Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants
Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée :
Du pétulant jeune homme à la voix enflammée
La jeune fille émue écoute les serments.
Mais qu’ils sont loin déjà ces magiques moments!
Voici l’amant qui craint et fuit la bien-aimée,
Et sa rancune, hélas! Résiste, envenimée,
Même aux douceurs qu’on trouve aux raccommodements.
En vain elle se risque à l’appeler du coude :
Il reste froid, morose, inexorable, il boude.
Regrettant ses aveux, ses baisers, ses cadeaux.
Ainsi le sombre ennui succède aux jours de fête.
L’amour vient, c’est charmant, on se tourne la tête ;
L’amour part, tout est dit, on se tourne le dos.





Poèmes similaires:
- Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée Where should I steer? BYRON. Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée, Quand l’air de la maison, les soucis du foyer, Quand le […]...
- Ce qui m’arrive est affreux Ce qui m’arrive est affreux : Elle est morte, je l’enterre. L’adieu fut très douloureux ; Mais je commence à me taire. J’ai, comme on […]...
- J’arrive où je suis étranger Rien n’est précaire comme vivre Rien comme être n’est passager C’est un peu fondre pour le givre Et pour le vent être léger J’arrive où […]...
- Quand je vois ces seigneurs qui l’épée et la lance Sonnet CXII. Quand je vois ces seigneurs qui l’épée et la lance Ont laissé pour vêtir ce saint orgueil romain, Et ceux-là qui ont pris […]...
- Clydie Sur le vieux banc qu’ombrage un vert rideau de vigne Clydie aux bandeaux purs, Clydie au col de cygne Dévide, pour broder des oiseaux et […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait […]...
- Sur les bois oubliés quand passe l’hiver (Pour votre chère morte, son ami.) – » Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre, Tu te plains, ô captif solitaire du seuil, Que […]...
- Quand tu me parles de gloire Quand tu me parles de gloire, Je souris amèrement. Cette voix que tu veux croire, Moi, je sais bien qu’elle ment. La gloire est vite […]...
- Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles Sonnet XCVII. Doulcin, quand quelquefois je vois ces pauvres filles Qui ont le diable au corps, ou le semblent avoir, D’une horrible façon corps et […]...
- Quand, au matin, je vois tes persiennes Quand, au matin, je vois tes persiennes s’ouvrir Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en fleurir, Rose blanche, les vieilles pierres, Mon […]...
- Quand l’eunuque régnait à côté du césar Quand l’eunuque régnait à côté du césar, Quand Tibère, et Caïus, et Néron, sous leur char Foulaient Rome, plus morte, hélas! que Babylone, Le poète […]...
- Ursin, quand j’oy nommer de ces vieux noms romains Sonnet C. Ursin, quand j’oy nommer de ces vieux noms romains, De ces beaux noms connus de l’Inde jusqu’au More, Non les grands seulement, mais […]...
- Camille, quand la Nuit t’endort Camille, quand la Nuit t’endort sous ses grands voiles ; Quand un rêve céleste emplit tes yeux d’étoiles ; Quand tes regards, lassés des fatigues […]...
- Quand les guignes furent mangées Quand les guignes furent mangées, Elle s’écria tout à coup : – J’aimerais bien mieux des dragées. Est-il ennuyeux, ton Saint-Cloud! On a grand-soif ; […]...
- Au mois d’avril quand l’an se renouvelle Au mois d’avril, quand l’an se renouvelle, L’aube ne sort si fraîche de la mer : Ni hors des flots la déesse (1) d’aimer Ne […]...
- Quand je suis vingt ou trente mois Quand je suis vingt ou trente mois Sans retourner en Vendômois, Plein de pensées vagabondes, Plein d’un remords et d’un souci, Aux rochers je me […]...
- Quand l’avenir pour moi n’a pas une espérance Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas une espérance, Quand pour moi le passé n’a pas un souvenir, Où puisse, dans son vol qu’elle a […]...
