Hyménée, ô joie, hymen, hyménée!
La nuit de mon cœur s’est illuminée.
Et ce fut d’abord, d’abord en mon cœur,
Des hymnes confus qui chantaient en chœur.
Ils chantaient la vie et l’amour de vivre,
Le miel des baisers, si doux qu’il enivre.
Et je tressaillais, sans savoir pourquoi.
Comme si la vie allait naître en moi.
Alors un grand vent déchira les nues.
Vous chantiez toujours, ô voix inconnues
Et j’avais le cœur plus troublé qu’avant,
Lorsque l’aube d’or parut au levant.
Et l’aube éclaira de sa flamme douce
Une enfant couchée en un lit de mousse.
L’enfant se dressa sur l’horizon clair
Et tendit vers moi la fleur de sa chair.





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