Myson fut connu dans la Grèce
Par son amour pour la sagesse ;
Pauvre, libre, content, sans soins, sans embarras,
Il vivait dans les bois, seul, méditant sans cesse,
Et par fois riant aux éclats.
Un jour deux grecs vinrent lui dire :
De ta gaîté, Myson, nous sommes tous surpris :
Tu vis seul ; comment peux-tu rire?
Vraiment, répondit-il, voilà pourquoi je ris.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Il pleut, nous pleurons Il pleut, nous pleurons,… Vive le soleil! Nous sommes le ciel, essayons de luire ; Nous sommes enfants, essayons de rire ; Le rire est […]...
- La tourterelle et la fauvette Une fauvette jeune et belle S’amusait à chanter tant que durait le jour ; Sa voisine la tourterelle Ne voulait, ne savait rien faire que […]...
- Le hibou et le pigeon Que mon sort est affreux! S’écriait un hibou : Vieux, infirme, souffrant, accablé de misère, Je suis isolé sur la terre, Et jamais un oiseau […]...
- Si je n’aimais que toi en toi Si je n’aimais que toi en toi Je guérirais de ton visage, Je guérirais bien de ta voix Qui m’émeut comme lorsqu’on voit, Dans le […]...
- Sonnet boiteux Ah! vraiment c’est triste, ah! vraiment ça finit trop mal, Il n’est pas permis d’être à ce point infortuné. Ah! vraiment c’est trop la mort […]...
- Les dieux jouant au colin-maillard Fable IV, Livre II. Dans l’Olympe on s’ennuie. – Y pensez-vous, grands Dieux! – Oui, Messieurs ; oui, j’y pense, et je veux le redire […]...
- Le philosophe et le chat-huant Persécuté, proscrit, chassé de son asile, Pour avoir appelé les choses par leur nom, Un pauvre philosophe errait de ville en ville, Emportant avec lui […]...
- Je ne t’aime pas Je ne t’aime pas pour que ton esprit Puisse être autrement que tu ne peux être Ton songe distrait jamais ne pénètre Mon cœur anxieux, […]...
- Vilain J’ai connu, Madame, une Dame, Moi vilain petit paysan, Aussi grande de cœur et d’âme Que… la plus grande et… fine lame Et… pleine d’esprit… […]...
- Le riche et le pauvre Fable II, Livre II. Penses-y deux fois, je t’en prie ; À jeun, mal chaussé, mal vêtu, Pauvre diable! comment peux-tu Sur un billet de […]...
- Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse Sonnet CXXIII. Nous ne sommes fâchés que la trêve se fasse : Car bien que nous soyons de la France bien loin, Si est chacun […]...
- Les deux jardiniers Deux frères jardiniers avaient par héritage Un jardin dont chacun cultivait la moitié ; Liés d’une étroite amitié, Ensemble ils faisaient leur ménage. L’un d’eux, […]...
- La fleur renvoyée Adieu, douce pensée, Image du plaisir! Mon âme est trop blessée, Tu ne peux la guérir. L’espérance légère De mon bonheur Fut douce et passagère, […]...
- À Ernest Delahaye Dieu, nous voulant amis parfaits, nous fit tous deux Gais de cette gaîté qui rit pour elle-même, De ce rire absolu, colossal et suprême, Qui […]...
- Le prêtre de Jupiter Un prêtre de Jupiter, Père de deux grandes filles, Toutes deux assez gentilles, De bien les marier fit son soin le plus cher. Les prêtres […]...
- Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier Celui dont nous t’offrons l’image, Et dont l’art, subtil entre tous, Nous enseigne à rire de nous, Celui-là, lecteur, est un sage. C’est un satirique, […]...
- Mesure de la pénétration – Tu veux me comprendre? C’est bien ; Mais le peux-tu? C’est autre chose : Peux-tu me saisir dans ma cause, Et de mon cœur […]...
- Bretonne de Paris Hélas! tu n’es plus une paysanne ; Le mal des cités a pâli ton front, Mais tu peux aller de Paimpol à Vanne, Les gens […]...
- Au lion de Belfort Si je gravais des vers sur ton socle de pierre, Certes, j’exalterais tes combats glorieux, Ô monstre colossal, qui, seul victorieux, Seul peux montrer les […]...
- Féminin singulier Sonnet. ÉTERNEL Féminin de l’éternel Jocrisse! Fais-nous sauter, pantins nous payons les décors! Nous éclairons la rampe…. Et toi, dans la coulisse, Tu peux faire […]...
- Autre guitare Comment, disaient-ils, Avec nos nacelles, Fuir les alguazils? – Ramez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Oublier querelles, Misère et périls? – Dormez, disaient-elles. Comment, disaient-ils, Enchanter les […]...
- L’astrologue qui se laisse tomber dans un puits Un Astrologue un jour se laissa choir Au fond d’un puits. On lui dit : « Pauvre bête, Tandis qu’à peine à tes pieds tu peux […]...
- La mère, l’enfant et les sarigues À Madame De La Briche. Vous, de qui les attraits, la modeste douceur, Savent tout obtenir et n’osent rien prétendre, Vous que l’on ne peut […]...
- Le courtisan et le dieu Protée On en veut trop aux courtisans ; On va criant partout qu’à l’état inutiles Pour leur seul intérêt ils se montrent habiles : Ce sont […]...
- L’amour et sa mère Quand la belle Vénus, sortant du sein des mers, Promena ses regards sur la plaine profonde, Elle se crut d’abord seule dans l’univers ; Mais […]...
- Vous m’avez dit, tel soir Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous, Soudain nous ont aimés et que […]...
- Nous sommes deux enfants Nous sommes deux enfants et nous sommes deux âmes ; Nos cœurs sont enlacés ; nous enlaçons nos mains, Toi, femme aux pleurs bénis, forte […]...
- Le tombeau de l’amour Les habits en désordre et la main sur tes yeux, Tu pleures feu l’Amour, dolente, échevelée. Je ne suis pas surpris si sa tombe est […]...
- Le poète et la foule La plaine un jour disait à la montagne oisive : » Rien ne vient sur ton front des vents toujours battu! » Au poète, courbé […]...
- La chenille Un jour, causant entre eux, différents animaux Louaient beaucoup le ver à soie. Quel talent, disaient-ils, cet insecte déploie En composant ces fils si doux, […]...