Du repos des humains implacable ennemie,
J’ai rendu mille amants envieux de mon sort.
Je me repais de sang, et je trouve ma vie
Dans les bras de celui qui recherche ma mort.





Poèmes similaires:
- Si après quarante ans de fidèle service Sonnet XLIX. Si après quarante ans de fidèle service Que celui que je sers a fait en divers lieux, Employant, libéral, tout son plus et […]...
- La Rose et le Réséda Celui qui croyait au ciel Celui qui n’y croyait pas Tous deux adoraient la belle (*) Prisonnière des soldats Lequel montait à l’échelle Et lequel […]...
- À Mademoiselle *** Rustique beauté Qu’on a dans les coins, Tu sens bon les foins, La chair et l’été. Tes trente-deux dents De jeune animal Ne vont point […]...
- Les coquillages Chaque coquillage incrusté Dans la grotte où nous nous aimâmes A sa particularité. L’un a la pourpre de nos âmes Dérobée au sang de nos […]...
- La mort Sonnet. Si la vierge vers toi jette sous les ramures Le rire par sa mère à ses lèvres appris ; Si, tiède dans son corps […]...
- La chèvre dans l’enclos La chèvre dans l’enclos qui l’enferme piétine ; La guêpe rôde autour du fruit ; le nouveau-né Du sein qui le nourrit à peine détourné, […]...
- Le rhinocéros et le dromadaire Un rhinocéros jeune et fort Disait un jour au dromadaire : Expliquez-moi, s’il vous plaît, mon cher frère, D’où peut venir pour nous l’injustice du […]...
- Ma maîtresse est toute angelette Ma maîtresse est toute angelette, Toute belle fleur nouvelette, Toute mon gracieux accueil, Toute ma petite brunette, Toute ma douce mignonnette, Toute mon coeur, toute […]...
- Stances à Molière (Sur sa comédie L’école des femmes.) En vain mille jaloux esprits, Molière, osent avec mépris Censurer ton plus bel ouvrage : Sa charmante naïveté S’en […]...
- Intermède L’homme songeait : » Qui cherche attaque le granit, Mes victoires sont des désastres. Je suis cloué sous le zénith Et je voulais saisir, à […]...
- La vipère et la sangsue La vipère disait un jour à la sangsue : Que notre sort est différent! On vous cherche, on me fuit, si l’on peut on me […]...
- Stances Et j’ai dit dans mon coeur : Que faire de la vie? Irai-je encor, suivant ceux qui m’ont devancé, Comme l’agneau qui passe où sa […]...
- Fatuité Je suis jeune ; la pourpre en mes veines abonde ; Mes cheveux sont de jais et mes regards de feu, Et, sans gravier ni […]...
- Ospitalita Dans des vers immortels que vous savez sans doute, Dante acceptant d’un prince et le toit et l’appui, Des chagrins de l’exil abreuvé goutte à […]...
- L’indifférente Ah! qu’elle est belle!… qu’elle est belle!… Oh! qu’il doit avoir de bonheur Celui qui respire près d’elle, Celui qui fait battre son cœur! Et […]...
- Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin Cusin, monstre à double aile, au mufle Elephantin, Canal à tirer sang, qui voletant en presse Sifles d’un son aigu, ne picque ma Maistresse, Et […]...
- Magny, je ne puis voir un prodigue d’honneur Sonnet LXVII. Magny, je ne puis voir un prodigue d’honneur, Qui trouve tout bien fait, qui de tout s’émerveille, Qui mes fautes approuve et me […]...
- Tes yeux où je lis ton âme Noirs et brûlants, jeune femme, Noirs et brûlants, qu’ils sont beaux!!! Ils ont troublé mon repos, Tes yeux, où je lis ton âme, Tes yeux […]...
- Oui, je suis proprement à ton nom immortel Sonnet XCVII. Oui, je suis proprement à ton nom immortel Le temple consacré, tel qu’en Tauroscytie Fut celui où le sang apaisait ton envie : […]...
