Elle est retrouvée.
Quoi? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.
Ame sentinelle,
Murmurons l’aveu
De la nuit si nulle
Et du jour en feu.
Des humains suffrages,
Des communs élans
Là tu te dégages
Et voles selon.
Puisque de vous seules,
Braises de satin,
Le Devoir s’exhale
Sans qu’on dise : enfin.
Là pas d’espérance,
Nul orietur.
Science avec patience,
Le supplice est sûr.
Elle est retrouvée.
Quoi? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Ma tranquille amie Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie, Dis, combien l’absence, même d’un jour, Attriste et attise l’amour, Et le réveille, en ses brûlures endormies? Je […]...
- Le coucher du soleil Quand le Soleil du soir parcourt les Tuileries Et jette l’incendie aux vitres du château, Je suis la Grande Allée et ses deux pièces d’eau […]...
- Dedans des Prez je vis une Dryade Dedans des Prez je vis une Dryade, Qui comme fleur s’assisoyt par les fleurs, Et mignotoyt un chappeau de couleurs, Echevelée en simple verdugade. Des […]...
- L’allée Fardée et peinte comme au temps des bergeries Frêle parmi les noeuds énormes de rubans, Elle passe sous les ramures assombries, Dans l’allée où verdit […]...
- Aube J’ai embrassé l’aube d’été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. […]...
- Cuisson du pain Sonnet. Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors […]...
- Se voir le plus possible Sonnet. Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un […]...
- Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison Pour soustenir le camp d’un si rude adversaire. Va, badine Raison, tu te laisses desfaire […]...
- La grande allée C’est une grande allée à deux rangs de tilleuls. Les enfants, en plein jour, n’osent y marcher seuls, Tant elle est haute, large et sombre. […]...
- Comme les dieux gavant leur panse Contrerime XXVI. Comme les dieux gavant leur panse, Les Prétendants aussi. Télémaque en est tout ranci : Il pense à la dépense. Neptune soupe à […]...
- Bruxelles (Simples fresques) I La fuite est verdâtre et rose Des collines et des rampes, Dans un demi-jour de lampes Qui vient brouiller toute chose. L’or sur les […]...
- Les jours dorés sont longs Comme les jours dorés sont longs A s’endormir dans les vallées ; Les massifs d’arbres sont moins blonds D’où la clarté s’en est allée ; […]...
- Le soleil sur les pierres Sur les rocs, comme au ciel, le monarque du feu Se donne, ici, libre carrière. L’œil cuit, caché sous la paupière, Aux fulgurants reflets du […]...
- Tristement Obsédé par ces mots, le veuvage et l’automne, Mon rêve n’en veut pas d’autres pour exprimer Cette mélancolie immense et monotone Qui m’ôte tout espoir […]...
- À quoi pense la nuit Sonnet. À quoi pense la Nuit, quand l’âme des marais Monte dans les airs blancs sur tant de voix étranges, Et qu’avec des sanglots qui […]...
- Villégiature Fragment. C’est moi seul que je veux charmer en écrivant Les rêves bienheureux que me dicte le vent, Les souvenirs que j’ai des baisers de […]...
- Chagrin Sonnet. Usez moins avec moi du droit de tout charmer ; Vous me perdrez bientôt si vous n’y prenez garde. J’aime bien a vous voir, […]...
- Suzanne À H. Lantoine. Dans la clarté renaissante et légère Qui bondissait par les airs radieux, Ses yeux charmants avaient plus de lumière, Plus de rayons, […]...
- Séparation Ainsi donc tu t’en es allée ; Tu suivis, sans te retourner, La pâle et jaunissante allée Qu’Octobre allait découronner! Je vis s’éloigner ta démarche, […]...
- Odelette anacréontique Pour que je t’aime, ô mon poète, Ne fais pas fuir par trop d’ardeur Mon amour, colombe inquiète, Au ciel rose de la pudeur. L’oiseau […]...
- Une femme m’a dit ceci Une femme m’a dit ceci : – J’ai pris la fuite. Ma fille que j’avais au sein, toute petite, Criait, et j’avais peur qu’on n’entendît […]...
- Lune d’hiver A travers le réseau des branches que l’hiver Trace avec la vigueur des dessins à la plume, La lune, comme un feu qui dans le […]...
- L’éclatante victoire de Sarrebruck Remportée aux cris de Vive l’Empereur! Au milieu, l’Empereur, dans une apothéose Bleue et jaune, s’en va, raide, sur son dada Flamboyant ; très heureux, […]...
- La moisson des roses C’était durant les mois où le soir et l’aurore Ont de si doux moments ; Votre âme en vos regards ne faisait que d’éclore, Vous […]...
- Une bonne fortune Il ne faudrait pourtant, me disais-je à moi-même, Qu’une permission de notre seigneur Dieu, Pour qu’il vînt à passer quelque femme en ce lieu. Les […]...
- Le lendemain du premier jour de mai Le lendemain du premier jour de may, Dedens mon lit ainsi que je dormoye, Au point du jour m’avint que je songay Que devant moy […]...
- Quiconque sur les os des tombeaux effroyables Stance XIX. Quiconque sur les os des tombeaux effroyables Verra le triste amant, les restes misérables D’un coeur séché d’amour, et l’immobile corps Qui par […]...
- Le bateau ivre Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les […]...
- Le repos est plus loin Quand mon doigt, au hasard, tournait la blanche page Du livre où votre cœur se recueille et s’endort, Et qui mêle sans cesse à son […]...
- Elle passa, je crois qu’elle m’avait souri Elle passa, je crois qu’elle m’avait souri. C’était une grisette ou bien une houri. Je ne sais si l’effet fut moral ou physique, Mais son […]...