Sonnet CXII.
Quand je vois ces seigneurs qui l’épée et la lance
Ont laissé pour vêtir ce saint orgueil romain,
Et ceux-là qui ont pris le bâton en la main
Sans avoir jamais fait preuve de leur vaillance :
Quand je les vois, Ursin, si chiches d’audience
Que souvent par quatre huis on la mendie en vain :
Et quand je vois l’orgueil d’un camérier hautain,
Lequel ferait à Job perdre la patience :
Il me souvient alors de ces lieux enchantés
Qui sont en Amadis et Palmerin chantés,
Desquels l’entrée était si chèrement vendue.
Puis je dis : Ô combien le palais que je vois
Me semble différent du palais de mon roi,
Où l’on ne trouve point de chambre défendue!





Poèmes similaires:
- Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles Sonnet XCVII. Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir, D’une horrible façon corps et […]...
- Quand je vois ces messieurs, desquels l’autorité Sonnet CXVIII. Quand je vois ces messieurs, desquels l’autorité Se voit ores ici commander en son rang, D’un front audacieux cheminer flanc à flanc, Il […]...
- Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête Sonnet CXXIX. Je vois, Dilliers, je vois seréner la tempête, Je vois le vieux Protée son troupeau renfermer, Je vois le vert Triton s’égayer sur […]...
- Quand, au matin, je vois tes persiennes Quand, au matin, je vois tes persiennes s’ouvrir Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en fleurir, Rose blanche, les vieilles pierres, Mon […]...
- Je vois tes yeux Je vois tes yeux dessous telle planète Qu’autre plaisir ne me peut contenter, Sinon le jour, sinon la nuit chanter : Allège-moi, ma plaisante brunette. […]...
- Le presbytère d’Hénouville Sonnet. Vois à loisir ce lieu champêtre ; Les jours y coulent sans ennuis : Tâche, si tu peux, de connaître Tant d’herbes, de fleurs, […]...
- Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Que de rêver sous l’arbre où le ramier se pose ; Les chars passent, j’entends grincer […]...
- Dans les temps que je vois Alors, si l’homme est juste et si le monde est sage, Offrant tout à Jésus, sa joie et ses douleurs, Ceux-là, dont le poète apporte […]...
- Camille, quand la Nuit t’endort Camille, quand la Nuit t’endort sous ses grands voiles ; Quand un rêve céleste emplit tes yeux d’étoiles ; Quand tes regards, lassés des fatigues […]...
- Il lui disait : Vois-tu Il lui disait : » Vois-tu, si tous deux nous pouvions, XxL’âme pleine de foi, le coeur plein de rayons, XxIvres de douce extase et […]...
- Je te vois anxieuse et belle Je te vois anxieuse et belle de pâleur ; Le sang fiévreux afflue et palpite à tes tempes. Ferme les yeux, prends-moi plus près de […]...
- Vois, cette branche est rude, elle est noire Ô les tendres propos et les charmantes choses Que me disait Aline en la saison des roses! Doux zéphyrs qui passiez alors dans ces beaux […]...
- Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde Sonnet XCIX. Quand je vais par la rue, où tant de peuple abonde, De prêtres, de prélats, et de moines aussi, De banquiers, d’artisans, et […]...
- Tu sommeilles, je vois tes yeux sourire encore Tu sommeilles ; je vois tes yeux sourire encore. Ta gorge, ainsi deux beaux ramiers prennent l’essor, Se soulève et s’abaisse au gré de ton […]...
- Quand l’avenir pour moi n’a pas une espérance Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas une espérance, Quand pour moi le passé n’a pas un souvenir, Où puisse, dans son vol qu’elle a […]...
- Quand mon Caraciol de leur prison desserre Sonnet CX. Quand mon Caraciol de leur prison desserre Mars, les vents et l’hiver : une ardente fureur, Une fière tempête, une tremblante horreur Ames, […]...
- Quand je suis tout baissé sur votre belle face Quand je suis tout baissé sur votre belle face, Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc, Je ne sais quoi de […]...
- Quand bien même une amère souffrance Sonnet. Non, quand bien même une amère souffrance Dans ce cœur mort pourrait se ranimer ; Non, quand bien même une fleur d’espérance Sur mon […]...
- Quand je te dis adieu, pour m’en venir ici Sonnet XXVIII. Quand je te dis adieu, pour m’en venir ici, Tu me dis, mon La Haye, il m’en souvient encore : Souvienne-toi, Bellay, de […]...
- Ursin, quand j’oy nommer de ces vieux noms romains Sonnet C. Ursin, quand j’oy nommer de ces vieux noms romains, De ces beaux noms connus de l’Inde jusqu’au More, Non les grands seulement, mais […]...
- Quand du sort inhumain les tenailles flambantes Sonnet L. Quand du sort inhumain les tenailles flambantes Du milieu de mon corps tirent cruellement Mon coeur qui bat encor’ et pousse obstinément, Abandonnant […]...
- Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire. On se cache, on s’aime à l’ombre, tout bas ; Rien de glorieux, pas de fait notoire […]...
- Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
- Quand l’amour arrive, quand l’amour s’en va Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée : Du pétulant jeune homme à la […]...
- Oh! quand la mort Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser, Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser Et jettera sur nous le manteau de […]...
- Quand tu me parles de gloire Quand tu me parles de gloire, Je souris amèrement. Cette voix que tu veux croire, Moi, je sais bien qu’elle ment. La gloire est vite […]...
- Quand les malheureux ont l’été Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il […]...
- Au mois d’avril quand l’an se renouvelle Au mois d’avril, quand l’an se renouvelle, L’aube ne sort si fraîche de la mer : Ni hors des flots la déesse (1) d’aimer Ne […]...
- Quand je cause avec toi » Quand je cause avec toi paisiblement, Ce m’est vraiment charmant, tu causes si paisiblement! Quand je dispute et te fais des reproches, Tu disputes, […]...
- Quand l’âge, à me fondre en débris Contrerime LXIX. Quand l’âge, à me fondre en débris, Vous-même aura glacée Qui n’avez su de ma pensée Me sacrer les abris ; Qui, du […]...
- L’illusion C’est un palais à trois tours, Jaune et rose tour à tour, D’améthyste, d’émeraude, De rubis, de marbre blanc, De glace ou de diamant, Où […]...
- Quand tu me plaisais tant Quand tu me plaisais tant que j’en pouvais mourir, Quand je mettais l’ardeur et la paix sous ton toit, Quand je riais sans joie et […]...
- Quand le ciel bas et lourd Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le […]...
- Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée Where should I steer? BYRON. Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée, Quand l’air de la maison, les soucis du foyer, Quand le […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait […]...
- Quand le fil de ma vie Quand le fil de ma vie (hélas! il tient à peine ) Tombera du fuseau qui le retient encor ; Quand ton nom, mêlé dans […]...
- Quand le vieux monde dut périr Quand le vieux monde dut périr, sombre damné, Quand l’empire romain d’horreur fut couronné, Chaque vice vint faire au monstre une caresse ; Luxure, Gourmandise, […]...
- Quand la lune apparaît Quand la lune apparaît dans la brume des plaines, Quand l’ombre émue a l’air de retrouver la voix, Lorsque le soir emplit de frissons et […]...
- Quand au temple nous serons Quand au temple nous serons Agenouillés, nous ferons Les dévots selon la guise De ceux qui pour louer Dieu Humbles se courbent au lieu Le […]...
- Quand Auguste mourut Quand Auguste mourut, Rome, donnant l’exemple, Sur le mont Palatin lui fit bâtir un temple ; Et Livie y dressa des figures d’airain ; Elle […]...