- Quand Auguste mourut Quand Auguste mourut, Rome, donnant l’exemple, Sur le mont Palatin lui fit bâtir un temple ; Et Livie y dressa des figures d’airain ; Elle […]...
- Quand le fil de ma vie Quand le fil de ma vie (hélas! il tient à peine ) Tombera du fuseau qui le retient encor ; Quand ton nom, mêlé dans […]...
- La roue de moulin Les nuages traînant leurs blocs Autour du soleil qui les troue, On voit reflamboyer la roue Du moulin bâti dans les rocs. Et la chose […]...
- La valse Dans un flot de gaze et de soie, Couples pâles, silencieux, Ils tournent, et le parquet ploie, Et vers le lustre qui flamboie S’égarent demi-clos […]...
- Quand je cause avec toi » Quand je cause avec toi paisiblement, Ce m’est vraiment charmant, tu causes si paisiblement! Quand je dispute et te fais des reproches, Tu disputes, […]...
- Quand vous exagérez même la vérité Quand vous exagérez même la vérité, Mon aimable Zoé, vous vous éloignez d’elle. Vous altérez, hélas! la grâce naturelle, Et l’heureuse simplicité Qui vous rendent […]...
- Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Toute flamber d’amour, d’honneur et de vertu, Le regret, comme un trait mortellement […]...
- Quand je me suis levée avec le petit jour Quand je me suis levée avec le petit jour, Au coin de la vitre bleutée La lune toute ronde et d’un pâle velours Penchait sa […]...
- Albertus (XLIX) Amour! le seul péché qui vaille qu’on se damne, – En vain dans ses sermons le prêtre te condamne, En vain dans son fauteuil, besicles […]...
- La veille de Noël Entre mes doigts guide ce lin docile, Pour mon enfant tourne, léger fuseau ; Seul tu soutiens sa vie encore débile, Tourne sans bruit auprès […]...
- Oh! quand la mort Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser, Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser Et jettera sur nous le manteau de […]...
- Quand les malheureux ont l’été Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il […]...
- La mansarde Le temps ce soir est gros d’orage ; Déjà, sous cet épais nuage, Il gronde là-bas faible et sourd : L’éclair est pâle, le ciel […]...
- Quand l’ombre menaça Quand l’ombre menaça de la fatale loi Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres, Affligé de périr sous les plafonds funèbres Il a […]...
- Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire Quand on est heureux, on n’a pas d’histoire. On se cache, on s’aime à l’ombre, tout bas ; Rien de glorieux, pas de fait notoire […]...
- Quand ce soir tu t’endormiras Quand ce soir tu t’endormiras Loin de moi, pour ta triste nuit, En songe pose sur mon bras Ton beau col alourdi d’ennui. Jette vers […]...
- Quand tu me plaisais tant Quand tu me plaisais tant que j’en pouvais mourir, Quand je mettais l’ardeur et la paix sous ton toit, Quand je riais sans joie et […]...
- Quand le ciel bas et lourd Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l’horizon embrassant tout le […]...
- Quand la lune apparaît Quand la lune apparaît dans la brume des plaines, Quand l’ombre émue a l’air de retrouver la voix, Lorsque le soir emplit de frissons et […]...
- Quand tu me racontes les frasques Quand tu me racontes les frasques De ta chienne de vie aussi, Mes pleurs tombent gros, lourds, ainsi Que des fontaines dans des vasques, Et […]...
- Quand je te voy seule assise à par-toy Quand je te voy seule assise à par-toy, Toute amusée avecques ta pensée, Un peu la teste encontre bas baissée, Te retirant du vulgaire et […]...
- Quand ces beaux yeux Quand ces beaux yeux jugeront que je meure, Avant mes jours me bannissant là bas, Et que la Parque aura porté mes pas A l’autre […]...
- Quand l’âge, à me fondre en débris Contrerime LXIX. Quand l’âge, à me fondre en débris, Vous-même aura glacée Qui n’avez su de ma pensée Me sacrer les abris ; Qui, du […]...