Parfois, lorsque tout dort, je m’assieds plein de joie
Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie ;
J’écoute si d’en haut il tombe quelque bruit ;
Et l’heure vainement me frappe de son aile
Quand je contemple, ému, cette fête éternelle
Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit.
Souvent alors j’ai cru que ces soleils de flamme
Dans ce monde endormi n’échauffaient que mon âme ;
Qu’à les comprendre seul j’étais prédestiné ;
Que j’étais, moi, vaine ombre obscure et taciturne,
Le roi mystérieux de la pompe nocturne ;
Que le ciel pour moi seul s’était illuminé!
Novembre 1829.





Poèmes similaires:
- Parfois, lorsque tout dort Parfois, lorsque tout dort, je m’assieds plein de joie Sous le dôme étoilé qui sur nos fronts flamboie ; J’écoute si d’en haut il tombe […]...
- Lorsque j’étais encore un tout jeune homme pâle Lorsque j’étais encore un tout jeune homme pâle, Et que j’allais entrer dans la lice fatale, Sombre arène où plus d’un avant moi se perdit, […]...
- Lorsque l’enfant paraît Le toit s’égaie et rit. ANDRÉ CHÉNIER. Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille Applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille Fait briller […]...
- La nuit, lorsque je dors La nuit, lorsque je dors et qu’un ciel inutile Arrondit sur le monde une vaine beauté, Quand les hautes maisons obscures de la ville Ont […]...
- Le spectre que parfois je rencontre riait Le spectre que parfois je rencontre riait. – Pourquoi ris-tu? Lui dis-je. – Il dit : – Homme inquiet, Regarde. Il me montrait dans l’ombre […]...
- Parfois dans un vieux cœur Parfois dans un vieux cœur d’où le souvenir fuit, Plus pauvre, chaque jour, de toutes les pensées Qui s’éloignent de lui, par troupes empressées De […]...
- Tout est doux et clément Tout est doux et clément! astres ou feux de pâtres, Tout ce que nous suivons de nos yeux idolâtres Tient de Dieu sa clarté. Il […]...
- Parfois dans mon miroir Parfois dans mon miroir où larde l’indolence Je m’apparais songeant sur un fond de silence ; La fenêtre d’en face y fait danser sans bruit […]...
- La maison dort La maison dort au cœur de quelque vieille ville Où des dames s’en vont, lasses de bonnes œuvres, S’assoupir en suivant l’office de six heures, […]...
- Parfois c’est un devoir de féconder l’horreur Parfois c’est un devoir de féconder l’horreur. Il convient qu’un feu sombre éclaire un empereur. J’ai fait Les Châtiments. J’ai dû faire ce livre. Moi […]...
- Parfois, je me sens pris d’horreur Parfois, je me sens pris d’horreur pour cette terre ; Mon vers semble la bouche ouverte d’un cratère ; J’ai le farouche émoi Que donne […]...
- Lorsque j’étais enfant Lorsque j’étais enfant, j’ai fait plus d’une fois, Comme tous mes égaux, l’école buissonnière. Le maître m’attendait : j’étais dans la rivière, Ou le long […]...
- Tout s’en va LA RAISON Moi, je me sauve. LE DROIT Adieu! je m’en vais. L’HONNEUR Je m’exile. ALCESTE Je vais chez les hurons leur demander asile. LA […]...
- Ce qui peut arriver à tout le monde I J’ai toujours voulu voir du pays, et la vie Que mène un voyageur m’a toujours fait envie. Je me suis dit cent fois qu’un […]...
- Guerrière, militaire et virile en tout point Guerrière, militaire et virile en tout point, La sainte Chasteté que Dieu voit la première, De toutes les vertus marchant dans sa lumière Après la […]...
- Lorsque tu cherches tes puces Lorsque tu cherches tes puces, C’est très rigolo. Que de ruses, que d’astuces! J’aime ce tableau. C’est, alliciant en diable Et mon cœur en bat […]...
- Tu n’es pas du tout vertueuse Tu n’es pas du tout vertueuse, Je ne suis pas du tout jaloux! C’est de se la couler heureuse Encor le moyen le plus doux. […]...
