L’Océan sonore
Palpite sous l’oeil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu’un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D’un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu’au firmament,
Où l’ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
(2 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Marine L’eau terne enserre les dragues Dans un bassin de mercure Où nage, sombre teinture, La fumée aux gestes vagues. Régulière, la fumée Cherche à tâtons […]...
- Marine Sous les molles pâleurs qui voilaient en silence La falaise, la mer et le sable, dans l’anse Les embarcations se réveillaient déjà. Du gouffre oriental […]...
- Chanson marine Nous revenions d’un long voyage, Las de la mer et las du ciel. Le banc d’azur du cap Fréhel Fut salué par l’équipage. Bientôt nous […]...
- Marine À L. G. de Bellée. Au fond d’un lointain souvenir, Je revois, comme dans un rêve, Entre deux rocs, sur une grève, Une langue de […]...
- Marine Les chars d’argent et de cuivre – Les proues d’acier et d’argent – Battent l’écume, – Soulèvent les souches des ronces. Les courants de la […]...
- Le musée de marine Au Louvre, je vais voir ces délicats modèles Qui montrent aux oisifs les richesses d’un port, Je connais l’armement des vaisseaux de haut-bord Et la […]...
- Brise marine La chair est triste, hélas! et j’ai lu tous les livres. Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres D’être parmi l’écume inconnue […]...
- La lune blanche La lune blanche Luit dans les bois ; De chaque branche Part une voix Sous la ramée… Ô bien-aimée. L’étang reflète, Profond miroir, La silhouette […]...
- Le chant et l’amour Les festins font naître la joie Et le franc rire et les bons mots ; Mais lorsque la raison s’y noie L’ivresse est le pire […]...
- Chanson d’Escalade L’heure a sonné, les échos de Genève Ont dit : Savoie! et, plus prompt que le vent, Ce cri, parti du pied du vieux Salève, […]...
- Elle n’enviait point le luxe des voyages Elle n’enviait point le luxe des voyages Un coucher de soleil, la forme des nuages, Ces étoiles sans nombre et dont le regard luit, Semant […]...
- Honte Tant que la lame n’aura Pas coupé cette cervelle, Ce paquet blanc, vert et gras, A vapeur jamais nouvelle, (Ah! Lui, devrait couper son Nez, […]...
- Les esprits des fleurs Voyez-vous de l’or de ces urnes S’échapper ces esprits des fleurs, Tout trempés de parfums nocturnes, Tout vêtus de fraîches couleurs? Ce ne sont pas […]...
- Le faisan doré Quand le Faisan doré courtise sa femelle, Et fait, pour l’éblouir, la roue, il étincelle De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail. Dressant sa […]...
- Ressemblance Vous désirez savoir de moi D’où me vient pour vous ma tendresse ; Je vous aime, voici pourquoi : Vous ressemblez à ma jeunesse. Vos […]...
- Vénus Ciel! un fourmillement emplit l’espace noir, On entend l’invisible errer et se mouvoir ; Près de l’homme endormi tout vit dans les ténèbres. Le crépuscule, […]...
- Le vent est doux comme une main de femme Le vent est doux comme une main de femme, Le vent du soir qui coule dans mes doigts ; L’oiseau bleu s’envole et voile sa […]...
- Après trois ans Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu’éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d’une […]...
- L’espoir luit comme un brin de paille L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable. Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou? Vois, le soleil toujours poudroie à […]...
- Hèraklès solaire Dompteur à peine né, qui tuais dans tes langes Les Dragons de la Nuit! Cœur-de-Lion! Guerrier, Qui perças l’Hydre antique au souffle meurtrier Dans la […]...
- Dans l’interminable ennui de la plaine Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre […]...
- Ô tragiques instants du départ Ô tragiques instants du départ, heure amère Où toute véritable amante se sent mère Et, mesurant sa force à son amour pour nous, Nous berce […]...
- Le phare Parmi les noirs brisants où le flot tourbillonne, Le phare vers la nue élève sa colonne. Pilier de blocs massifs qu’unit un dur ciment, Il […]...
- Je vous envoye un bouquet que ma main Je vous envoye un bouquet que ma main Vient de trier de ces fleurs épanies, Qui ne les eust à ce vespre cuillies, Cheutes à […]...
- Une ancienne coutume A Tolède, c’était une ancienne coutume Qu’avant de prendre enfin le titre d’ouvrier, Pendant toute une nuit, chaque élève armurier Veillât près du fourneau qui […]...
- Les Sept Épées La première est toute d’argent Et son nom tremblant c’est Pâline Sa lame un ciel d’hiver neigeant Son destin sanglant gibeline Vulcain mourut en la […]...
- Prologue Le vieux maître excellent de l’école lombarde N’a certes pas créé ses tableaux d’un seul jet, Tant leur style absolu témoigne du projet De ne […]...
- Gros temps Combien vas-tu tuer d’hommes, sombre Océan? Tu portes aujourd’hui ta couronne d’écume ; Et la folle poussière étincelante fume Sur les gouffres où l’œil plonge […]...
- Aux bains de mer Sur la plage élégante au sable de velours Que frappent, réguliers et calmes, les flots lourds, Tels que des vers pompeux aux nobles hémistiches, Les […]...
- La tête de Kenwarc’h Loin du cap de Penn’hor, où hurlait la mêlée Sombre comme le rire amer des grandes eaux, Bonds sur bonds, queue au vent, crinière échevelée, […]...