Et je t’attends en ce café,
Comme je le fis en tant d’autres.
Comme je le ferais, en outre.
Pour tout le bien que tu me fais.
Tu sais, parbleu! que cela m’est
Égal aussi bien que possible :
Car mon cœur il n’est telles cibles…
Témoin les belles que j’aimais…
Et ce ne m’est plus un lapin
Que tu me poses, salle rosse,
C’est un civet que tu opposes
Vers midi à mes goûts sans freins.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Pensée de minuit Une minute encore, madame, et cette année, Commencée avec vous, avec vous terminée, Ne sera plus qu’un souvenir. Minuit! Voilà son glas que la pendule […]...
- L’examen de minuit La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage A nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : – Aujourd’hui, date fatidique, Vendredi, treize, […]...
- Messe de minuit Chapelets, bruits de pas, accès de toux, murmures… Des légions d’ave s’en vont heurter au ciel. L’orgue joue en sourdine un antique noël Et le […]...
- Mon cœur jamais fatigué Car mon cœur, jamais fatigué D’être ou du moins de le paraître, Quoi qu’il en soit, s’efforce d’être Ou de paraître fol et gai. Mais, […]...
- Explication Le bonheur de saigner sur le cœur d’un ami, Le besoin de pleurer bien longtemps sur son sein, Le désir de parler à lui, bas […]...
- Que nous en faisons de telles manières Que nous en faisons De telles manières, Et douces et fières, Selon les saisons! En champs ou maisons, Par bois et rivières, Que nous en […]...
- Sur le balcon Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles : L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde […]...
- Çavitri Pour sauver son époux, Çavitri fit le vœu De se tenir trois jours entiers, trois nuits entières, Debout, sans remuer jambes, buste ou paupières : […]...
- Cependant qu’au palais de procès tu devises Sonnet CXXII. Cependant qu’au palais de procès tu devises, D’avocats, procureurs, présidents, conseillers, D’ordonnances, d’arrêts, de nouveaux officiers, De juges corrompus, et de telles surprises […]...
- D’où vient que nous voyons à Rome si souvent Sonnet XCVIII. D’où vient que nous voyons à Rome si souvent Ces garces forcener, et la plupart d’icelles N’être vieilles, Ronsard, mais d’âge de pucelles, […]...
- Tantalized Toutes deux regardaient s’enfuir les hirondelles : L’une pâle aux cheveux de jais, et l’autre blonde Et rose, et leurs peignoirs légers de vieille blonde […]...
- Vêtue à l’envi d’un beau soir Vêtue à l’envi d’un beau soir D’une liquette d’écarlate Et d’un seul bas noir, délicate À voir, Telles, divin marquis, les seules Couleurs peignant à […]...
- Les Ingénus Les hauts talons luttaient avec les longues jupes, En sorte que, selon le terrain et le vent, Parfois luisaient des bas de jambes, trop souvent […]...
- Vous voilà pauvres bonnes pensées Vous voilà, vous voilà, pauvres bonnes pensées! L’espoir qu’il faut, regret des grâces dépensées, Douceur de cœur avec sévérité d’esprit, Et celle vigilance, et le […]...
- Sonnet sur une Dame blonde Sur la colline, Quand la splendeur Du ciel en fleur Au soir décline, L’air illumine Ce front rêveur D’une lueur Triste et divine. Dans un […]...
- Bien qu’aux arts d’Apollon le vulgaire n’aspire Sonnet XI. Bien qu’aux arts d’Apollon le vulgaire n’aspire, Bien que de tels trésors l’avarice n’ait soin, Bien que de tels harnais le soldat n’ait […]...
- Ô terre, dans ta course immense Ô terre, dans ta course immense et magnifique, L’Amérique, et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique Se présentent aux feux du Soleil tour à tour ; […]...
- L’impénitent Rôdeur vanné, ton œil fané Tout plein d’un désir satané Mais qui n’est pas l’œil d’un bélître, Quand passe quelqu’un de gentil Lance un éclair […]...
- Dévotions Sécheresse maligne et coupable langueur, Il n’est remède encore à vos tristesses noires Que telles dévotions surérogatoires, Comme des mois de Marie et du Sacré-Cœur, […]...
- Compagne savoureuse et bonne Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je […]...
- Une beauté de quinze ans enfantine Une beauté de quinze ans enfantine, Un or frisé de maint crêpe anelet, Un front de rose, un teint damoiselet, Un ris qui l’âme aux […]...
- Au tribunal d’amour, après mon dernier jour Sonnet C. Au tribunal d’amour, après mon dernier jour, Mon coeur sera porté diffamé de brûlures, Il sera exposé, on verra ses blessures, Pour connaître […]...
- Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne […]...
- Intérieur À grands plis sombres une ample tapisserie De haute lice, avec emphase descendrait Le long des quatre murs immenses d’un retrait Mystérieux où l’ombre au […]...
- À Maurice du Plessys Je vous prends à témoin entre tous mes amis, Vous qui m’avez connu dès l’extrême infortune, Que je fus digne d’elle, à Dieu seul tout […]...
- Je ne suis plus de ces esprits philosophiques Je ne suis plus de ces esprits philosophiques, Et ce n’est pas de morale que tu te piques Deux admirables conditions pour l’amour Tel que […]...
- Je suis venu calme orphelin Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquilles, Vers les hommes des grandes villes : Ils ne m’ont pas trouvé malin. À […]...
- Le philosophe scythe Un Philosophe austère, et né dans la Scythie, Se proposant de suivre une plus douce vie, Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux […]...
- Les plus belles voix Les plus belles voix De la Confrérie Célèbrent le mois Heureux de Marie. Ô les douces voix! Monsieur le curé L’a dit à la Messe […]...
- Le départ Il est donc vrai? Je garde en quittant la patrie, Ô profonde douleur! un cœur indifférent. Pas de regard aimé, pas d’image chérie, Dont mon […]...