- Chanson : Lorsque la coquette Espérance Lorsque la coquette Espérance Nous pousse le coude en passant, Puis à tire-d’aile s’élance, Et se retourne en souriant ; Où va l’homme? Où son […]...
- Parfois l’esprit se perd Parfois l’esprit se perd dans la forêt des mots. Inquiet, il hésite, il tâtonne, il trébuche Dans le lierre qui tord ses nœuds comme une […]...
- Parfois, sur les confins du sommeil qui s’achève Parfois, sur les confins du sommeil qui s’achève, A l’heure où l’âme est triste et flotte au bas du rêve, Un souvenir d’amour nous étreint […]...
- Puisque mai tout en fleurs Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame, Viens! ne te lasse pas de mêler à ton âme La campagne, les bois, les […]...
- De tout ce gala de province Contrerime XXXII. De tout ce gala de province Où l’on donnait Manon, Je ne revois plus rien sinon Ta forme étrange, et mince ; Et […]...
- Extase J’étais seul près des flots, par une nuit d’étoiles. Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles. Mes yeux plongeaient plus loin […]...
- J’ai l’esprit tout ennuyé J’ai l’esprit tout ennuyé D’avoir trop étudié Les phénomènes d’Arate ; Il est temps que je m’ébatte Et que j’aille aux champs jouer. Bons Dieux! […]...
- Ronsard si tu as su par tout le monde épandre Sonnet V. Ronsard si tu as su par tout le monde épandre L’amitié, la douceur, les grâces, la fierté, Les faveurs, les ennuis, l’aise et […]...
- J’ai cru à tout jamais notre joie engourdie J’ai cru à tout jamais notre joie engourdie Comme un soleil fané avant qu’il ne fût nuit, Le jour qu’avec ses bras de plomb, la […]...
- Quand je suis tout baissé sur votre belle face Quand je suis tout baissé sur votre belle face, Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc, Je ne sais quoi de […]...
- Le printemps donne à tout la vie Le printemps donne à tout la vie et la beauté ; Chaque tige a sa fleur ; chaque fleur est superbe ; L’azur est souriant. […]...
- Les faux beaux jours ont lui tout le jour Les faux beaux jours ont lui tout le jour, ma pauvre âme, Et les voici vibrer aux cuivres du couchant. Ferme les yeux, pauvre âme, […]...
- Soleils couchants Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s’oublie Aux soleils couchants. […]...
- Tout entière Le Démon, dans ma chambre haute, Ce matin est venu me voir, Et, tâchant à me prendre en faute, Me dit : » Je voudrais […]...
- Il faut tout perdre Élégie VII. Il faut tout perdre, il faut vous obéir. Je vous les rends ces lettres indiscrètes, De votre cœur éloquents interprètes, Et que le […]...
- Novembre Beaux jours, vous n’avez qu’un temps, Et souvent qu’une heure! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure. – Calme-toi, cœur agité ; Fleurs, […]...
- Toi qui m’as tout repris Toi qui m’as tout repris jusqu’au bonheur d’attendre, Tu m’as laissé pourtant l’aliment d’un cœur tendre, L’amour! Et ma mémoire où se nourrit l’amour. Je […]...
- Malgré tout Sonnet. Je sens la bonne odeur des vaches dans le pré ; Bétail, moissons, vraiment la richesse étincelle Dans la plaine sans fin, sans fin, […]...
- L’expiation (IV) IV. Ô noirs événements, vous fuyez dans la nuit! L’empereur mort tomba sur l’empire détruit. Napoléon alla s’endormir sous le saule. Et les peuples alors, […]...
- Les autres en tout sens Les autres en tout sens laissent aller leur vie, Leur âme, leur désir, leur instinct, leur envie. Tout marche en eux, au gré des choses […]...
- Tout l’été – » Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. » Tout l’été j’ai […]...
- Le vent Sur la bruyère longue infiniment, Voici le vent cornant Novembre ; Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent Qui se déchire et se démembre, En […]...
- Tout ou Rien Sonnet. J’ai deux tentations, fortes également, Le duvet de la rose et le crin du cilice : Une rose du moins qui jamais ne se […]...