De Thalie,
Plus jolie,
Quand Mars enchante les jeux,
Cette Muse
Qui s’amuse
Semble rire dans ses yeux.
L’amour même
D’un emblème
Entoure son front charmant :
Pour couronne,
Il lui donne,
La perle et le diamant.
Sans rivale,
Sans égale,
Elle règne avec douceur.
Une Grâce
Suit sa trace,
Elle croit suivre une sœur.
Comme Aurore
Est encore
Plus belle en versant des pleurs,
Quelques larmes,
Sur ses charmes,
Semblent rouler sur des fleurs.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- À Mademoiselle *** Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, […]...
- À Mademoiselle Jane Sabatery J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clair, Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas! aux côtes d’Algérie, […]...
- Promesses de mars Quand Mars sème ses giboulées Dont la grêle folle étincelle, Quand, de ses blanches aiguillées, Le givre brode de dentelle Les noires branches des allées, […]...
- À Mademoiselle Le Couvreur L’heureux talent dont vous charmez la France Avait en vous brillé dès votre enfance ; Il fut dès lors dangereux de vous voir, Et vous […]...
- Mois de mars Parfois un caprice te prend, Méchante amie, et tu me boudes, Et sur le balcon tu t’accoudes Malgré l’eau qui tombe à torrent. Mais, vois-tu! […]...
- Une course au Champs de Mars Volez, nobles coursiers, franchissez la distance! Pour le prix disputé, luttez avec constance! Sous un soleil de feu, le sol est éclatant ; Pour vous […]...
- Mars En mars, quand s’achève l’hiver, Que la campagne renaissante Ressemble à la convalescente Dont le premier sourire est cher ; Quand l’azur, tout frileux encore, […]...
- À Mademoiselle Annette Baudrit Je suis ton vieux parent et je sais ton histoire ; Je te vis naître, Annette, et je te vis grandir. Te voilà mariée, et […]...
- À mademoiselle Louise B I L’année en s’enfuyant par l’année est suivie. Encore une qui meurt! encore un pas du temps ; Encore une limite atteinte dans la vie! […]...
- À Mademoiselle de Guise (Sur son mariage avec M. le duc de Richelieu.) Un prêtre, un oui, trois mots latins A jamais fixent vos destins ; Et le célébrant […]...
- Pour mademoiselle *** Amours des bas-reliefs, ô Nymphes et Bacchantes, Qui, sur l’Ida nocturne, au bruit d’un tambourin, Les fronts échevelés en tresses provocantes, Dansiez en agitant vos […]...
- À mademoiselle J Chantez! chantez! jeune inspirée! La femme qui chante est sacrée Même aux jaloux, même aux pervers! La femme qui chante est bénie! Sa beauté défend […]...
- Éventail de Mademoiselle Mallarmé Ô rêveuse, pour que je plonge Au pur délice sans chemin, Sache, par un subtil mensonge, Garder mon aile dans ta main. Une fraîcheur de […]...
- À Mademoiselle *** Rustique beauté Qu’on a dans les coins, Tu sens bon les foins, La chair et l’été. Tes trente-deux dents De jeune animal Ne vont point […]...
- Sur l’album de mademoiselle Taglioni Si vous ne voulez plus danser, Si vous ne faites que passer Sur ce grand théâtre si sombre, Ne courez pas après votre ombre, Tâchez […]...
- À Mademoiselle Serment Madrigal. Mes deux mains a l’envi disputent de leur gloire, Et dans leurs sentiments jaloux Je ne sais ce que j’en dois croire. Philis, je […]...
- Épitaphe de mademoiselle de Conti (À mademoiselle de Conti, Marie de Bourbon, Morte douze ou quatorze jours après sa naissance.) 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux […]...
- À Mademoiselle Anna Travers Dans la maison aux murs par les livres couverts, Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ; Le père me témoigne une amitié […]...
- À Mademoiselle Augustine Brohan (Au bas d’un portrait.) J’ai vu ton sourire et tes larmes, J’ai vu ton cœur triste et joyeux : Qui des deux a le plus […]...
- Vers pour Mademoiselle Lamoignon (Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.) Aux sublimes vertus nourrie en sa famille, Cette admirable et sainte fille En tous […]...
- Épitaphe Sauf les amoureux commençons ou finis Qui veulent commencer par la fin il y A tant de choses qui finissent par le Commencement que le […]...
- À Mme Lebrun Honneur à vos brillants pinceaux! Charmante rivale d’Apelles, Tous vos portraits sont des tableaux, Et tous vos tableaux des modèles....
- Le vendredi à Vêpres Créateur des humains, grand Dieu, souverain maître De ce vaste univers! Qui du sein de la terre à ton ordre vis naître Tant d’animaux divers […]...
- Il n’est rien de si beau (À la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Il n’est rien de si beau comme Caliste est belle : C’est une oeuvre où Nature a fait tous ses […]...
- L’horloge arrêtée Horloge d’où s’élançait l’heure Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleure Dans un arbre où son nid est sûr, Ton […]...
- La fileuse Pure et blanche aux reflets du grand soleil couchant, Comme dans les tableaux la Vierge agenouillée, Elle hâte du doigt la lente quenouillée, L’œil pensif […]...
- La coquette et l’abeille Chloé, jeune, jolie, et surtout fort coquette, Tous les matins, en se levant, Se mettait au travail, j’entends à sa toilette ; Et là, souriant, […]...
- Le soleil et la chandelle Fable VI, Livre IV. Or çà, mes amis, essayons De vous redire en vers tout ce que la chandelle Disait naguère en prose, en voyant […]...
- Dissuasion Fermez discrètement les vitres sur la rue Et laissez retomber les rideaux alentour, Pour que le grondement de la ville bourrue Ne vienne pas heurter […]...
- Le lundi à Vêpres Grand Dieu, qui vis les cieux se former sans matière, À ta voix seulement ; Tu séparas les eaux, leur marquas pour barrière Le vaste […]...