Hélas! Que je dois à vos soins!
Vous m’apprenez qu’il est perfide,
Qu’il trompa mon amour timide :
C’est vous qui le jurez du moins…
Hélas! Que je dois à vos soins!
Pressez votre main sur mon cœur
Et jouissez de votre ouvrage.
Le malheur me rend le courage ;
Mais pour juger de sa rigueur,
Pressez votre main sur mon cœur!
Adieu donc ma félicité!
Adieu sa présence et ma vie!
Oh! Que vous m’avez bien servie
En me disant la vérité!
Adieu donc ma félicité!
Vous avez voulu me guérir,
Cruelle! … Ah! Pardon! Je m’égare.
Non, non, vous n’êtes point barbare ;
Je le crois, dussé-je mourir…
Vous avez voulu me guérir!
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Chanson Si vous n’avez rien à me dire, Pourquoi venir auprès de moi? Pourquoi me faire ce sourire Qui tournerait la tête au roi? Si vous […]...
- De la bienfaisance et de la reconnaissance Deux déités, qui de leur main féconde Versent la paix et le bonheur au monde, Servant dans ses desseins le dieu de l’univers, Joignent d’un […]...
- À Madame *** Madame, il est donc vrai, vous n’avez pas voulu, Vous n’avez pas voulu comprendre mon doux rêve ; Votre voix m’a glacé d’une parole brève, […]...
- L’inquiétude Qu’est-ce donc qui me trouble, et qu’est-ce que j’attends? Je suis triste à la ville, et m’ennuie au village ; Les plaisirs de mon âge […]...
- Allez en paix Allez en paix, mon cher tourment, Vous m’avez assez alarmée, Assez émue, assez charmée… Allez au loin, mon cher tourment, Hélas! mon invisible aimant! Votre […]...
- Amourette Or que l’hiver roidit la glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs des combats amoureux. Asseyons-nous sur […]...
- Vous avez jeunesse avec beauté Sonnet à madame L. Madame, vous avez jeunesse avec beauté, Un esprit délicat cher au cœur du Poète, Un noble esprit viril, qui, portant haut […]...
- Résignation Maintenant que ma vie est une vaine cendre Que le souffle du vent dissipe jour à jour ; Maintenant que mon cœur se laisse encore […]...
- Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse Sonnet XLIV. Si pour avoir passé sans crime sa jeunesse, Si pour n’avoir d’usure enrichi sa maison, Si pour n’avoir commis homicide ou trahison, Si […]...
- Marie, vous avez la joue aussi vermeille Marie, vous avez la joue aussi vermeille Qu’une rose de mai, vous avez les cheveux De couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds, Gentement tortillés tout […]...
- À M. Le comte de Tressan Hélas! que je me sens confondre Par tes vers et par tes talents! Pourrais-je encore à quarante ans Les mériter et leur répondre? Le temps, […]...
- Le bonheur Du creux de la montagne où Dieu l’avait cachée, Une fleur est tombée, et je bénis la main Qui, recueillant sa tige à demi détachée, […]...
- Le chant de ceux qui s’en vont sur mer – Air breton. – Adieu, patrie! L’onde est en furie. Adieu, patrie! Azur! Adieu, maison, treille au fruit mûr, Adieu, les fleurs d’or du vieux […]...
- Qu’en avez-vous fait Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur! Le vôtre est rendu, Je n’en ai […]...
- Sur un livre renvoyé Vous m’avez renvoyé ce livre sans le lire, Et sans être écouté son chant m’est revenu ; Il est beau cependant, et j’aurais bien voulu […]...
- L’ami d’enfance Un ami me parlait et me regardait vivre : Alors, c’était mourir… mon jeune âge était ivre De l’orage enfermé dont la foudre est au […]...
- Recluse Hélas! Pourquoi nos cœurs se sont-ils détrompés? Vos cheveux blonds, voilà qu’on vous les a coupés ; Votre bouche est pareille aux roses défleuries, Et […]...
- Complainte à sa dame Ne lisez pas ces vers, si mieux vous n’aimez lire Les escrits de mon coeur, les feux de mon martyre : Non, ne les lisez […]...
- À M. A. T Sonnet. Ainsi, mon cher ami, vous allez donc partir! Adieu ; laissez les sots blâmer votre folie. Quel que soit le chemin, quel que soit […]...
- À une Arlésienne J’avais de plus d’une fillette Au charmant costume arlésien, Provoqué l’œillade coquette, Cherchant ce que chacun souhaite : Le grand mal qui fait tant de […]...
- L’abandon Vous en souvenez-vous de ces heures passées L’une à côté de l’autre, où toutes nos pensées Sans crainte, sans soupçon, s’échangeaient entre nous? L’amitié, disions-nous, […]...
- L’âme du purgatoire Avant d’aller au paradis Dont vos chants m’ouvrent les parvis, Je viens vous bénir, ô poète! Depuis que votre Muse en pleurs Prêta sa lyre […]...
- La couronne effeuillée J’irai, j’irai porter ma couronne effeuillée Au jardin de mon père où revit toute fleur ; J’y répandrai longtemps mon âme agenouillée : Mon père […]...
- Novembre Beaux jours, vous n’avez qu’un temps, Et souvent qu’une heure! Quand gémissent les autans, Il faut que tout meure. – Calme-toi, cœur agité ; Fleurs, […]...
- L’adieu Adieu pour toujours, Mes amours ; Ne pleure pas, Tes pleurs ont trop d’appas! Presse encor ma main ; Mais, demain, Il aura fui, Le […]...
- Le petit menteur Venez bien près, plus près, qu’on ne puisse m’entendre. Un bruit vole sur vous, mais qu’il est peu flatteur! Votre mère en est triste ; […]...
- La place vide Vous avez près de vous une mère adorée, Esprit jeune et charmant, indulgente raison, Et que dans votre cœur, comme dans sa maison, La douleur […]...
- Il faut tout perdre Élégie VII. Il faut tout perdre, il faut vous obéir. Je vous les rends ces lettres indiscrètes, De votre cœur éloquents interprètes, Et que le […]...
- Pour un lointain départ Ô ciel natal! toi que j’admire encore Lorsque l’hiver se couche aux pieds des monts, Sommets glacés, où rayonne l’aurore, Sublime autel des vœux que […]...
- À Madame M Vous m’envoyez, belle Emilie, Un poulet bien emmailloté ; Votre main discrète et polie L’a soigneusement cacheté. Mais l’aumône est un peu légère, Et malgré […]...