Lorsque tu cherches tes puces,
C’est très rigolo.
Que de ruses, que d’astuces!
J’aime ce tableau.
C’est, alliciant en diable
Et mon cœur en bat
D’un battement préalable
À quelque autre ébat
Sous la chemise tendue
Au large, à deux mains
Tes yeux scrutent l’étendue
Entre tes durs seins.
Toujours tu reviens bredouille,
D’ailleurs, de ce jeu.
N’importe, il me trouble et brouille,
Ton sport, et pas peu!
Lasse-toi d’être défaite
Aussi sottement,
Viens payer une autre fête
À ton corps charmant
Qu’une chasse infructueuse
Par monts et par vaux.
Tu seras victorieuse…
Si je ne prévaux!





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