Je veux vivre seul avec toi
Les jours de la vie âpre et douce,
Dans l’assurance de la Foi,
Jusqu’à la suprême secousse.
Je me suis fait une raison
De me plier à la mesure
Du petit cercle d’horizon
Qu’un coin de ciel natal azure.
Mon rêve n’ai jamais quitté
Le cloître obscur de la demeure
Où, dans le devoir, j’ai goûté
Toute la paix intérieure.
Et mon amour le plus pieux,
Et ma fête la plus fleurie,
Est d’avoir toujours sous les yeux
Le visage de ma patrie.
Patrie intime de ma foi,
Dans une immuable assurance,
Je veux vivre encore avec toi,
Jusqu’au soir de mon espérance.





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