Vous qui retournez du Cathai

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1. Vous, le charme et l’honneur de mon jardin natal Vous, le charme et l’honneur de mon jardin natal, Enfant qui secouez dans les herbes aiguës, Pour en faire tomber des bêtes de métal, Le […]...
2. Quand vous vous assemblez Quand vous vous assemblez, bruyante multitude, Pour aller le traquer jusqu’en sa solitude, Vous excitant l’un l’autre, acharnés furieux, – Ne le sentez-vous pas? – […]...
3. Que voulez-vous que je vous dise? Que voulez-vous que je vous dise? Cela vous coûterait bien peu, De délaisser enfin l’Église Et de vous rapprocher de Dieu. Vous écrasez les grandes […]...
4. Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Ce Lierre qui coule et se glisse à l’entour Des arbres et des murs, lesquels, […]...
5. Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne […]...
6. Rondeau – Je pense à vous Je pense à vous voir tant d’attraits, Qu’Amour vous a formée exprès Pour faire que sa fête on chôme, Car vous en avez une somme […]...
7. Vous voilà pauvres bonnes pensées Vous voilà, vous voilà, pauvres bonnes pensées! L’espoir qu’il faut, regret des grâces dépensées, Douceur de cœur avec sévérité d’esprit, Et celle vigilance, et le […]...
8. Vous me reprochez entre tant Vous me reprochez, entre tant, D’être chipé pour la boniche. Mais vous donner mon cœur, autant Porter des cerises à Guiche. Ne prenez pas cet […]...
9. Aimez-vous le passé Aimez-vous le passé Et rêver d’histoires Évocatoires Aux contours effacés? Les vieilles chambres Veuves de pas Qui sentent tout bas L’iris et l’ambre ; La […]...
10. Ô laissez-vous aimer À Madame ***. Ô laissez-vous aimer!… ce n’est pas un retour, Ce n’est pas un aveu que mon ardeur réclame ; Ce n’est pas de […]...
11. Vous souvient-il de l’auberge Vous souvient-il de l’auberge Et combien j’y fus galant? Vous étiez en piqué blanc : On eût dit la Sainte Vierge. Un chemineau navarrais Nous […]...
12. Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux, Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou vicieux ; Du bon ou […]...
13. Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux Quien no ama, no vive. Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage, Si jamais vous n’avez épié le passage, Le soir, […]...
14. Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Là, la gaie alouette au ciel a fredonné, Et là le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte […]...
15. Je vous ai promis mon baiser Je vous ai promis mon baiser pour ce soir, En revanche vous m’avez promis la récompense Certes imméritée, et voici que j’y pense! Et depuis […]...
16. Or, vous voici promus, petits amis Or, vous voici promus, petits amis, Depuis les temps de ma lettre première, Promus, disais-je, aux fiers emplois promis À votre thèse, en ces jours […]...
17. On descendrait, si vous l’osiez Contrerime LI. On descendrait, si vous l’osiez, D’en haut de la terrasse, Jusques au seuil, où s’embarrasse Le pas dans les rosiers. D’un martin pêcheur […]...
18. Vous m’avez dit, tel soir Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous, Soudain nous ont aimés et que […]...
19. De plus, cette ignorance de Vous! De plus, cette ignorance de Vous! Avoir des yeux et ne pas vous voir, Une âme et ne pas vous concevoir. Un esprit sans nouvelles […]...
20. Que n’êtes-vous lassées mes tristes pensées Pour Henri le Grand, sur la dernière Absence de la princesse de Condé. 1609. Que n’êtes-vous lassées, Mes tristes pensées, De troubler ma raison, Et […]...
21. Si vous venez sous mes ombrages Si vous venez sous mes ombrages, Ô voyageurs, vous reposer, Goûtez la fraîcheur des nuages Où glissent mes plus doux baisers ; Écoulez les feuilles […]...
22. Vous qui sur mon front toute en larmes Vous qui sur mon front, toute en larmes, Pressez vos yeux pour ne plus voir Les feuilles du berceau de charmes Sur le sable humide […]...
23. Quand vous serez bien vieille Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, devisant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : […]...
24. Quand vous exagérez même la vérité Quand vous exagérez même la vérité, Mon aimable Zoé, vous vous éloignez d’elle. Vous altérez, hélas! la grâce naturelle, Et l’heureuse simplicité Qui vous rendent […]...
25. Dieu vous bénisse Quand je vous dis, Dieu vous bénisse! Je n’entends pas le créateur, Dont la main féconde et propice Vous donna tout pour mon bonheur ; […]...
26. Oh! qui que vous soyez Oh! qui que vous soyez, qui voulez être maîtres, Je vous plains. Vils, méchants, féroces, lâches, traîtres, Vous périrez par ceux que vous croyez tenir. […]...
27. Qu’aimez-vous? J’aime un œil noir sous un sourcil d’ébène, Sur un front blanc j’aime de noirs cheveux : Et vous avez de longs cheveux d’ébène Sur […]...
28. Qu’en avez-vous fait Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur! Le vôtre est rendu, Je n’en ai […]...
29. Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
30. Fiez-vous-y Fiés vous y! A qui? En quoy? Comme je voy, Riens n’est sans sy. Ce monde cy A sy Peu foy. Fiés vous y! Plus […]...