Entends-tu le grelot lointain des voitures
Dans le matin rose?
Ta vitre est close
Et que t’importe l’arbre, un champ et sa verdure?
Pourquoi t’obstines-tu cependant à saisir
Dans le lointain léger de cette matinée
Ces grelots éveillant le langoureux dormir
Des violettes et de l’herbe satinée?
Ah! comme ces grelots et le piétinement
De la pendule uni à celui de ton sang
Composent la rumeur fuyante de la vie
Dans la paix qui t’enserre avec mélancolie.
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