- Marche turque Ma dague d’un sang noir à mon côté ruisselle, Et ma hache est pendue à l’arçon de ma selle. J’aime le vrai soldat, effroi de […]...
- Je ne veux point fouiller au sein de la nature Sonnet I. Je ne veux point fouiller au sein de la nature, Je ne veux point chercher l’esprit de l’univers, Je ne veux point sonder […]...
- Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil Sonnet LXXX. Si je monte au Palais, je n’y trouve qu’orgueil, Que vice déguisé, qu’une cérémonie, Qu’un bruit de tambourins, qu’une étrange harmonie, Et de […]...
- Le vieux pont Sur le vieux pont verdi de mousse, Et tout rongé de lichens roux, Deux amants parlaient à voix douce : Et c’était nous! Lui, penché […]...
- Quoi donc, ma lâcheté sera si criminelle Stances. Quoi donc, ma lâcheté sera si criminelle? Et les voeux que j’ai faits pourront si peu sur moi, Que je quitte Madame, et démente […]...
- Midi au village Nul troupeau n’erre ni ne broute ; Le berger s’allonge à l’écart ; La poussière dort sur la route, Le charretier sur le brancard. Le […]...
- À M. de Molière Rare et fameux esprit, dont la fertile veine Ignore en écrivant le travail et la peine ; Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts, […]...
- L’amour À Laure B. L’amour a transmis jusqu’à nous Les noms de Pétrarque et de Laure ; Ah! d’eux si nous parlons encore, Combien l’on parlera […]...
- Eperdument Bien que flasque et geignant et si pauvre! si morne! Si las! Redresse-toi, de toi-même vainqueur ; Lève ta volonté qui choit contre la borne […]...
- Le puits L’été hurle de soif ; la terre ardente éclate. Le lézard bâille et dort sous le pampre écarlate. Le chaume craque, l’ombre est nette sur […]...
- Les plaintes d’un Icare Les amants des prostituées Sont heureux, dispos et repus ; Quant à moi, mes bras sont rompus Pour avoir étreint des nuées. C’est grâce aux […]...
- Le tonneau de la haine Sonnet. La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes ; La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts A beau précipiter dans ses ténèbres vides […]...
- Petits bourgeois Je n’ai jamais compris l’ambition. Je pense Que l’homme simple trouve en lui sa récompense, Et le modeste sort dont je suis envieux, Si je […]...
- L’huître et le marsouin Fable X, Livre III. » Enfin j’ai trouvé le repos! » Disait une huître de Marène. » Fidèle au nœud qui nous enchaîne, Ce roc […]...
- Quand l’amour arrive, quand l’amour s’en va Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée : Du pétulant jeune homme à la […]...
- Chez l’antiquaire Sonnet. Entre mille débris au hasard amassés, Un Christ en vieil ivoire, exposé dans la rue, Jette l’adieu suprême à sa foi disparue Et sent […]...
- Le reniement de Saint-Pierre Qu’est-ce que Dieu fait donc de ce flot d’anathèmes Qui monte tous les jours vers ses chers Séraphins? Comme un tyran gorgé de viande et […]...
- Le plaisir le plus pur Heureux qui sans effort admire! Cœur humble à la fois et joyeux, Soupirant sans être envieux, Il est joyeux quoiqu’il soupire ; Divin plaisir que […]...
- L’homme qui court après la fortune Qui ne court après la Fortune? Je voudrais être en lieu d’où je pusse aisément Contempler la foule importune De ceux qui cherchent vainement Cette […]...
- Ode saphique XXXI Mon âge et mon sang ne sont plus en vigueur, Les ardents pensers ne m’eschauffent le cœur ; Plus mon chef grison ne se veut […]...
- J’aime la liberté, et languis en service Sonnet XXXIV. J’aime la liberté, et languis en service, Je n’aime point la cour, et me faut courtiser, Je n’aime la feintise, et me faut […]...