindons Fable VI, Livre I. On nous raconte que Léda, Par le diable autrefois tentée, D’un amant à l’aile argentée, Un beau matin, s’accommoda. Hélas! ces […]...
- Le cerf et la vigne Un cerf, à la faveur d’une vigne fort haute, Et telle qu’on en voit en de certains climats, S’étant mis à couvert et sauvé du […]...
- Le colin-maillard Fable III, Livre II. À ma femme Sophie. Que j’aime le colin-maillard! C’est le jeu de la ville et celui du village ; Il est […]...
- Le tas de neige et le tas de boue Fable IX, Livre III. Dans une rue, au bord du moins clair des ruisseaux Etait un tas de neige auprès d’un tas de boue. Un […]...
- Dedans des Prez je vis une Dryade Dedans des Prez je vis une Dryade, Qui comme fleur s’assisoyt par les fleurs, Et mignotoyt un chappeau de couleurs, Echevelée en simple verdugade. Des […]...
- Les larmes du crocodile Fable VI, Livre II. Le crocodile en pleurs, aux animaux surpris, De la pitié vantait les charmes : » Craignez ceux qui jamais ne se […]...
- L’idéal L’honneur permet la galanterie quand elle est unie à L’idée de sentiments du cœur, ou à l’idée de conquête. Montesquieu. Mon idéal n’est pas : […]...
- La pièce de bœuf Fable XVI, Livre III. Sans la pièce de bœuf il n’est point de dîné. Combien, en fait de bœuf, n’a-t-on pas raffiné! En plus de […]...
- Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Que je suis trop léger, et me dites toujours, Quand je vous veux baiser, que j’aille […]...
- Si je n’étais pas assez bon Si je n’étais pas assez bon, Vois-tu, tu devais me le dire. J’ai l’habitude du pardon Comme toi celle du sourire. L’amant a dans son […]...
- Le fleuve Fable XVII, Livre I. Un grand fleuve parcourt le monde : Tantôt lent, il serpente entre des prés fleuris, Les embellit et les féconde ; […]...
- Tout entière Le Démon, dans ma chambre haute, Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute, Me dit : » Je voudrais […]...
- Les guèbres et l’astronome Fable VIII, Livre II. XxL’astre du jour rentrait dans sa carrière ; Les Guèbres l’adoraient. Quelle divinité, Disaient-ils à genoux, au sein de la poussière, […]...
- À Léon Valade Douze longs ans ont lui depuis les jours si courts Où le même devoir nous tenait côte à côte! Hélas! les passions dont mon cœur […]...
- Pourtant si ta maîtresse est un petit putain Pourtant si ta maîtresse est un petit putain, Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle. Voudrais-tu bien haïr ton ami plus fidèle Pour […]...